Prêtre Ilias Ambartsumov, I.V. Lednev

Selon la bénédiction du Mytropolite de Saint-Pétersbourg e de la Ladoga Vladimir.

Monsieur le lecteur dévot! Vous voyez le livre pas tout à fait ordinaire. Ici on propose un complexe ď exercices physiques et de méthodes différentes pour le renforcement de la santé physique. Les auteurs du livre nous rappellent encore une fois que notre corps est une création du Bon Dieu, destinée à être un temple de Saint Esprit. (1Cor.6.19). С`est pourquoi nous sommes obligés à nous soucier de nous-mêmes comme il faut: et au plan spirituel, et au plan moral et au plan physique.

Un chrétien orthodoxe aspire à rendre gloire au Créateur par son âme et par son corps. C`est pourquoi on ne doit point négliger sa santé physique.

Avant de vous occuper des exerciсes conseillez votre confesseur et (si vous n'êtes pas sûr de vos forces ) avec un médecin.

Préface.

Que ľhomme est créé beau! Toutes les parties de son corps, de nombreux systêmes et organes sont liés avec la plus grande sagesse et l`amour en quelque chose d'étonnant, harmonieusement uni, on peut dire, - en une oeuvre d`art. Le Grand Peintre avec Sa générosité paternelle et l`exactitude de «Zeiss» a créé les yeux, ľouïe, l`odorat, les appareils des sentiments extérieurs par lesquels une âme est capable ďétudier ľunivers. Á l`intérieur du corps Il a lié en symphonie musicale les systèmes artériel, nerveux, digestif, immunel et les organes surpassant toutes les inventions techniques, avec un amour maternel Il les a tissés dedans l`homme. Que nous sommes miraculeux naissant de nos mères ! Et avec quelle négligence nous gaspillons en un petit délai tout ce trésor. L`homme peut vivre plus de cent ans, comme a dit la cèlébre physiologiste Pavlov, mais nous-mêmes par un traitement vilainevent difformé du corps réduisons ce chiffre á une petie valeur. Et même pendant cette courte durée de la vie nous faisons courir notre organisme par les mottes et les fondrières.(?)

Dans ce livre vous allez découvrir une expérience unique de garder et de renforcer la santé presentée par un champion, pédagogue Lednev Ivan Vassiliévitch, qui à ľâge de quatre vingt trois ans n`a pas de maladies, travaille créativement, a une tension stabile et un ton stabil de la vie.

Le prêtre orthodoxe a seulement travaillé un peu pour rechercher dans la sagesse de la Bible et des Saints Pères les citations et les opinions des saints qui avaient dit quelque chose à propos de la santé et de la culture physique. À sa grande surprise il a découvert que toutes les conclusions auxelles vint le champion extraordinaire par ľexpérience de toute sa vie, est écrit dans la Bible et dans Les Vies des Saints. De la même chose parlaient beaucoup de philosophes, de savants et aussi de médecins et de sportifs simplement connus par les auteurs.

. Si vous recevez de ce livre la joie de mouvement, le désire de vivre et de vivre plus complètement et plus clairement, vivre en pleine puissance de vos forces précieuses, si cet oeuvre vous donne quoique en mesure quelconque un allègement de vos nombreux travaux et soucis , - alors les auteurs vont croire leur but attaint. Mais vous devez dépasser ce livre, en vous précipitant a notre dernier but - le bonheur et la félicité d`être avec le Dieu.

Que l’amour de notre Bon Dieu Jésus vous garde des extrémités et vous dirige vers un exploit raisonnable, modéré ďun autoperféctionnement sans extrêmités aveugles.

Prêtre Ilias Ambartsumov, candidat ès sciences

théologiques, professeur ďécole.

Сonnaissaince.

Сe livre est le résultat de la rencontre de deux hommes: un sportif et un prêtre. Le serviteur de l`église pendant cette rencontre était étonné par son nouveau connu qui à l`âge de soixante dix-sept ans n`avait point de maladies, mais qui montrait la capacité à une course de quelques heures de durée et en general au travail intensif - et physique, et intelectuel. C`était tant plus étonnant que ďordinaire les hommes beaucoup plus tôt, à 40 où 50 ans, ont déjà un bouquet entier de maladies. Ce vieillard extraordinaire levait tranquillement chaque matin 12 tonnes (en somme) pendant 40 minutes. Comprenant que la vie spirituelle est beaucoup plus importante que la vie physique, le prêtre a cru nécessaire ďentrer en dispute avec cet adepte du «culte du corps».

- L`essentiel c'est l`âme, - lui a dit-il. – Où est la raison ? Admettons, que vous avez un corps sain, fort. ça va donc pourrir dans la tombe. Alors toute votre culture physique – à quoi bon est-elle nécessaire?

- L`âme c`est l`âme , - a objecté le sportif, - mais pourtant et l`âme et le corps – tout cela le Bon Dieu a creé ensemble.

