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les styles ecrits.doc
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  1. Généralités

  2. articles de journaux et de revues

    1. Grammaire

    2. Lexique

I. Quand on traite les sujets actuels de la vie sociale et politique, on fait un certain choix de moyens d’expressions. Les journalistes ne se bornent pas à les constater en indifférents. Leur attitude se reflète dans l’emploi des moyens d’expressions à valeur d’appréciation.

Un publiciste tâche de convaincre son lecteur par des arguments logiques, mais aussi il fait appel à l’imagination, aux sentiments du lecteur ou de l’auditeur.

D’une part le style des journalistes a des traits communs à tous les styles écrits; d’autre part – les traits propres à la prose littéraire: caractère affectif de l’énoncé, emploi des tropes.

Quant à la syntaxe la presse suit les normes de la langue écrite:

  1. la complexité de la phrase

  2. la mise en relief tels que constructions parallèles, anaphore, répétitions de mots (comme dans le texte scientifique)

Mais dans la presse, la mise en relief à non seulement une valeur logique: elle y est souvent affective.

  1. l'emploi abondant des antithèses, des oratoires, des apostrophes adréssées aux lecteurs

Quant au vocabulaire son choix est déterminé par des raisons d’ordre logique et affectif

  1. l’emploi abondant ou la terminologie spéciale

  2. l’emploi du lexique à valeur d’appréciation, les épithètes appréciatives en particulier; des expressions imagées usuelles et des tropes individuels

Les particularités du style dépendent, en premier lieu, du genre de l’énoncé. Le style des pamphlets, de grands articles de journaux et de revues porte souvent l’empreinte de la manière individuelle de l’auteur, tandis que celui des articles d’information et des actualités est anonyme.

II. Articles de journaux et de revues.

Le style des articles de journaux dépend des plusieurs facteurs:

  1. les journaux et lrs revues se distinguent par le fond, pas le choix, des faits rappoptés, par la manière de présenter un même fait;

  2. le choix et l’emploi des moyens d’expressions dépend du genre de l’article.

Article de fond

a pour sujet quelque fait ou problème d’actualité. Pour persuader et convaincre, pour impressionner ses lecteurs, l’éditorialiste recours à tous les moyens stylistiques offerts par la langue.

  1. Les particularités grammaticales

  1. les constructions syntaxiques développées: l’emploi de la phraséologie appropriée

P. ex. “gagner la majorité”

  1. la mise en valeur par des constructions parallèles doublées de la répétition des mots et d’antithèses

P. ex. “il n’impose rien”, “il n’existe rien”, “il ne donne rien pour achevé”, “elle pose à l’origine, elle pose en principe” – construction parallèle et répétition du même mot.

  1. l'emploi d’une question à laquelle l’auteur répond lui-même, par fixer l’attention du lecteur

  2. l’emploi des oratoires (les expressions qui ne demandent pas de réponse) qui ont un caractère affectif

  3. les appels aux lecteurs sous la forme de propositions incitatives à intonation exclamative, qui incitent à l’action, expriment un souhait, un conseil

  1. Les particularités du vocabulaire

  1. l'emploi d’un vocabulaire spécial, de termes sociaux, politiques et économiques

  2. l’emploi des mots et locutions à valeur d’appréciation:

P. ex. épithètes

  1. l’emploi des expressions imagées telles que: des tropes traditionnels (comparaison, métaphore, métonymie, périphrase)

P. ex. “jongler avec des objectifs”

  1. pour faire valoir l’attitude personnelle, l’auteur emploie des tropes individuels à sens appréciatif, souvent ironique

P. ex. métaphore personnifiante: “la lutte est le meilleur des pédagogues”

  1. l’emploi des locutions qui n’ayant pas la qualité de termes, désignent toutefois des faits de la vie sociale et politique

P. ex. les mots livresques: “bénéficier ≠ profiter de, diversifié ≠ varié, solutionner ≠ résoudre”

  1. l’emploi des clichés: des combinaisons de mots toutes faites:

P. ex. dans le cadre de…, à l’ ordre du jour (на повестке дня), ouvrir la voie à

Mais l’emploi abusif des clichés n’est qu’un des signes les plus évidents du manque d’originalité

  1. l’emploi des épithètes stéréotypées orientées dans le sens de l’hyperbole, ou arrondissant la phrase

P. ex. étape décisive, intense activité, succès triomphal

Textes d’information

Dans ces textes on constate un fait sans le commenter, sans l’apprécier directement. De là le trait principale est le laconisme de ces textes.

