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Quand le mobile définit la façon de communiquer

Comme ils sont presque tous équipés d’un cellulaire, mais pas tous d’un téléphone intelligent ou d’un iPod touch, c’est par le texto qu’ils peuvent se joindre le plus facilement. Les filles envoient en moyenne 802 messages par mois, les garçons, 604. L’étude précise aussi que quelque 30 % des adolescents utilisent le courriel chaque jour, et le pourcentage descend à 19 % pour ce qui a trait aux messages instantanés. Quand on sait qu’ils utilisent le cellulaire, il semble que l’outil qui leur est accessible est déterminant pour choisir leur moyen de communiquer, car les téléphones facilitent le texto ou la mise à jour des réseaux, mais le « clavardage » n’y est pas adapté, et les courriels demandent un peu plus de gestion de la part de l’utilisateur et leur système d’archivage, s’il est apprécié en milieu de travail, n’est pas nécessaire pour un ado qui donne rendez-vous à un ami.

Interagir par les réseaux sociaux, mais surtout Facebook

Outre le texto pour les communications immédiates, les ados communiquent par Facebook en regardant le profil de leurs amis et en ajoutant un commentaire sur un message. Quelque 70 % commentent au moins chaque semaine les publications de leurs amis et près de 60 % commentent les publications de leurs amis au moins tous les jours et parfois plusieurs fois par jour. Quant à Twitter, si les réseaux sociaux ont la cote auprès des adolescents, le gazouillis ne fait pas partie de leurs habitudes. Parmi ceux qui ont créé un compte sur le réseau, ils sont 72 % qui ne l’utilisent jamais, les 28 % restant l’utilisent « parfois ». Et pour la jeune génération d’utilisateurs, Twitter arrive même derrière l’utilisation quotidienne du « clavardage » pour communiquer avec les autres joueurs d’un jeu en ligne.

Lors de la sortie de l’étude à la fin de la semaine dernière, quelques médias ont essayé d’expliquer le manque d’intérêt des jeunes pour Twitter du fait que l’aspect « fil d’actualités » ne les intéresse pas et que les courriels sont plus liés au monde du travail… C’est possible, mais je m’attends à ce qu’ils adhèrent à Twitter si ce dernier est intégré aux réseaux qu’ils fréquentent déjà, et quant au courriel, je suis curieuse de voir ce qui l’aura presque complètement remplacé quand ces jeunes feront leur entrée sur le marché du travail!

Par Nadia Seraiocco

publié le 16 juillet 2012 à 18 h 29

http://blogues.radio-canada.ca/triplex/2012/07/16/la-vie-secrete-des-adolescents-en-ligne/

Devoir 3

Faites l’analyse de l’article.

Immigration: le parler vrai

Vociférations, ignorance, irresponsabilité... La question

Immigrée est un abcès dans la France d’aujourd’hui.

Comme presque toutes nos grandes que­relles, celle de l’immigration possède une caractéristique: on parle beaucoup et on sait peu. Connaissons-nous exactement le nombre des étrangers résidant en France? Faut-il arrê­ter l’immigration? Les départs, forcés ou volontaires, sont-ils plus nombreux aujour­d’hui qu’hier? La France a-t-elle trahi sa mis­sion de « terre d’asile »? Combien d’étrangers accèdent chaque année à la nationalité fran­çaise? Y a-t-il une délinquance étrangère supérieure à la moyenne nationale? Pourquoi les enfants d’immigrés, même nés français, souffrent-ils d’un échec scolaire particulière­ment grave?

Autant de questions à propos desquelles la véhémence des échanges le dispute ordinaire­ment à l’ignorance des données. On a pu entendre récemment un éminent homme d’État, tout à fait libéral, déclarer: «Il faut arrêter l’immigration.» Or, l’immigration est arrêtée depuis 1974, date à laquelle le gouver­nement à décidé d’interdire l’entrée en France de nouveaux travailleurs étrangers perma­nents. Les seules entrées nouvelles autorisées, depuis lors, sont dues au regroupement fami­lial, ou aux demandeurs d’asile politique. Le pourcentage global d’augmentation de la population étrangère, qui était de 4,5 % par an de 1968 à 1974, est tombé à 1 % par an de 1975 à 1982 et à 0,7 % de 1982 à 1985.

