- •L’épaule rappel anatomique
- •Anatomie de surface : inspection, palpation
- •Mobilité de l’épaule
- •Radiologie de l’épaule
- •Luxations sterno-claviculaires
- •Fractures de l'omoplate
- •Voie d’abord postérieure sous l’épine de l’omoplate On peut faire une retension de la capsule
- •Fractures luxations de l’epaule
- •Fractures de l'extrémité supérieure de l'humérus
- •Généralités
- •Fractures extra-articulaires
- •Intérêt du scanner avec reconstructions 3d pour l’analyse de ces fractures complexes
- •Traitement chirurgical des fractures de l'extrémité supérieure de l'humérus
- •Fractures-luxations de l'épaule
- •Les complications des fractures de l'extrémité supérieure de l'humérus
- •Fractures de l'extrémité supérieure de l'humérus de l'enfant
- •Les ruptures de la coiffe des rotateurs
- •Diagnostic de la rupture
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- •Le traitement des ruptures de coiffe avec conflit sous-acromial
- •Les douleurs de l'épaule
- •Diagnostic
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- •Diagnostic différentiel
- •Fractures de la diaphyse de l'humérus
- •Les complications immédiates
- •Traitement orthopédique des fractures de l'humérus
- •- Traitement chirurgical
- •Le coude rappel anatomique (d’après Bouchet et Cuilleret)
- •Vue antérieure des extrémités supérieures du radius et du cubitus droit
- •Vue postérieure de l’articulation du coude droit
- •Vaisseaux et nerfs de la région du coude Mobilité du coude : flexion : 145°, extension : 0°
- •La mobilité du coude
- •I nspection- Palpation
- •Radiographie
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- •Classification des fractures du coude
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- •Le traitement des fractures de l'avant-bras
- •Complications des fractures de l'avant-bras
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- •Fractures articulaires de l'extrémité inférieure du radius
- •Fractures de la styloide radiale ou cunéennes externes
- •Fractures de l'enfant
- •Le poignet – la main
- •Rappel anatomique
- •Les fractures des os du carpe
- •Fractures du scaphoïde carpien
- •Les lésions ligamentaires du poignet
- •1° Les entorses bénignes
- •2° Les entorses graves
- •3° Les luxations du carpe
- •4° L'instabilité chronique du carpe
- •Fractures de la main
- •- Les articulations métacarpo-phalangiennes
- •- Les articulations inter-phalangiennes
- •- Mouvements du pouce
- •Principes d'immobilisation des doigts
- •Ostéosynthèse
- •Fractures des métacarpiens
- •1° Fractures du col des métacarpiens
- •2° Fractures de la base du 1er métacarpien
- •A) La fracture de benett
- •3 ° Fractures diaphysaires des 4 métacarpiens internes
- •Fractures des phalanges
- •1° Fracture des phalanges proximales et moyennes a / Fractures de la diaphyse
- •B / Fractures épiphysaires des 2 premières phalanges
- •Les entorses et luxations latérales des doigts
- •La luxation métacarpo-phalangienne du pouce
- •Lésions traumatiques des tendons de la main
- •Les infections de la main
- •1/ Les panaris
- •2/ Les phlegmons des gaines
- •3/ Les phlegmons des espaces celluleux de la main
- •Incision en urgence des phlegmons afin d’éviter une diffusion rapide et grave à tout le membre, avec un risque vital
- •Les plaies de la main
- •Lésions traumatiques des nerfs périphériques
- •Le nerf subit le cycle de la dégénérescence Wallérienne
- •Paralysie radiale
- •Paralysie cubitale
- •Paralysie du médian
Les lésions ligamentaires du poignet
Les "entorses" du poignet surviennent au cours de traumatismes d'intensité très variable et dans des positions extrêmes et diverses qui expliquent bien leur gravité inégale.
Les lésions ligamentaires sont bénignes ou graves, pouvant entraîner au maximum, une subluxation et même une luxation.
