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Que risque-t-on ?

Les drogues sont des produits qui agissent à la fois sur le corps et sur le comportement des personnes.

Au départ, c’est bon, bien sûr.  La drogue a la même fonction que le verre d’alcool que l’on prend pour se donner du coeur au ventre, ça aide pour lutter contre l’angoisse. Mais après, vient le « mauvais », et le jeune toxicomane se polarise dessus, perdant goût à tout le reste : réussite scolaire, sport, etc. On perd toute sa liberté. On ne pense plus qu’à ça.

Car les drogues agissent sur le cerveau en perturbant le fonctionnement des neurones. Elles déclenchent chez les toxicomanes une dépendance psychique et physique plus ou moins fortes selon le produit. Sans parler de tout un cortège de contraintes sociales.

On ne sait jamais comment on va réagir

Le plus grand danger de toutes les drogues, c’est qu’on ne sait jamais comment on va réagir à un produit.

Lorsque quelqu’un a commencé à utiliser une drogue, son corps s’y habitue peu à peu. C’est ce qu’on appelle l’accoutumance.

Très vite, il a besoin de doses de plus en plus fréquentes. A ce stade-là, c’est la dépendance : on ne peut plus s’en passer.

La dépendance psychique

Vous aimez le chocolat ? Vous n’êtes pas le seul. Beaucoup de « chocovores » craquent à la vue d’une tablette et la « descendent » jusqu’au bout. Ce n’est pas étonnant : le cacao contient des substances excitantes qui interviennent dans notre organisme sur les mécanismes du plaisir : c’est bon, alors on en veut encore !

La dépendance psychique peut intervenir dès les premières prises de drogue, si un consommateur y voit le « produit miracle », remède à toutes les petites misères, à prendre d’urgence au premier coup de cafard. Elle est renforcée par l’accoutumance à la « cérémonie » de la prise de drogue : le joint que l’on roule, la seringue que l’on prépare sont des rituels difficiles à abandonner. Les fumeurs de tabac ont les mêmes « tics » : autant que de fumer, ils ont besoin d’occuper leurs mains avec une cigarette.

Longtemps après une désintoxication le cerveau risque encore de réagir au quart de tour si une odeur, un lieu, etc. lui rappellent la drogue. Au point de créer artificiellement un véritable état de manque. Cette dépendance psychique est la plus difficile à combattre, car elle est étroitement liée à une histoire personnelle qu’il faut examiner à la loupe.

Comment agissent les drogues?

Les drogues comme l’héroïne ou la cocaine ont des effets bien plus puissants que le chocolat et perturbent profondément certains mécanismes de notre cerveau.

Les drogues sont des cache-douleurs. Elles agissent au niveau des cellules nerveuses du corps, sur le chemin de la douleur.

Notre corps fabrique en permanence des substances chimiques, les endorphines, qui agissent sur des cellules nerveuses et qui ont pour but de freiner la douleur. Sans endorphine, le moindre contact serait une souffrance.

L’héroïne produit le même effet que les endorphines. Le même effet, mais tellement plus fort qu’avec l’héroïne on n’a plus aucune sensation de douleur. Tellement plus fort que le corps cesse de fabriquer des endorphines, devenues inutiles. Lorsque le corps ne reçoit plus la dose à laquelle il a été accoutumé peu à peu, il ressent de grandes douleurs. C’est le manque. C’est pourquoi l‘héroïnomane en manque souffre beaucoup. Il est impossible de trouver ni repos ni sommeil. Cela l’incite à reprendre d’urgence sa drogue pour calmer son corps.

Le sevrage, c’est l’arrêt de l’utilisation d’un produit. C’est un « manque volontaire». Au moment du sevrage, le manque fait ressentir des douleurs terribles, pendant cinq ou six jours, en attendant que le corps fabrique à nouveau des endorphines.

Contrairement à ce qu’on croit, on peut en sortir rapidement. A condition toutefois de passer par une épreuve physique très douloureuse, qui peut durer une semaine. Pour supporter les souffrances physiques et morales qui accompagnent le sevrage, il faut absolument être entouré et aidé.

Les médecins accompagnent cette désintoxication de médicaments calmants.

Mais le risque le plus grave dans l’utilisation de drogues, c’est l’overdose. L’overdose, c’est la dose de trop. La dose trop forte. Celle qui fait perdre conscience ou tomber dans le coma. Si le Samu ou les pompiers interviennent rapidement, le malade est en général sauvé, car l’overdose est d’abord un arrêt respiratoire avant d’être un arrêt cardiaque.

Cependant, en France, 500 personnes environ meurent d’overdose chaque année.

  1. Exercices de vocabulaire (lexique à retenir).

  1. Trouvez les définitions des mots suivants.

Contrainte f, illicite (drogue ~).

  1. Expliquez le sens des tournures qui suivent.

Se donner du coeur au ventre, le coup de cafard.

  1. Trouvez des synonymes des mots ci-dessous.

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