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Société française (généralités)

La croissance économique régulière observée en France depuis la dernière guerre a entraîne une transformation de la société. Elle a été atteinte dans sa structure sa composition, sa nature et la puissance de ses classes sociaïS. Cette mutation s'ac­compagne d'un changement dans le style de vie, la consommation et les aspira­tions. Si globalement la société a évolué, les fruits de la croissance économique sont inégalement répartis, source d'injustices sociales d'autant plus fortement res­senties que les moyens d'information, maintenant largement répandus, permettent les jugements et les comparaisons. Les inégalités de ressources, de consommation d'information, ajoutées aux inégalités d'autre nature: féminine, régionale, provin­ciales, sont en partie inhérentes au système économique régissant le monde occi­dental, mais aussi à plusieurs facteurs explicatifs spécifiquement français.

Développement économique et changement social

Les exigences de la croissance économique - évolution des techniques, mécani-! sation rapide, progrès constant de la productivité, apparition de besoins nouveaux suscitant des activités nouvelles - ont provoqué une constante restructuration so­I cioprofessionnelle. Tandis que le nombre d'agriculteurs, de commerçants d'arti­sans régresse fortement, celui des employés, des cadres, des professions libérales ne cesse d'augmenter. Comme l'effectif de la population active a peu varié en 30 ans, cette tendance de répartition indique des mouvements de transfert considéra­bles entre les différentes catégories socioprofessionnelles. L'examen plus appro­fondi peut montrer une mutation qualitative assez nette, liée à une plus grande qualification: ainsi la proportion des ouvriers qualifiés et des contremaîtres ne cesse d'augmenter dans l'ensemble de la catégorie des ouvriers. Un autre fait marquant de l'évolution est la part croissante des femmes dans la vie active et la féminisation de certains emplois surtout tertiaires.

Ces changements dans la répartition de la population active ne sont pas les seuls, ce qui contribue à en affiner les effets. Les départs massifs des agriculteurs amorces dès le début des années 50, précèdent le phénomène général d'émigration rurale et de concentration urbaine, caractéristique des années 60. Le processus d'urbanisation - connu dans tous les pays développés -est particulièrement rapide en France. Il ne signifie pas seulement un changement d'activité et du lieu de rési­dence, mais aussi une modification profonde dans le style de vie et des attitudes sociales. Violemment opposés d'abord, intégrés progressivement grâce à la révo­lution des moyens de transport' 61 d'information, les mondes urbain et rural se transforment par les effets unifqrrriisartts de la civilisation de consommation.

La généralisation de l'instruction est un autre fadeur non négligeable d'évolu­tion sociale. L'extension de la scolarité obligatoire et la forte natalité de l'après-guerre ne sont pas suffisantes pejur expliquer l'augmentâtion considérable du nom­bre des jeunes poursuivant des études, lin 1980, le nombre de bacheliers est cinq fois plus élevé qu'en 1950 et l'effectif étudiant est passé en 30 ans de 140000 à 1 million. L'enseignement, devenant un phénomène de masse, a des effets détermi­nants sur la structure des emplois et aussi sur la transformation des attitudes et des pratiques professionnelles, et, en tant que tel, est un facteur de changement social important.

Le niveau de vie en constante augmentation (malgré le ralentissement actuel) s'explique par des revenus distribués plus conséquents, mais aussi par des progrès considérables dans le système de protection et d'aide sociale: quasi-gratuité des soins médicaux et hospitaliers avec la généralisation des avantages de la Sécurité Sociale à toute la population, aide aux familles nombreuses par"in système com­plexe d'allocations, mise en place d'un salaire minimum (SMIG, puis SMIC) et d'un minimum de ressources de vieillesse, garanti par l'Etat. Le niveau de vie a augmenté aussi par le fait que la population bénéficie d'une meilleure infrastruc­ture publique, d'un équipement socioculturel de plus haut niveau. L'amélioration sensible du bien-être peut s'observer à travers le niveau de consommation, l'équ­ipement quantitatif des ménages. Ainsi, les commodités de logement ne sont plus les seuls privilèges d'une faible couche de la population, mais accessibles à tous.

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