1° Les entorses bénignes
Elles sont caractérisées par des distensions ligamentaires sans rupture, entraînant comme dans toutes les entorses, des douleurs à la mobilisation et justifiant une courte immobilisation.
Le diagnostic est purement clinique, la radiographie est normale. Il peut y avoir des ruptures partielles de certains faisceaux ligamentaires mais il n'y a ici aucune instabilité du poignet.
2° Les entorses graves
Elles sont caractérisées par des ruptures ligamentaires qui entraînent des modifications des rapports des os du carpe entre eux, lors des mouvements forcés. (bâillement, inclinaisons externes etc.) Cette instabilité n'apparaît que lors des mouvements forcés. Les anomalies des rapports des os du carpe sont bien mises en évidence lors des manœuvres sous anesthésie générale, en effet, lors de l'examen normal on est souvent gêné par la douleur. On peut objectiver les mouvements anormaux par des clichés dynamiques.
3° Les luxations du carpe
a / La luxation isolée du semi-lunaire en avant est la plus fréquente. Tous les os restent en place, sauf le semi-lunaire qui passe en avant. On peut noter l'existence de troubles dans le territoire du nerf médian qui est refoulé par l'os. La réduction est orthopédique, habituellement.
L'évolution se fait souvent vers la nécrose du semi-lunaire.
b / La luxation rétro lunaire du carpe
Le semi lunaire reste sous le radius et tout le reste du carpe se luxe en arrière.
Souvent, existe une fracture associée du scaphoïde : luxation trans-scaphoïdienne.
4° L'instabilité chronique du carpe
En l'absence d'immobilisation, la cicatrisation ligamentaire ne pourra se faire, que très imparfaitement et l'on pourra aboutir, dans certains cas, au tableau d'instabilité chronique, avec le véritable poignet à ressaut. Le patient peut percevoir un déclic douloureux lors de certains mouvements forcés, toujours les mêmes.
Seuls les clichés dynamiques, permettent de faire le diagnostic car les clichés "standard" sont habituellement normaux.
La radiographie montre parfois des images d'arrachement de l'insertion osseuse de certains ligaments, traduction directe des lésions ligamentaires.
L'anatomie particulière du carpe, avec ses 2 rangées d'os et ses connections ligamentaires, rend la physiologie du poignet très difficile à comprendre mais elle explique bien les différentes formes de la "déstabilisation" du poignet.
Fractures de la main
Les fractures de la main sont très fréquentes et se répartissent, à peu près également, entre les fractures des métacarpiens et les fractures des phalanges. Leur réparation correcte conditionne la reprise de la fonction et il faut bien connaître l'anatomie et la physiologie de la main, pour bien comprendre le traitement qui vise à rétablir les arches essentielles de la main.
La main est constituée de 19 petits os longs qui se répartissent en 5 métacarpiens avec 3 phalanges pour chaque rayon, sauf au niveau du pouce qui n'en comporte que 2.
Les 2ème et 3ème métacarpiens sont fixes. Les 4ème et 5ème métacarpiens sont plus mobiles. La colonne du pouce avec l'articulation trapézo-métacarpienne, permet les mouvements d'écartement du 1er métacarpien les mouvements de rotation qui permettent les prises entre le pouce et les doigts.
L'arche métacarpo-phalangienne, au niveau des 4 autres doigts, est constituée de telle sorte que les doigts convergent lors de la flexion, vers la base de l'éminence THÉNAR, au niveau du tubercule du scaphoïde.
En position d'utilisation, la main se creuse en formant, dans son ensemble, une voûte à concavité antérieure où l'on reconnaît plusieurs arches :
- dans le sens transversal, l'arche carpienne qui correspond à la concavité du massif carpien et plus bas, l'arche métacarpienne sur laquelle s'alignent les têtes des métacarpiens :
- dans le sens longitudinal l'arche carpo-métacarpo-phalangiennes.
-
dans le sens oblique, les arches d'opposition du pouce
avec les 4 doigts
