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ИздательствоБашкирский государственный педагогический университет им.М. АкмуллыISBNГод2002Страниц20. Теоретическая грамматика французского языка.pdf
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Types de grammaires théoriques

Les grammaires théoriques diffèrent par la façon dont elles expliquent les faits grammaticaux.

En matière de linguistique la possibilité d’explications théoriques différentes découle du caractère du signe linguistique.

Les éléments grammaticaux (morphèmes, constructions) tout comme les éléments lexicaux, peuvent être considérés comme des signes linguistiques composés d’une forme (signifiant) et d’un contenu (signifié) et utilisés pour désigner un phénomène de la réalité extralinguistique (référent).

La grammaire formelle (que l’on appelle parfois structurale) prend pour base les rapports entre les formes (les signes). Elle cherche à tout expliquer à l’intérieur des formes linguistiques sans recourir aux faits de la pensée, ni à la réalité extralinguistique ni non plus à la psychologie des locuteurs.

Aux grammaires formelles s’opposent les grammaires sémantiques qui font appel à des phénomènes situés en dehors des formes linguistiques pures. Ce sont la grammaire logique, qui souligne les rapports entre les formes grammaticales et celle de la pensée (notion, jugement); la grammaire référentielle (ou situationnelle) prend pour point de départ les objets et relations extralinguistiques désignés à l’aide des formes grammaticales.

La grammaire psychologique étudie les incidences de l’attitude psychologique du sujet parlant sur la production et l’interprétation des formes grammaticales.

La ségmentation de la chaîne verbale qui constitue une certaine quantité d’information dont des unités de niveaux différents. Ces unités constituent des combinaisons. Ces combinaisons qui forment une unité dans un rang supérieur, en linguistique structurale, en les appelle syntagmes.

Syntagme - combinaison de signes qui sont les unités linguistiques.

Les plus petites unités phoniques sont des phonèmes, leur combinaison donne des syllabes ou des mots phoniques.

Les plus petites unités significatives sont des monèmes : les monèmes - porteurs de substance sémantique (terre, tendre(ment), sont des unités lexicales ou lexèmes ; les seconds servant à articuler les premiers sont des unités grammaticales ou morphèmes (cette terre, -ment (tendrement).

Quand un signe fonctionne au sein d’une phrase, il se situe à l’intersection de deux axes : l’axe horizontal, linéaire (syntagmatique) et l’axe vertical de sélection (paradigmatique). Les rapports paradigmatiques sont associatifs.

L’orateur restait ! impassible sous les huées

!froid, paisible

!stoïque, tranquille

!calme, placide

les grammaires formelles cherchent à établir leurs classifications et définitions sur les rapports entre éléments linguistiques. Les éléments linguistiques

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sont réunis entre eux par deux types de relations : syntagmatiques et paradigmatiques.

Les rapports syntagmatiques sont ceux de contiguïté, ils lient les éléments voisins qui peuvent se combiner, mais ne peuvent pas se remplacer. P. ex. : le lien de deux éléments à l’intérieur du mot : IiI +IlI = IilI, de deux morphèmes au sein du mot : parl + ez = parlez ; de deux mots dans un groupe syntaxique : Pierre + parle = Pierre parle.

(Отношения в синтагме между элементами в речевой цепи выражается формулой и - и (одновременное присутствие).

Les rapports paradigmatiques sont ceux de ressemblance , de substitution. Ils rattachent les éléments qui ne se combinent pas , mais qui peuvent se remplacer l’un l’autre parce qu’ils ont quelque trait commun.

(forme grammaticale, sens, fonction)

. P. ex. : porter, porteur, apporter);

La grammaire peut prendre pour

base les rapports syntagmatiques ou

paradigmatiques entre les éléments grammaticaux.

La grammaire distributionnelle met au premier plan les rapports syntagmatiques sans négliger pour autant les liens paradigmatiques entre éléments.

L’analyse distributionnelle est la méthode d’analyse caractéristique de la linguistique structurale. Elle apparaît aux Etats - Unis vers 1930 (L. Bloomfild).

L’ensemble des environnements (ou occurrences) d’un élément constitue sa distribution.

Le procédé de permutation consiste à changer l’ordre des éléments pour en préciser la nature.

L’identification des éléments par leur interchangeabilité dans un contexte est à base du principe de commutation . La commutation permet d’établir les classifications grammaticales même si l’on ignore le sens précis de l’élément en question.

Une application spécifique de la commutation est la substitution qui consiste à remplacer un élément que l’on veut identifier par un autre élément dont la nature grammaticale ne suscite pas de doute. Dans les phrases : “Il parle de venir” la forme du complément introduit par la préposition de ne permet pas de distinguer entre l’objet direct et indirect. La substitution pronominale “Il en parle” mais “Il le promet” montre clairement que dans ce cas on a affaire à l’objet indirect , dans le 2 cas - à l’objet direct.

En grammaire française un exemple d’analyse distributionnelle est fourni par la “grammaire structurale ” de J. Dubois.

La grammaire transformationnelle accentue les rapports paradigmatiques. Le procédé de transformation sert à identifier les formes en constructions ambiguës. Le syntagme “L’invitation de Pierre” a deux sens que l’on peut préciser en le transformant en des syntagmes verbaux: Pierre a invité (qn) et On a invité Pierre.

Les transformations montrent de façon manifeste la formation d’un élément grammatical à partir d’un autre ou bien la variation des moyens d’expression. Par exemple, en appliquant à un syntagme verbal le procédé de nominalisation et au syntagme nominal celui d’adjectivation on obtiendra trois formes qui sont liées

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entre elles et peuvent se substituer dans certains contextes (le président est arrivé - l’arrivée du président - l’arrivée présidentielle). Les transformations contribuent ainsi à cerner les classes paradigmatiques de construction. L’étude des transformations permet de réduire les multiples formes d’expression à une seule invariante sémantique.

Quand on parle de la grammaire fermée ou structurale, on applique le terme de structuralisme à des écoles linguistiques assez différentes.

Excepté le structuralisme transformationaliste (générative) les diverses écoles (distributionnalisme, fonctionnalisme, glossématique) fondent la linguistique sur l’étude des énoncés réalisés, la linguistique a ainsi pour but d’élaborer une théorie du texte qu’on considère comme achevé.

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