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Задание 3. Прочитайте и переведите текст письменно.
Текст 8
Après Fukushima ?
L’ensemble des questions relatives à la sécurité nucléaire a été remis au premier plan de l’actualité après l’accident survenu dans la centrale nucléaire de Fukushima (Japon) après le tremblement de terre de très forte intensité qui a frappé ce pays le 11 mars 2011 et le "tsunami" qui en a été la conséquence.
Le fait que cet accident se soit produit dans un pays considéré comme développé et possédant une capacité technologique reconnue a amplifié les inquiétudes sur la fiabilité du nucléaire.
Sur le terrain institutionnel d’abord, les pouvoirs publics ont demandé que des leçons de l’accident de Fukushima soient bien sûr tirées : un audit général des installations nucléaires a été demandé par le Premier ministre. Mais ils ont réaffirmé leur confiance dans la sécurité du parc nucléaire français et présenté le choix de cette filière comme un des moyens indispensables pour garantir la compétitivité et l’indépendance du pays en matière énergétique.
Parmi les forces politiques d’opposition de nombreuses voies ont au contraire souligné le fait que cet accident mettait en lumière la fragilité de la filière face à des risques d’accidents, imprévisibles par définition.
Pour certains, la "sortie du nucléaire" plus ou moins échelonnée dans le temps, doit d’ores et déjà être programmée.
D’autres, qui mettent en doute la possibilité des énergies alternatives à faire face à des besoins qu’il sera extrêmement difficile de faire diminuer et qui refusent le retour à des énergies plus polluantes (charbon et pétrole), préconisent plus simplement une réorientation stratégique cessant de privilégier le nucléaire. Il s’agirait d’affirmer la fin du "tout nucléaire" et de privilégier les recherches et l’innovation dans les énergies alternatives pour favoriser l’émergence de nouvelles technologies plus propres et moins risquées.
A l’intérieur même du système de sécurité nucléaire, c’est l’Autorité de sûreté nucléaire qui, à la demande du Premier ministre, a engagé une procédure pour tirer les leçons de la catastrophe japonaise. Elle demande que soient réalisées, par leurs exploitants, des évaluations complémentaires de sûreté concernant l’ensemble des installations nucléaires, et en priorité les centrales nucléaires. Pour l’autorité, cette "évaluation complémentaire de sûreté consistera en une réévaluation ciblée des marges de sûreté des installations nucléaires à la lumière des événements qui ont eu lieu à Fukushima, à savoir des phénomènes naturels extrêmes".
Les évaluations complémentaires, faites à partir d’un cahier des charges établi par l’ASN en collaboration avec le Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN), devront déboucher sur un rapport de l’exploitant remis avant le 15 septembre 2011 pour les installations classées "prioritaires". Le principal exploitant d’installations nucléaires, Électricité de France, a déjà dans ce cadre présenté "un premier programme d’actions à court, moyen et long terme."
Текст 9
Le modèle chinois de contrôle social est en crise
Pékin, Correspondant - Le Parti communiste chinois (PCC) s'est longtemps vanté de l'efficacité de son mode de gouvernance, mettant en avant que la stabilité qu'il a apportée, dans un pays aussi grand et peuplé, était essentielle au décollage économique de ces trente dernières années. Aujourd'hui, ce consensus se fissure.
L'outillage sophistiqué de "maintien de la stabilité" mis en place par l'Etat-parti non seulement peine à calmer les esprits – les manifestations populaires, souvent violentes, ciblent la police et les administrations, tandis que des pétitionnaires individuels se suicident ou organisent des attentats vengeurs –, mais il s'avère contre-productif, dans une société de plus en plus informée, mature et ouverte aux débats.
Les signes d'usure du modèle de gouvernance s'accumulent. Dans les régions de minorités ethniques, répression culturelle et religieuse se font au nom d'un arsenal idéologique mis au placard partout ailleurs en Chine. Dans les villes, la corruption exaspère les petites gens. Toute une bourgeoisie émergente accepte mal de ne pas avoir de prise sur les affaires qui la concernent.
Quant aux migrants des campagnes, grands perdants du miracle économique chinois, ils se réveillent, au point que la province du Guangdong, le cœur de la machine à exporter, a connu deux émeutes ces dernières semaines, un an après les grèves chez Honda et les suicides d'ouvriers de Foxconn.
"PRISONS NOIRES"
Si les migrants "ne sont pas absorbés dans la société urbaine et ne jouissent pas des droits qui leur sont dus, les conflits ne vont cesser de s'accumuler… Les politiques doivent faire face à la réalité pressante que la nouvelle génération de travailleurs migrants veut rester dans les villes", lit-on dans un rapport publié, mardi 14 juin, par le Centre de recherche pour le développement du Conseil d'Etat, un think tank du gouvernement chinois.
Les rouages de la "machinerie de préservation de la stabilité" ont même fait l'objet, sous ce titre, d'une grande enquête dans l'hebdomadaire libéral Caijing, le 6 juin. Une première. Divers médias avaient, ces dernières années, levé un coin du voile sur les aberrations de la politique sécuritaire, comme les "prisons noires" pour les récidivistes de la pétition. Ou encore, dans une version plus douce, les "commentateurs du Net" qui s'immiscent dans les conversations en ligne pour appeler à l'apaisement.
Les tabous se brisent. Tout un pan de la société chinoise, mais aussi du parti, milite pour une approche différente du "maintien de la stabilité" et l'abandon d'une mentalité répressive : "Dans les autres pays, ce genre d'incidents est considéré comme l'expression ordinaire des intérêts [des gens], ils participent de leurs libertés. On ne les appelle pas “incidents de masse” et il n'existe pas de concept de 'maintien de la stabilité'", expliquait, début 2011 dans une interview au magazine Guoji Xianqu Daobao, de l'agence Xinhua, le politologue Wang Yukai, du centre de recherche China Society for Administration Reform. Il préconise de cesser de "diaboliser les incidents de masse" et de s'ouvrir à "l'idée d'un maintien normal de l'ordre social".