• Comprenez donc: le corps sera mort, mais l`âme vivra dans ľéternité!

- Le corps est un don du Dieu et le Dieu nous demandera comment nous avons augmenté ses talents. Et nous ľ enterrons avant le temps. Et c`est donc le Dieu qui a créé le corps.

Dans de telles discussions passaient les mois. Au cours de la lecture attentive de l`Évangile et des Saints Pères il est devenu claire que le corps a reçu un rôle considérable. Le corps c`est un Temple de l`âme et comme une chose sacrée il doit luire de pureté et de santé.

Il est que, ďaprès les mots de ce sportif inordinaire, les hommes se sont déclinés de la voie juste lans le voies fausses, ils ont dévié vers de fausses valeurs - á l`alimentation «régulière», aux remèdes et par rapport à la culture physique ils se sont orientés aux buts faux ďatteindre des résultats sportifs. Pourtant, malgré la diversité de médicaments et les diètes différentes les maladies n`ont pas diminué. Et une mort accélérée gagne même les sportifs professionnels.

Parmi les hommes la peur de la maladie, la peur de la mort et beaucoup d`autres craintes, qui font craindre tous et tout, deviennent plus fortes. La course après les prodûits plus énergiques, l`acquérissement des remèdes produisent les émotions à propos du budget, dérangent et detruissent la phsyhique. La joie de vie disparait. À qui et à quoi bon une telle vie peut être nécessaire?

Pendant quelques années le prêtre et le sportif-pédagogue ont réfléchi sur le problème de la santé. Enfin il est devenu claire qu'une bonne santé se base sur un train de vie sain ou la voie de Tsar – celle du milieu ďor - dans laquelle il ne doit pas y avoir ď extrêmités. La santé est une harmonie de la vie.

Seulement UN DÉVELOPPEMENT UNIVERSEL SANS EXTRÉMITÉS ET SANS SURCHARGES PEUT DONNER DES RÉSULTATS POSITIFS.

La santé c΄est une liaison mutuelle de toutes les forces et de tous les systèmes de l΄organisme – et non seulement la musculature en relief. Quoique le rôle les muscles dans le maintien de la santé est énorme. La musculature c`est le deuxième cœur, mais le plus souvent on ne la developpe pas du tout ou, dans les cas rares, on developpe les muscles par des fonctions non dirigées.

L`acteur Aléxandre Likov a concerné nos conversations à propos de la santé avec une grande sympathie. et il a exprimé en un simple mot le sens de tout ce problème – LA PARESSE. Et voilà tout! Aléxandre a présenté très artistiquement comme l`âme donne au corps le signal pour travailler, mais le corps pleure amèrement, agite les mains et ne veut point se mouvoir.

L`activité motrice.¹

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¹Un homme qui fait en système les exercices physiques a plus rarement besoin de traitement.

Abou Ali Ibn Cine (Avicenne).

Dans les conditions contemporaines de la vie c`est commode d`être peu mobile; à cause de cela la circulation indolente de sang sature mal tous les organes, éloigne faiblement des substances nuisibles. Seulement l`augmentation de l`activité motrice est capable de rajeunir et ď assainir peu à peu l`organisme - et faire tout cela vraiment sûr et pas comme les remèdes qui donnent une anestésie temporaire. Le mouvement guérit, annéantit les foyers de maladie, ramollit les ligaments, renforce les systèmes de circulftion de sang, respiratoire et d`autres systèmes de l’organisme.

Mais on ne doit pas mouvoir n’importe comment.

Le mouvement peut être nuisible pour l`homme si on le fait sans raison et sans mesure, désorganisant le régime de travail de l`organisme –ou, au contraire, si on le developpe insuffisamment ou en renforçant seulement ses parties quelconques. Les auteurs sont venus à la conclusion que l’activité physique ne doit pas se produire arbitrairement.

Elle doit être toujours liée à l’activité de la psychique – et, en l’unité du corps et de l’âme, elle doit diriger cette activité physique; on doit apprendre à ressentir justement son volume, à sentir la charge et à la doser correctement pour éviter les surcharges. Ce sont justement les surcharges qui produisent des maladies – dans le cerveau, comme dans le corps. Après cela un dégoût apparait envers la culture physique pour toute la vie.

Il faut bien comprendre, qu’il existe de telles liaisons mutuelles¹ entre le corps et l’âme, qu’un

¹ «Francisque ď Assises nommait son corps «mon ami l’âne». Ce nom rend la profondeur

de la compréhention de la valeur du corps pour la vie de l’homme. Le corps est, avant tout, un ami; on doit l’apprécier et prendre soin de lui. De cet ami dépend la capacité au travail et, ce qui

est très important, - pour une immense majorité des gens l’état du corps exerce une grande

influence sur l’état de l’âme de l’homme». N Pestov.

développement raisonnable du corps exerce une influence bienfaisante sur l’âme elle-même.

