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La Mort de Socrate

Socrate, philosophe grec (470 – 399 av. J.C.) était hostile à tout enseignement dogmatique; sa méthjde consistait à découvrir la vérité à ses interlocuteurs en leur posant des questions et en les obligeant à trouver eux-mêmes leurs propres contradictions (dialectique) Son hostilité à la tyrannie lui valut d’être accusé d’impiété. Il fut condamné à boire la ciguë (цикута, яд). Sur le tableau Socrate est présenté avec la coupe mortelle qu’il tient à la main continuant de parler à ses élèves. David glorifie le courage du sage et l’immortalité de la pensée libre.

David, dans son oeuvre de fresques historiques et mythologique, est animé par le grand, par la grandeur d'âme, les sentiments forts, par l'observation des moments critiques. La mort de Socrate en est un des exemples, la disparition d'une personne qui vient remettre en question les relations qu'entretiennent les personnes dans l'entourage du défunt. Ces moments critiques reviennent à de nombreuses reprises au centre de ses tableaux.

Il peint en 1788 Les Amours de Pâris et d'Hélène (1788 musée du Louvre) pour le comte d'Artois, futur Charles X. C'est la seule commande émanant directement d' un membre de la famille royale.

L’Amour de Pâris et d’Hélène

(1788)Le tableau a ètè commandé à David par le comte d’Artois, Futur Charles X. David n’étais pas grand amateur des sujets lyriques, mais il a su donner au tableau une nouvelle interprétation originale, ila su créer l’intérieur d’une maison antique, le remplir d’objets historiques. Au centre de l’espace bien dessiné , sur le fond du lit et des draperies suspendues il a placé Pâris avec une lyre et Hélène qui s’appuie sur son épaule. Pâris est la première figure nue dans les tableaux de David, et cette figure témoigne que David était un fin connaisseur de l’anatomie et qu’il savait bien adopter la nature en conformité avec les figures des sculptures antiques.

Une grande réussite de l’auteur est le visage d’Hélène, rêveur et plein de charme. Le thème d’amour devient sérieux, on voit apparaître une nouvelle nuance de chasteté. Sous les plis des vêtements d’Hélène le spectateur devine la beauté majestueuse et fière.

David participe activement à la Première Révolution française. En 1790, il entreprend de commémorer le Serment du jeu de paume. Ce projet devait représenter 630 députés présents.

Après l'assassinat de Marat le 13 juillet (1793), la Convention commande à David le tableau Marat assassiné qui expose dans toute sa crudité la réalité du crime.

La mort de Marat

Marat était médecin et homme politique français, il fut l’un des instigateurs des massacres révolutionnaires. Député à la Convention, il attaqua les Girondins, se montra violent dans le procès du roi. Il fut assassiné par Charlotte Corday. Celle-ci entra dans la maison où habitait Marat et insistait à le voir immédiatement. Malgré le refus de sa femme, elle pénétra où il prenait le bain (la seule chose qui pouvait apaiser ses souffrances car Marat était un homme malade, et parfois il passait dans le bain plusieurs heures), et au moment où il s’est mis à écrire les noms des complotaires, Charlotte Corday enfonça le couteau dans sa poitrine.

David fut profondément bouleversé par la mort de Marat.Ce tableau marque non seulement un des sommets de l'art de cette époque, mais ouvre aussi

la voie à une façon nouvelle de traduire la pensée, en peinture. Ici il est fidel

à la réalité, et l’auteur n’a pas besoin de modèle antique. Dans ce véritable

« pamphlet » révolutionnaire, obtenu avec une grande économie de moyens il faut remarquer l'intensité de la nature morte formée par les mains-choses, vraiment inanimées, par les quelques humbles objets, par la boîte, nue et pauvre d’un surréalisme presque naissant. La plume à la main de Marat et l’encrier témoignent que Marat travaillait jusqu’au dernier moment de sa vie. Le couteau sur le plancher et la plaie nous parle du massacre, le drap rapiécé et le morceau de bois parle de la modestie de sa vie.

La mort va venir vite ce qui évoque le sentiment de la compassion du spectateur. Il avait pour but d’attendrir et d’émouvoir les larges masses populaires. David peint le visage de Marat d’après le masque qu’on avait fait sur la demande du peintre. Le visage porte l’empreinte des souffrances retenues. Le bras droit suspendu est très naturel, l’approche de la mort se voit , le visage enveloppé de toile blanche laisse voir les cheveux.

On ne voit pas les couleurs mornes et sombres, au contraire, le coloris est plutôt claire. Le ton blanc des draps entoure Marat, les taches rouges de sang sont opposées au ton vert de la couverture qui couvre la baignoire.

“La mort de Marat“ est considéré la réalisation suprême de l’art de la Révolution française.