LE MAINTIEN DE LA STABILITÉ
La "machinerie de préservation de la stabilité" décrite par Caijing est contrôlée au sommet par le Comité politico-légal du parti, dont les extensions locales décident des verdicts dans les tribunaux, selon la ligne politique du parti. Le système est renforcé en 1991 : le maintien de la stabilité devient une "tâche de la plus haute importance". Un "groupe de travail de la haute direction" – sa composition reste secrète – se voit octroyer "l'autorité suprême" sur les questions de stabilité. "L'office 610" – spécialisé dans la lutte anti-Falun Gong – est créé en 1999.
Au fil des années, le système se dote d'outils plus modernes, d'évaluation des risques et de fourniture de services sociaux, notamment aux migrants. Un réseau de commissions et de bureaux de "maintien de la stabilité" se constitue à tous les échelons administratifs.
Rien qu'au niveau du canton, le plus bas en Chine, des milliers de personnes sont impliquées dans cette mission et reçoivent des budgets. Un système d'incitations financières récompense, par exemple, l'absence "d'incidents de masse" au cours de l'année. L'interception de pétitionnaires qui se rendent à Pékin a conduit, dénonce le magazine, à la création d'un véritable "marché du maintien de la stabilité", dont profitent les officiers de liaison des provinces à la capitale, mais aussi toutes sortes de "rentiers du système, d'intermédiaires ou de gangsters".
"PEUR DES MÉTIERS DE LA JUSTICE"
L'externalisation de la tâche de rapatriement des plaignants vers leur lieu de résidence à des sociétés privées en est un autre exemple : l'agence Anyuanding, dont pétitionnaires et avocats ont dénoncé les pratiques violentes et illégales en 2010, fut ainsi sous contrat de 19 gouvernements provinciaux.
En primant sur tout le reste, le "maintien de la stabilité" a fait reculer la construction de l'Etat de droit, pourtant programmée dans le cadre de l'ouverture économique : "Avant les années 2003 et 2004, le président de la Cour suprême avait lancé des réformes pour consolider le statut des juges. Tout allait dans le sens d'une plus grande indépendance de la justice et d'une professionnalisation", explique au Monde He Weifang, professeur de droit à l'université de Pékin.
Mais, poursuit-il, "la plus haute direction du parti a voulu réaffirmer son contrôle sur la justice. Un recul pour les libéraux. En fait, les autorités ont eu peur des métiers de la justice".
Brice Pedroletti
Текст 10
Qu'est-ce que la mondialisation?
La «mondialisation» est un processus historique qui est le fruit de l'innovation humaine et du progrès technique. Elle évoque I'intégration croissante des économies dans le monde entier, au moyen surtout des courants d'échanges et des flux financiers. Ce terme évoque aussi parfois les transferts internationaux de main-d'ceuvre ou de connaissances (migrations de travail ou technologiques).
Fondamentalement, la mondialisation n'a rien de mystérieux. Le terme est couramment utilisé depuis les années 80, c'est-à-dire depuis que le progrès technique permet d'effectuer plus facilement et plus rapidement les opérations internationales (commerciales ou financières). II traduit le prolongement au-delà des frontières des pays des forces du marché qui ont opéré pendant des siècles à tous les niveaux d'activité économique (marchés de village, industries urbaines ou centres financiers).
Le marché favorise l'efficience grâce à la concurrence et à la division du travail (la spécialisation permet aux travailleurs et aux économies de se consacrer à ce qu'il font de mieux). Grâce à la mondialisation des marchés, il est possible de tirer parti de marchés plus nombreux et plus vastes dans le monde. Cela signifie que l'on peut avoir accès à davantage de capitaux et de ressources technologiques, que les importations sont moins coûteuses et que les débouchés pour les cxportations sont élargis. Cependant, les marchés ne garantissent pas nécessairement que cette efficience accrue profite à tous. Les pays doivent être prêts à lancer les politiques indispensables et, dans le cas des plus pauvres, ils peuvent pour ce faire avoir besoin de 1'appui de la communauté internationale.
La mondialisation n'est pas phénomène récent. D'après certains analystes, l'économie était aussi mondialisée il у a 100 ans qu'aujourd'hui. Par contre. les échanges et les services financiers sont beaucoup plus développés et integrés aujourd'hui. Il convient surtout de signaler que l'intégration des marchés financiers a été rendue possible grâce aux moyens de communication électroniques.
Au XXе siècle, la croissance économique a été sans précedent : le PIB mondial par habitant a presque quintuplé. Cependant, cette croissance n'a pas été régulière, l'expansion la plus vigoureuse ayant été enregistrée pendant la seconde moitié du siècle, période de forte progression des échanges accompagnée d'un mouvement de libération du commerce – et en général un peu plus tard des flux financiers.
Les tenants du libéralisme le présentent comme le seul modèle possible. Mais face à ce déterminisme économique et devant l'aggravation inouïe des inégalités. tant au niveau national qu'international, des protestations ont commencé à se faire entendre dans les rassemblements de l'«antimondialisation». Ces grandes manifestations ont mis à mal le pessimisme véhiculé par le discours de la crise du politique et du repli individualiste. Alors que les Etats semblaient être irrémédiablement ébranlés par la globalisation et les mobiles de l’action humaine paraissaient pouvoir être reduits au strict intérêt matériel, apparaissent aujourd'hui des formes inédites d'engagement public. Elles se réclament d'une solidarité renouvelée qui refuse de se laisser enfermer dans les frontières étroites de l'Etat nation.