Un corps exténué, au contraire, mutile la psychique et l’affaiblit.¹

¹ «Prends garde que ton corps ne soit trop exténué et que, par conséquence, une négligence n’aggrandit en toi et qu’un élan vers le salut ne soit pas affaibli dans ton âme. (Прп) Isaac

Syrine.

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Au procès d’un perfectionnevent physique¹ la foi en soi-même s’accroit, la psychique s’apaise et s’harmonise, les peurs et les craintes disparaissent, les stresses s’enlevent etc. La psychique règle le régime ďalimentation selon les sensations intérieures à mesure de dépenses de l’énergie. Il faut retenir que la nourriture est secondaire: elle est nécessaire seulement pour rétablir l’énergie dépensée – et pas plus.

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¹ «On ne doit pas s’occuper toujours seulement de spirituel: il faut avoir quoiqu’un calme travail manuel quelconque». (St Théophan Zatvornic)

Avec quelque flair intérieur la physhique détermine instinctivement après le travail: de quoi, et combien, et quand on doit manger. Les excédents de produits surchargent les capacités de l`organisme de même que l’abus ďexercises physiques. L`obésité ou la maigresse sont dans la plupart des cas les conséquences de ces violations.

Il est à désirer qu’on écoute la voix de son instinct, cette grande force, sans laquelle notre vie aurait été tout à fait impossible. Cette force grandit et construit l’organisme humain, «cette vie unifiée ďun corps personnel et ďune âme personnelle.Un homme vivant est un système ď équilibres: l’équilibre de chaleur, ceux d`alimentation, de sommeil et de veille, l`équlibre ďen muscles et nerfs, de la circulation de sang, la mesure de mouvement et de repos. La nature exige l’équilibre en tout, de rationnalité et de mesure. Elle exige de nous l`attention et l’ obéissance. et pour tout cela elle nous envoie la santé; la balance de vie, qui se soutient de soi-même, et une bonne humeur.

« Si un homme veille lui-meme sur sa santé, c`est dificile de trouver pour lui un medicin, qui saurait mieux que lui-même ce qui est utile pour sa santé». (Socrate).

« Je veux à l’aide de la gymnastique de tout le corps le faire plus équilibré» (Socrate).

Il faut non seulement traiter les maladies, il faut les déchiffrer, c’est à dire découvrir ce que le Bon Dieu veut nous dire par elles: où nous nous sommes déclinés du chemin de Tsar, où nous avons commis un mensonge. Pour le rétablissement on doit examiner tranquillement ses fautes,

commencer à mener un sain train de vie, entrer en rhytme vivant de la nature - et pas par un elan, mais il faut changer dedans au fur et à mesure son âme¹ et son organisme, mutilé par elle, - en envisageant et ses forces, et la tention de sa psychique et de ses muscles, et ses sensations musculaires individuelles. Et vous serez sain, et vous allez vous réjouir ďun beau calme sûr – àpropos de vous-même et à propos de votre affaire.

¹ «Il faut aspirer à ce qu’un esprit sain soit dans un corps sain.»

La santé est quelque chose de plus grand, que les gens le pensent.¹ Chaque homme est destiné à être sain.Quelle joie peut provenir pour le Dieu de nos laideurs et de nos tourments? Le Dieu nous envoie une maladie pour que nous nous retablissions, telle est notre voie vers la santé. La maladie est une sorte de l’inscription mystérieuse qu’il nous faut déchiffrer: la voie fausse

ď auparavant est décrite là et une voie nouvelle vers une vie saine y est montrée.

Il faut mettre le train de vie artificiellement perverti en conformité avec les exigences ordonnées par le Dieu – celles de l’unité du développement de l’âme et du corps, de la pureté morale, de la liberté du péché et de surcharges. Notre système se base sur la récréation et le renforcement de l’activité motrice¹ qui tombe dans les conditions de l’accroissement de la mécanisation du travail.

¹ « La gymnastique est la partie remettante (guérissante) de la médecine ». Platon.

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L’élévation de l’activité motrice à l’aide des exercices physiques permettra prévenir le développement dans les systèmes de l’organisme des foyers stagnants, qui baissent la circulation du sang dans les tissus, et éviter leurs maladies.¹ Mais ce procès de développement va exiger

¹  « Pensez, pensez; si vous ne vous y habituez pas et ne faites point l’organisme vivant et tout le procès de la vie l’objet de votre pensée persévérante et passionnée, il ne restera de toute votre activité qu’un métier et il vous désenchantera et vous amènera au désespoir» (aux médecins). Pavlov I.P.

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tenir votre psychique et votre corps en tension pendant plusieurs jours, les perfectionner au fur et à mesure – et tant plus longtemps, qu’en plus grande mesure les fonctions des systèmes de l’organisme ont été affaiblis par l’inactivité préliminaire. Pourtant il n’a pas de l’autre voie. Sans les efforts, sans l’activité motrice nulle sagesse ne va pas aider.