  • grammaire

La syntaxe des textes d’information est le plus simple que celle des autres genres d’articles: l’information doit être facile à saisir. C’est pourquoi les constructions syntaxiques complexes, les subordonnées y sont rares. On emploie les propositions simples.

La langue des belles-lettres

Une langue nationale existe non seulement sous la forme des styles que nous venons d’analyser, mais elle existe aussi sous la forme de la langue des belles-lettres.

La langue des lettres a des fonctions spéciales, elle a aussi ses traits spécifiques. Les termes équivalents “langue des belles-lettres”, “langue des lettres”, “langue de la littérature” ont une valeur généralisante. Ils sous-entendent l’ensemble des styles individuels des écrivains et des poètes.

Une œuvre littéraire est appelée à cultiver le sentiment esthétique, le sentiment du beau chez le lecteur; le fond et la forme de l’œuvre y participent. Le caractère fondamental de la littérature c’est précisément l’influence esthétique qu’elle exerce. Aucun des styles étudiés plus haut n’est appelé à jouer ce rôle. Cette fonction toute particulière de la littérature détermine le choix des faits d’expression et leur emploi dans une œuvre littéraire.

L’écrivain met en œuvre les faits de la langue choisis pour exprimer son idée par des images concrètes, par des tableaux. Pour lui la langue est un instrument qui permet de peindre la réalité telle qu’il la conçoit selon ses conceptions, et de la transposer en images.

Quelle est la différence entre les deux manières de représenter la réalité, celle du savant et celle de l’écrivain. “L’un prouve, l’autre fait voir et tous les deux persuadent; mais l’un le fait par des arguments logiques et l’autre par des images” (В. Г. Белинский)

Une des différences essentielles entre la langue parlée et les styles écrits d’une part, et l’expression littéraire de l’autre, c’est que les premiers sont employés dans telle ou telle sphère de la vie, et y sont, pour ainsi dire, attaché, tandis que l’expression littéraire ne l’est pas.

Selon le milieu ou le domaine de la vie représenté par l’auteur, selon son attitude vis-à-vis de la matière que la vie lui apporte, selon ses conceptions littéraires et esthétiques, on trouvera dans sa langue les éléments des différents styles. Leur réunion dans un même contexte, au sens étendu du mot, est propre au style littéraire.

L’emploi dans un texte littéraire du lexique et de tour grammaticaux, voire de phénomènes phonétiques, particuliers aux différents styles de la langue, doit être justifié et motivé, ce qui n’est possible que si l’auteur possède la langue en perfection, dans toute sa variété.

Il est à noter qu’un fait d’expression remplissant sa principale fonction dans le style de la langue auquel il est essentiellement propre, en assume une autre lorsqu’il surgit sous la plume d’un écrivain dans une œuvre littéraire. Il est employé avec une intention esthétique, il y sert à créer des images.

On sait, par exemple, que la fonction de la terminologie spéciale dans un exposé scientifique est de nommer de manière directe, exacte et précise des notions spéciales. Dans une œuvre littéraire les mêmes termes peuvent assumer une autre fonction. Ils y deviennent un moyen de peindre un milieu professionnel, de prêter à un personnage une manière de parler qui le marquerait comme appartenant à ce milieu, ou qui permettrait de comprendre son caractère.

Ainsi le même fait de langue peut remplir des rôles bien différents, dans la langue d’un savant et dans celle d’un bon écrivain.

Une seule et même œuvre littéraire réunit parfois des éléments particuliers aux styles les plus divers. Ainsi Balzac, dont le vocabulaire est, comme on le sait, extrêmement riche, introduit dans un même roman (“Les illusions perdues”), des termes techniques, des mots et expressions d’un jargon professionnel, des formules usitées dans les affaires, sans oublier les éléments expressifs de la langue parlée, et même les dialectismes.

