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Тексты для реферирования

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Текст 1

Des risques spécifiques au nucléaire

Avec 58 réacteurs nucléaires en activité (et douze arrêtés), la France vient au deuxième rang mondial, derrière les États-Unis, en matière d’équipement nucléaire pour la production d’électricité. Les pouvoirs publics soulignent souvent les avantages de cette source d’énergie qui permet de couvrir près de 78% de l’électricité consommée en France : faible production de gaz à effet de serre et prix de revient particulièrement compétitif comparé à celui des hydrocarbures, notamment. Mais, en contrepartie, les risques auxquels il faut faire face sont nombreux :

  • accidents nucléaires toujours possibles, d’origine industrielle ou naturelle : Centrale nucléaire de Three Mile Island (Pennsylvanie, USA) en 1979, Tchernobyl (Ukraine) en 1986 et Fukushima (Japon) en mars 2011 étant les plus spectaculaires,

  • sécurité et coût du transport des produits dangereux que sont les matières premières et les déchets radioactifs,

  • impact direct sur l’environnement, notamment le réchauffement des rivières et fleuves dont l’eau est utilisée comme liquide de refroidissement par les centrales nucléaires,

  • problèmes liés à la gestion des déchets radioactifs (l’enfouissement à très grande profondeur étant souvent la seule solution),

  • difficultés techniques, durée et coût du démantèlement des centrales en fin de vie.

Une législation récente

Longtemps la gestion des sites nucléaires, et des risques afférents, a été peu transparente. Ce n’est qu’en 2006 que deux textes de loi sont venus donner un fondement législatif au système français de sécurité nucléaire : la loi du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire (dite loi TSN), complétée par la loi du 28 juin 2006 relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs. Cette seconde loi institue un plan national de gestion des matières et déchets radioactifs et fixe un programme de recherches et de travaux, assorti d’un calendrier pour le mettre en œuvre.

La première de ces lois pose les bases législatives du système de sûreté nucléaire (ensemble des mesures visant à prévenir les accidents dans les installations nucléaires et à en limiter les éventuelles conséquences) par la mise en œuvre dans le domaine nucléaire du principe de précaution. Elle met en place en même temps les procédures garantissant l’information du public sur les activités nucléaires et les structures de concertation et de débat sur le sujet.

Elle définit l’ensemble des actes juridiques applicables à ces activités, depuis les autorisations de création jusqu’au démantèlement, en passant par les contrôles réalisés par les inspecteurs et les sanctions pénales. Elle crée également l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), Autorité administrative indépendante responsable du contrôle des activités nucléaires civiles, ainsi que le "Haut-Comité pour la transparence et l’information pour la sécurité nucléaire", en charge d’organiser l’information et de structurer la concertation au niveau national, comme le font les "Comités locaux d’information" (CLI) au niveau local.

Ces organismes s’ajoutent à d’autres acteurs, institutionnels ou industriels, agissant au niveau international, national ou local. Le tableau des différentes structures agissant dans le cadre de la sécurité nucléaire est ainsi resté extrêmement complexe et diversifié.

Текст 2

Les PME sur Internet , "un marché à évangéliser"

Internet est un levier de croissance pour les petites et moyennes entreprises (PME). Aujourd'hui, près des trois-quarts des internautes achètent en ligne. Pourtant, peu de PME créent un site Web. Les entreprises qui se sont lancées en retirent souvent un gain financier, et investissent dans le commerce en ligne. L'écart se creuse ainsi avec les sociétés plus "classiques", indique le baromètre 2011 "e-Commerce des petites entreprises", réalisé pour Priceminiser et La Poste par OpinionWay et publié mercredi 15 juin.

Selon cette étude, le nombre de PME présentes sur la Toile reste stable entre 2010 et 2011 : 35 % des sociétés de moins de 50 salariés ont un site. Ce qui change, c'est la façon d'utiliser le Web, en passant d'un simple page vitrine à un site marchand. "C'est une véritable évolution", estime Olivier Mathiot, cofondateur et directeur marketing de Priceminister, un des principaux sites de e-commerce français.

Un investissement guidé par la rentabilité puisque les PME disposant d'un site marchand voient leur croissance renforcée, indique le rapport. Selon une étude cabinet Mc Kinsey, publiée en mars, 1 euro dépensé pour un site Internet génère 2 euros de bénéfice.

Internet permet aussi d'accéder à de nouveaux clients (notamment à l'international), facilite la gestion des stocks, et donne une image de l'entreprise plus en phase avec son époque. Nombreuses sont les "success story" sur la Toile. En mai, Eric Schmidt, président exécutif de Google, rendait d'ailleurs hommage à l'une d'elles, Pecheur.com, dans une tribune du Monde. Dix ans après sa création en 2000, l'entreprise de vente d'articles de pêche en ligne, créée par Olivier Bernasson et Pierre Ourliac, réalise 10 millions d'euros de chiffre d'affaires.

