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Andromaque déplorant la mort d’Hector

Andromaque – La femme d’Hector et mère d’ Astyanax. Après la prise de Troie, elle devint l’esclave de Pyrrhus, fils d’Achille. Pour sauver son fils Astyanax,

Andromaque, veuve d’Hector, se résout à épouser Pyrrhus ; mais elle est décidée à se donner ensuite la mort. Le sujet est pris à l’“Iliade“ d’Homère. Andromaque déplore la mort de son mari. Elle personnifie le sort amer d’une femme qui perd son mari pendant la guerre.

C’est la scène qui doit aux sentiments patriotique du spectateur. La figure d’ Andromaque est pathétique, théâtrale. Hector est étendu sur le lit de mort.

Le tableau a produit une très grande impression sur le public par son expressivité et par sa simplicité. Il a disposé les figures sur un plan – le tableau rappelle un bas-relief. Il introduit plusieurs détails qu’il avait puisés à Rome ; l’aspect d’ornement du flambeau, le fauteuil d’ Andromaque, le bas-relief sur le lit d’Hector, sa riche armure posée tout à côté.

Ce tableau a apporté à l’auteur le titre d’académicien.

Depuis 1781, David pensait faire, pour répondre à la commande des bâtiments du roi, une grande peinture d'histoire inspirée du thème du combat des Horaces et des Curiaces et indirectement de la pièce de Pierre Corneille Horace.

Le serment des Horaces

Il y a eu un épisode légendaire de l’histoire romaine qui nous dit que pendant la période de la lutte de Rome avec Alba Longe les trois frères-jumeaux de la famille des Horaces ont dû lutter contre les trois Curiaces. La lutte jusqu’à la mort devait résoudre l’issue de la querelle entre les villes. La collision du sujet consiste en ce que les adversaires des Horaces étaient leurs amis d’enfance, les deux familles étaient unies par plusieurs mariages et en plus – un des Curiaces avait été fiencé avec la sœur aînée des Horaces – Camille. Sur le côté droit, les femmes n'écoutent que leurs sentiments de sœur, d'épouse ou de mère devant ce duel annoncé. Sabine, sœur des Curiaces et femme de l'aîné des Horaces, ainsi que Camille, sœur des Horaces et fiancée à l'un des Curiaces, inclinent tristement la tête. Derrière elles, la mère des Horaces embrasse ses petits-enfants. David devait donner la réponse : comment il faut agir dans le cas de la contradiction intransigeante entre le devoir civile et les sentiments personnels. Il aurait bien pu montrer les hésitations, la force des attachements de famille. Mais l’intuition du peintre a fait qu’il a pris une solution juste.

Une composition vraie a été trouvée. L'architecture de la salle comme les attitudes des guerriers sont régentés par une rigoureuse géométrie. Les femmes au désespoir sont opposées aux figures des Horaces qui donnent le serment sur les épées. Le sentiment peut être rendu d’un seul geste – le mouvement des bras des Horaces. Les têtes sont tournées d’un côté, un seul pas coordonné des trois frères vers les épées – tout nous parle de l’unanimité de leur décision.

L’action des Horaces se déroule devant un portique à trois arches dont chacune sert de cadre aux trois groupes principaux de personnages, créant un

« posé » d'une grande efficacité psychologique.. Les frères Horaces sont à gauche, le vieux père Horace est au centre qui tient les épées , et le groupe des femmes et des enfants – à droite.

Les lignes de fuite se rejoignent dans le poing du vieux père qui cristallise le centre de l'action, en supportant les épées de ses fils.

Les Horaces demeurent une véritable profession de foi, une déclaration de prin­cipes, un manifeste. Le caractère du tableau est austère, rhétorique. L’appel de sacrifier tout ce qu’il y a de personnel, au nom du social pendant la période qui précède la révolution a été accuielli avec enthousiasme par la majorité des Français.

Le Serment des Horaces est le premier chef-d'oeuvre d'un style nouveau, en rupture avec le style rococo. La composition est large et simple. Ses personnages grandeur nature sont peu nombreux et disposés en frise au premier plan, comme sur les sarcophages de la Rome antique ou les vases grecs. Les figures sont également isolées par de grands vides sur une scène frontale. David insiste sur la géométrie de la salle. L'éclairage vif et oblique donne du relief aux figures. Les caractères opposés des personnages sont traduits par des formes différentes. Aux hommes, David donne des corps énergiques construits sur des lignes droites et un coloris éclatant. Aux femmes, il réserve les lignes sinueuses et les couleurs douces. Ce tableau a servi de modèle dans toute l’Europe à une peinture d'un style appelé plus tard néoclassique.

En 1786 il peint la Mort de Socrate un tableau de demi-figure (1,29 mètre sur 1,96 mètre).