A partir du XIXè siècle les éléments de la langue parlée deviennent de plus en plus fréquents dans les textes littéraires. Les écrivains du XXe siècle en font un usage très abondant et introduissent dans les romans, nouvelles et pièce de théâtre des mots familiers et populaires n’oubliant pas de reproduire certaines particularités de grammaire propre à la langue parlée.

L’abondance des éléments de la langue parlée dans les œuvres des écrivains modernes est un des traits caractéristiques de la littérature de nos jours.

Du fait que l’expression littéraire est non seulement intellectuelle mais affective aussi, l’emploi des mots au sens figuré prend une très grande importance et envergure.

Nous avons eu que le style officiel ne souffrait pas ‘emploi des tropes; qu’un exposé scientifique n’y recourait que rarement; que la langue parlée abondait en expressions imagées usuelles, toutes faites, employées avec le sentiment du “déjà vu”.

Les tropes en tant que créations individuelles, inédites, apparaissent parfois dans les écrits des publicistes, ce qui rapproche leur style de celui des œuvres littéraires. C’est dans la langue des écrivains que ce fait de style devient un des moyens efficaces de peindre des tableaux de la vie et faire les portraits des personnages. Ils aident à faire mieux voir les choses représentées, à les apprécier. Les tropes traduisent aussi les sentiments de l’auteur. Les tropes ont dans le style littéraire une valeur esthétique.

Les tropes varient d’aspect et de fréquence dans les œuvres de différents auteurs. Les uns les emploient rarement et même les évitent. Les autres, au contraire, les multiplient. On n’a qu’à citer les noms de Stendhal qui n’aime guère les tropes, et de V. Hugo qui a une prédilection pour le langage imagé.

Les différents styles du français présentent une certaine gradation de l’individuel dans le choix et emploi des moyens d’expressions.

L’individuel est rigoureusement banni du style officiel, la dépersonnalisation est son signe distinctif.

Le style d’un exposé scientifique n’est plus impersonnel mais l’individuel dans la manière d’écrire et de parler ne lui est pas nécessairement propre.

Le style des journalistes et publicistes est encore un cas à part: cette fois aussi, il occupe une place intermédiaire entre les autres styles écrits et l’expression littétaire. Certains genres, tels l’éditorial ou le pamphlet, portent souvent la marque de la manière individuelle de l’auteur. Mais ce caractère individuel n’est point un des traits distinctifs de tous les genres d’articles de journaux.

Quant à une œuvre littéraire, la dépersonnalisation du style serait un de ses plus grands défauts. L’absence de banalité dans le choix et l’emploi des faits d’expression est une des conditions les plus importantes pour qu’une œuvre littéraire soit une vraie œuvre d’art. L’originalité du style est un des critériums de sa valeur.

Résumé

Le style littéraire a ses particularités à lui, qui le distinguent de tous les autres styles:

  1. fonction esthétique

  2. rôle particulier des faits de langue comme matière servant à créer des images et tableaux de la vie

  3. réunion éventuelle des éléments de tous les styles de langue

  4. emploi plus ou moins fréquent de tropes individuels

  5. qualités de style individuel

Dans les ouvrages de stylistique, on confond souvent la notion de norme (ou langue) littéraire avec celle de langue des belles-lettres (ou style littéraire); ces deux notions sont alors désignées indifféremment par le terme langue littéraire.

Nous savons maintenant que la norme (ou langue) littéraire est la base de toutes les formes concrètes que prend la langue nationale (langue parlée, style officiel, style scientifique, style des journalistes et publicistes ou langue des belles-lettres).

Les dialectismes, les mots de jargon, les mots vieillis, les néologismes et les emprunts non assimilés, ainsi que les mots et expressions, les faits de grammaire et de phonétique, on les voit figurer dans les œuvres littéraires.

Donc, il fait distinguer ces deux notions, et ne pas les désigner par un même terme.

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