FILON POUR LES WEBMASTERS

"Beaucoup de petites entreprises pensent que le Web est inutile pour elles, que les logiciels pour créer un site sont compliqués, et que ça coûte cher", explique Marc Schillaci, PDG de la plate-forme de création de sites clé en main Oxatis. Pour M. Mathiot, "les petits commerçants savent qu'ils doivent être sur Internet, mais ils ne savent pas comment faire". Un filon pour les prestataires proposant des solutions e-commerce simples et à bas coût.

"C'est un énorme marché à évangéliser", confirme le directeur marketing de Priceminister, qui propose aux PME de mettre leur catalogue d'articles en ligne. "Priceminister va recruter 100 consultants e-commerce d'ici à 2013 pour accompagner les entreprises sur la Toile", affirme-t-il.

De leur côté, Oxatis, Google, et SFR se sont associés sous le haut patronage du ministère de l'économie pour créer "Mon entreprise en ligne" (Meel.fr). Ce portail permet aux entrepreneurs de créer une vitrine, gratuite pendant un an, puis pour 5 euros par mois. Une tendance qui devrait s'accentuer avec la croissance exponentielle des ventes sur smartphone.

Léonor Lumineau

Article paru dans l'édition du 16.06.11

Текст 3

Télétravail, une question de confiance

Pourquoi la France reste-t-elle loin derrière les autres pays européens en matière de télétravail? Alors que l'Allemagne, la Finlande, les Pays-Bas et le Danemark affichent plus de 20 % de salariés télétravailleurs et que l'Italie et le Royaume-Uni en annoncent 15 %, la France peine à dépasser les 6 %. Si tous les métiers ne sont pas éligibles à ce mode de travail, on peut se demander pourquoi, contrairement à leurs homologues de l'UE, les knowledge workers français sont si nombreux à se rendre chaque jour au bureau, munis de leurs deux principaux outils fournis par l'entreprise : leur ordinateur portable et leur téléphone mobile… À l'heure du haut débit et du Wi-Fi généralisés, de la téléphonie Internet illimitée, de l'accès distant aux ressources d'information de l'entreprise et des espaces de travail collaboratifs, combien d'entre eux pourraient, en fait, faire ce qu'ils ont à faire sans sortir de chez eux ?

Bien des salariés en rêvent d'ailleurs - sans forcément mesurer ce que peut être l'isolement et le stress du télétravailleur à temps plein ainsi que la difficulté à séparer, dans ce cadre, vie personnelle et vie professionnelle. Au demeurant, nombreux sont les cadres qui, notamment en région parisienne, se satisferaient d'un ou deux jours de télétravail par semaine. Les employeurs sont cependant réticents à le proposer, doutant qu'on puisse travailler aussi efficacement chez soi qu'en entreprise et craignant que, sans encadrement de proximité, les dérives soient nombreuses.

Une piste à creuser

Pourtant, à l'heure où toutes les entreprises cherchent à faire des économies, le télétravail - total ou partiel - redevient une piste à creuser, à proposer… pour réduire les surfaces de bureaux et, de ce fait, les coûts de location, éviter des déplacements domicile-travail et des frais de transport, simplifier la vie des collaborateurs qui le souhaitent… et ce pratiquement sans investissement supplémentaire, puisque l'entreprise leur fournit déjà le PC portable et le GSM indispensables.

Lorsqu'un groupe de parlementaires a déposé, en octobre dernier, une proposition de loi visant à promouvoir le télétravail en France, la crise n'avait pas encore pleinement planté ses dents dans la chair des entreprises. C'est chose faite et pour une durée indéterminée. Dès lors, toute piste permettant à la fois à l'entreprise de réduire ses coûts, de garder ses compétences et de continuer à motiver ses collaborateurs mérite d'être exploitée. La crise peut accélérer l'adoption du télétravail en France et un cadre juridique plus solide et plus clair est indiscutablement nécessaire pour que le télétravail ne soit pas une zone de non-droit.

Mais pour que ce mode de travail prenne réellement son essor et tienne ses promesses, le plus difficile est de faire évoluer les mentalités : chefs d'entreprise et managers doivent apprendre à faire confiance aux collaborateurs qui ne sont pas physiquement dans l'entreprise et les juger uniquement sur leurs résultats ; les salariés, pour leur part, doivent admettre ce mode de jugement moins affectif et plus pragmatique… Ce qui suppose, bien sûr, l'acceptation d'objectifs individuels volontaristes, clairement définis, et un mode d'évaluation juste et transparent.

16/03/2009

Fabrice Lacombe, Président de Michael Page France

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