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[]_Dominique_Renaud._Le_secret_du_professeur_Mi...doc
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8, Rue du Général-de-Gaulle, à Boulogne.

D'accord, monsieur, je vous attends...

Prends le taxi avec Paul et lis page 24.

Cinq heures plus tard, le vol 750 arrive à Macao.

— Que dois-je faire, demande le professeur Micron.

— Vous allez sortir avec nous. Vous serez devant, avec votre mallette noire à la main. La police et le président vous attendent.

— El le microfilm, qu'allez-vous en faire ?

— Le donner à nos savants.

— Et après ?

— Après ? Je n'en sais rien.

— Et les passagers ? demande le professeur.

— Si vous ne faites rien, nous les laissons tranquilles.

— L'avion atterrit dans combien de temps ?

— Dans cinq minutes, répond le pilote.

— Je vais me préparer, dit le professeur.

— Vous préparer ?

— Oui, aux toilettes. Je dois me changer pour me présenter devant le président.

— D'accord, allez-y.

Le professeur entre dans les toilettes, se change, se peigne, se lave les mains. Puis il ouvre la bouche ; il regarde ses dents devant la glace et il se met à rire.

Que va-t-il se passer pour le professeur à la descente de l'avion ? page 27.

Une heure plus tard, les hommes d'Aп Carbone appellent leur chef.

— Allô, chef, c'est nous ! Nous les avons trouvés.

— Formidable ! crie Al Carbone. Et le microfilm ? demande-t-il.

— On l'a trouvé aussi, chef.

— Super ! Où êtes-vous ?

— Oh, pas très loin...

— Où exactement ?

— A trois kilomètres de la maison du professeur.

— Alors, venez tout de suite. Je vous attends.

— C'est que... on ne peut pas, chef.

— Hein ? Vous ne pouvez pas ? Pourquoi ?

— On n'est pas seuls, chef.

— Vous ne les avez pas tués ? demande Al Carbone.

— Si, si. On les a tous tués...

— Eh bien alors ?...

— Mais la police nous a arrêtés.

— Comment ?

— Ils nous ont arrêtés à un feu rouge. Jojo roulait trop vite. Et lorsque Jojo a montré ses papiers, il a dit que la voiture était à vous, chef. Maintenant, l'inspecteur voudrait vous voir...

— Espèces d'idiots ! Espèces d'idiots ! crie Al Carbone.

FIN

P aul attend le taxi pour aller à l'aéroport. Mais avant, il veut téléphoner à la police.

— Allô, la police ? ... Je suis le fils du professeur Micron.

— Oui, que puis-je faire pour vous ? demande le policier.

— Mon père est à Roissy. Il est avec des affreux bandits...

— Ah bon ? ... Est-ce que c'est une plaisanterie ?

— Non, non monsieur ; je vous jure ! Ils veulent voler le secret de mon père.

— Un secret ?

— Oui, un secret. Mon père a fait une grande découverte et les malfaiteurs* essayent de la prendre pour eux.

— Bon. Je veux bien vous croire, dit le policier. Et où se trouve votre père?

— Il est à Roissy.

— Comment est-il habillé ?

— Il porte un pull-over à col roulé, une veste de sport et un pantalon en toile. Il a des lunettes et le front dégarni.

— D'accord, nous allons le retrouver votre père, répond le policier.

— Merci, monsieur.

Que va-t-il se passer à l'aéroport ? Suite page 25.

Paul arrive en taxi à l'aéroport. Il entre dans le hall et regarde de tous les côtés. Il voit des policiers avec des armes. Ils arrêtent des personnes ; ils demandent leur passeport.

Tout à coup, Paul aperçoit Al Carbone. Il est avec un autre homme. Ils cherchent le professeur Micron.

— Je vais le dire à un policier, pense Paul.

— Monsieur, monsieur. Arrêtez cet homme ! dit Paul au policier. C'est Al Carbone.

— Al Carbone, le grand bandit* ! Mais, c'est impossible ! répond le policier.

— Si, si, je vous le dis. Je l'ai vu. C'est lui ! dit Paul. Regardez-le !

Le policier regarde le visage d'Aп Carbone.

— Al Carbone n'a pas de moustache, dit-il.

— Ce n'est pas une vraie moustache.

— Il ne porte pas de lunettes.

— Si, mais il ne les met pas souvent.

— D'habitude, il a une barbe.

— Il s'est rasé. Mais, si vous regardez dans sa poche, vous trouverez son pistolet*.

— D'accord, j'y vais, dit le policier.