
- •1. En Tunisie, les médias s'émancipent
- •2. Les lecteurs de presse en ligne attachés au papier
- •Plus de quatre lecteurs de presse écrite sur dix se sont convertis aux supports numériques, selon une étude de l'institut GfK.
- •Les quotidiens favorisés
- •3. Audiences radio : rtl en tête
- •Le classement des stations reste inchangé sur le sondage 126.000 Radio de Médiamétrie pour les mois de janvier à mars.
- •4. Publicité : tf1 démarre mal l'année 2011
- •Son concurrent m6 tire son épingle du jeu, mais ses diversifications sont en baisse.
- •Le ministre du Travail Xavier Bertrand propose notamment d'accorder une participation minimale aux salariés lorsque les actionnaires percevront des dividendes.
- •6. Quatre salariés sur dix se voient bientôt au chômage
- •7. Les salaires des jeunes diplômés repartent à la hausse
- •Selon l'étude annuelle du cabinet Aon Hewitt publiée par Les Echos, les rémunérations des débutants devraient progresser de 3,4 % en moyenne en 2011, après plusieurs années de stagnation.
- •8. Un «engagement total» à lutter contre le chômage
- •Le chef de l'État veut notamment généraliser le contrat de transition professionnelle (ctp).
- •9. De nouvelles alliances pour réduire la pauvreté
- •Marketing?
- •Moins de 1,25 dollar par jour
- •10. Un voyageur ponctuel gagne son procès contre la sncf
- •La société a été condamnée par un juge de proximité à verser 130,30 euros à un avocat. Il était arrivé une minute avant le départ du tgv et était pourtant resté sur le quai.
6. Quatre salariés sur dix se voient bientôt au chômage
Pour une majorité de salariés, la crise n'est pas finie, souligne le baromètre du moral des salariés Ipsos-Logica réalisé pour «Les Echos». Mais les revendications salariales montent, et la démotivation guette.
Malgré les meilleurs chiffres rendus publics par Pôle emploi en ce début d'année, aux yeux des salariés, le spectre du chômage ne s'éloigne pas, souligne le dernier «baromètre du moral des salariés» réalisé par Ipsos et Logica pour «Les Echos». Ce sont en effet quatre salariés interrogés sur dix qui pensent qu'ils connaîtront une période de chômage dans les années à venir, soit six points de plus qu'en 2005. Une inquiétude aussi marquée chez les cadres que chez les agents de maîtrise ou les employés (35%), et d'autant plus forte que la majorité des sondés considère qu'il leur serait alors «difficile» de retrouver du travail.
De fait, les salariés ne sont qu'une minorité à considérer que la crise économique est derrière eux. Pour 70% d'entre eux, l'activité de leur entreprise demeure en stagnation ou en recul, malgré la reprise économique. Les salariés de l'industrie, qui ont particulièrement souffert de la crise et dont les effectifs se contractent depuis 2001, sont les plus pessimistes : 71% considèrent que le pire reste à venir.
Revendications salariales
Paradoxalement, ces craintes ne dissuadent pas les salariés de se montrer vindicatifs. Conséquence des sacrifices consentis au plus fort de la crise, ils attendent aujourd'hui des contreparties salariales. Car même si le baromètre met en évidence un intérêt pour leur travail demeuré intact (les sondés le déclarent à 80%), la démotivation guette. Un salarié sur deux s'estime moins motivé ces six derniers mois. Et comme le soulignait le baromètre Viavoice réalisé pour le Figaro en début de semaine, la même proportion souhaiterait en guise de réponse voir sa rémunération progresser. C'est presque deux fois plus qu'à la fin 2009.
Point positif : les salariés interrogés sont prêts à s'investir davantage et à prendre plus de risque pour améliorer leurs conditions salariales. Ils sont 75% à déclarer qu'ils pourraient travailler plus ou prendre davantage de responsabilités afin de gagner plus. La part des salariés potentiellement mobiles progresse par ailleurs très fortement, de 14 points par rapport à 2009.
La formation et la mobilité en première ligne
Sur le plan salarial, les entreprises demeurent cependant frileuses à pratiquer des augmentations franches. Après une année 2010 atone, les salariés devraient obtenir à peine plus en 2011. Hewitt France prévoit ainsi des budgets d'augmentation globale de l'ordre de 2,7% en 2011, après 2,6% en 2010 et 2,9% en 2009, loin des 3,3% à 3,5% pratiqués en moyenne ces trente dernières années. Et loin des augmentations octroyées en Allemagne, où Volkswagen, par exemple, a attribué 3,2% de hausse de salaires à ses 100.000 salariés.
Dans ce contexte, la formation et les perspectives d'évolution constituent un levier sur lequel peuvent jouer les entreprises. Car craintifs pour leur avenir professionnel, les salariés sont aussi friands de mesures susceptibles de doper leur employabilité. Or sur ce point, «les entreprises ne répondent pas assez vite», jugent les auteurs du baromètre.