On répondra que l’immigration clandestine échappe à ces statistiques. Mais point besoin de clandestinité pour que les statistiques nagent dans le chaos. En 1982, l’institut national de la statistique et des études écono­miques – l’INSEE - dénombre 3 680 000 étrangers, et le ministère de l’Intérieur, 4 239 238. C’est que l’INSEE se fonde sur les résultats du recensement de 1982, comme si les formulaires étaient tous remplis et retour­nés avec le même zèle et la même exactitude en milieu immigré que dans les autres! Quant aux bénéficiaires de l’asile politique, il y en a eu 1 600 en 1974 et 30 000 en 1986. Comment, à la lecture de ces chiffres, ne pas rire aux anathèmes stupides sur la France devenue «terre de l’exclusion»!

Avec 7 % d’étrangers dans la population, nous sommes dans la moyenne européenne. Mais plusieurs facteurs additifs aggravent les tensions: la surconcentration dans certains départements et, avant tout, dans les zones urbaines. Songeons que 70 % des étrangers vivent dans des villes de plus de 100 000 habitants, et 40 % seulement des Français. D’où quatre conséquences: logements sur­peuplés, chômage aggravé, enseignement insuffisant débouchant sur l’échec, forte délinquance. D’où cette idée clé que le pro­blème immigré en France n’est d’abord que l’amplification des handicaps de la France pauvre en général, auxquels s’ajoutent des handicaps spécifiques, différents selon les pays d’origine. Aussi la véritable ligne de par­tage ne passe-t-elle pas avant tout entre les résidents qui ont la nationalité française et ceux qui ne l’ont pas. Entre les naturalisations (60 000) et les naissances (40 000), il y a 100 000 nouveaux Français par an. Mais cela ne veut pas dire qu’ils ne continueront pas à vivre pour autant dans le contexte immigré, avec ses désavantages économiques, sociocul­turels et psychologiques. L’immigré « existen­tiel » peut fort bien ne pas être étranger, et de nombreux étrangers, résidents permanents ou de longue durée, ne partagent pas du tout le mode de vie immigré.

Il faut donc « déracialiser » la question immigrée et la « socialiser », retirer le dossier aux vociférateurs de tous bords, pour le situer enfin sur son terrain propre, celui des réalités humaines, économiques et culturelles.

Extraits d’un article de Jean-François Revel, complété par Schleuder le 06 mai 2006

http://schleuder.hautetfort.com/archive/2006/05/06/immigration-le-parler-vrai.html

Devoir 4

Faites l’analyse de l’article.

Rester jeune

Prolonger son espérance de vie, c’est bien. Vieillir en restant jeune, c’est mieux. La science explore des pistes jusque-là jamais empruntées, accumule des découvertes, et fait même des miracles sur l’animal. Il n’y a plus qu’à vivre assez longtemps pour en bénéficier.

La science tend à changer la donne. Il n’y aurait plus besoin de vendre son âme au diable pour rester jeune. Il suffirait de confier son corps à la médecine anti-âge ou à la médecine esthétique, se moqueront les sceptiques. Reste que la progression de la longévité, due notamment aux progrès de la médecine et à la qualité de l’alimentation, s’accompagne du besoin de conserver un corps sain et jeune le plus longtemps possible. Il ne faudrait pas qu’un vieillissement excessif vienne ternir ces années de bonus.

C’est pourquoi les recherches scientifiques vont bon train, pour une meilleure connaissance de la biologie humaine, des mécanismes du vieillissement et des clés pour en freiner les effets.

«Tout n’a pas été élucidé sur les causes du vieillissement, mais un corpus de processus a été mis au jour, ouvrant des pistes prometteuses», explique le Pr Jean Mariani, directeur de l'Institut de la longévité.

Pourquoi ce vieillissement universel, irréversible, alors que les quelque 10.000 milliards de cellules qui composent notre corps se renouvellent sans cesse? Cette régénération permanente devrait nous tenir à l’abri du vieillissement. Il n'en est rien. Ces cellules qui forment tous les tissus de notre corps s'altèrent, se dérèglent, leur nombre diminue, leur remplacement se ralentit... Mais à un rythme plus ou moins rapide. Plusieurs hypothèses éclairent ce phénomène.