
- •1. L’objet d’étude de la lexicologie et ses liens avec les autres branches de la linguistique.
- •Le mot et la notion.
- •Les fonctions des mots. La définition du mot.
- •La polysémie et la monosémie des mots.
- •La métonymie.
- •La métaphore.
- •La restriction et l’extention du sens des mots.
- •L’hyperbole et la litote.
- •Les euphémismes.
- •La dégradation et l’amélioration du sens.
- •11. La dérivation par suffixes. Formation des mots.
- •12. La formation par préfixe.
- •13.L’abréviation.
- •14.L’onomatopée.
- •15.Les groupements fraséologiques.
- •16.Les emprunts.
- •17.Caractéristique du fonds usuel du vocabulaire du français moderne.
- •18.Les synonymes.
- •19.Les antonymes.
- •20.Les homonymes.
- •21.La lexicographie.
19.Les antonymes.
Les antonymes sont des vocables à sens opposé qui expriment des notions contraires entre deux choses homogènes (les choses qui n’ont rien de commun entre elles ne peuvent pas être contraires, par ex. : pierre et livre).
Les oppositions entre deux choses homogènes peuvent être de différente nature ; de là – les différents types d’antonymes :
le type d’antonymes le plus répandu repose sur des oppositions graduelles, qualitatives ou quantitatives (ex. : long – court ; froid – chaud) ;
un grand nombre d’antonymes sont liés à des notions spatiales (ex. : la droite – la gauche ; le sud – le nord) ;
on considère comme antonymes les vocables qui expriment des notions excluant l’une l’autre, qui ne peuvent exister simultanément (ex. : présence – absence ; guerre – paix) ;
on traite parfois d’antonymes des vocables dont le sens repose sur un rapport de réciprocité (ex. : le mari – la femme ; donner – prendre).
Tout comme les synonymes, les antonymes peuvent être partiels. Les mots polysémiques peuvent avoir des antonymes dans chacune de leurs acceptions.
Ainsi le mot bouillant signifie : 1) ce qui bout ; 2) actif, ardent. La première acception a pour antonyme froid, glacé, la deuxième – calme. Le mot bouillant est un antonyme partiel des adjectifs froid et calme.
20.Les homonymes.
On appelle homonymes les mots qui, ayant une même forme phonique, se distinguent par leur sens. Parfois le sens établi à l’aide du contexte est le seul moyen de distinguer les homonymes (deux – d’eux – d’œufs ; camp – quand – qu’en ; nom – non – n’ont ; quel – qu’elle, etc.).
L’homonymie est absolu quand aucun indice de nature orthographique ou grammaticale ne spécifie les homonymes qui se distinguent uniquement par leur sens.
Les mots goutte – «капля» et goutte – «подагра» sont des homonymes absolus, car ils se prononcent et s’écrivent pareillement et possèdent des catégories grammaticales identiques.
L’homonymie est partielle lorsqu’il y a quelques indices particuliers qui distinguent les homonymes, outre leur signification. Cela peut être le genre grammatical du mot : mousse (f) - «мох», mousse (m) - «юнга» ; les homonymes peuvent s’écrire d’une manière différente : mètre (m) – «метр», maître (m) – «хозяин», mettre (vt) – «класть».
Les homonymes qui s’écrivent identiquement sont des homographes, qui s’entendent identiquement sont des homophones.
Le caractère des relations existant entre les homonymes permet de les classer en quelques groupes :
les homonymes lexicaux. On fait entrer dans ce groupe les homonymes qui coïncident quant à leur forme phonique et grammaticale. Cela signifie que : a) ces mots comportent les mêmes sons et b) que ces mots appartiennent à la même partie du discours et possèdent les mêmes catégories grammaticales (ex. : balle (f) – мяч, balle (f) – пуля ; faim (f) - голод, fin (f) – конец ; т.е. имеют одинаковое написание, произношение и род или разное написание, но одинаковое произношение и род);
les homonymes grammaticaux. Ce groupe embrasse les homonymes partiels qui se distinguent grammaticalement, autrement dit ceux qui possèdent des catégories grammaticales différentes (ex. : bal (m) et balle (f) ou bien bond (m) et bon).