St Jean Cassien a` Marseille

Il y avait plusieurs monaste`res dans les Gaules, particulie`rement en Provence. Cassien s’y est retire~ vers l’an 409. Ayant e~te~ ordonne~ pre=tre, il a fonde~ deux monasteres a` Marseille: un d’homme et un de filles. On dit qu’il a eu sous lui jusqu’a` cinq mille moines. Il est fondateur de la ce~le`bre abbaye de St Victor de Marseille.

Vers l’an 420 il a e~crit les institutions monastiques sur la discipline qu’il avait vu pratiquer en Orient et qu’il avait introduit dans les couvents fonde~s. Dans ses livres il de~crit l’ordre des prie`res du soir et de la nuit. Les moines d’Egypt ne s’assemblaient que pour les ve=pres et le nocturne. Les autres s’assemblaient aussi pour tierce, sexte et none. Il dit que l’heure de prime avait commence~ de son temps et dans son monaste`re de Bethle~em pour marquer le commencement du travail de la journe~e. Cassien traite aussi de la manie`re de combattre les huit vices capitaux: la gourmandise, l’impurete~, l’avarice, la cole`re, la tristesse, l’ennui ou la paresse, la vanite~ et l’orgueil.

Vers l’an 423 il a compose~ les premie`res dix confe~rences. Deux ans apre`s il en a compose~ sept autres qu’il a adresse~ a` St Honorat abbe~ de Le~rins. Vers l’an 428 Cassien a e~crit encore sept confe~rences qu’il a adresse~ a` quatre moines des i=les de Marseille.

Texte № 8.

Les arbres du paradis

Dieu a fait la terre et le ciel, mais aucun arbre, aucune herbe n’a pousse~, car le Seigneur n’a pas encore fait pleuvoir et il n’y a pas d’homme pour travailler le sol.

Alors Dieu forme l’homme avec la poussie`re du sol. Il souffle sur lui et lui donne la vie.

Puis le Seigneur plante un jardin. Il y met l’homme qu’il a forme~.

Il fait pousser toutes sortes d’arbres beaux a` voir, aux fruits bons a` manger, et au milieu – l’arbre de vie et l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

Il demande a` l’homme de cultiver ce jardin et de le garder. Puis il lui donne cet ordre: “Tu peux manger les fruits de tous les arbres; mais pas ceux de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Le jour ou` tu en mangeras, tu mourras”.

(Gene`se 2. 4 – 17)//.

Texte № 9.

Le veau d’or

Dieu fait alliance avec Israe/l. Le Seigneur descend au sommet du Sinai. Il dit:

- Je suis le Seigneur ton Dieu, c’est moi qui t’a fait sortir d’Egypte.

- Tu n’adoreras pas d’autres dieux que moi.

- Tu ne fabriqueras aucune idole, tu n’adoreras pas les statues.

Le peuple voit que Moi/se ne redescend pas de la montagne. Il demande a` Aaron: “Fais-nous un dieu qui marche devant nous.” Aaron leur re~pond: “Prenez les bijoux en or de vos femmes, de vos fils et de vos filles et apportez-les-moi.” Tous apportent leur or. Aaron fait une statue de veau.

Alors ils s’e~crient: “Voici notre dieu, qui nous a fait venir d’Egypte jusqu’ici.” Aaron construit un autel face a` la statue. Il dit: ”Demain nous fe=terons notre dieu.” Le lendemain donc les Israe/lites apportent des ani maux pour les offrir a` leur dieu. Ils s’assoient pour manger et pour boire. La fe=te commence.

Dieu dit alors a` Moi/se: “Descends vite, car le peuple que tu as fait sortir d’Egypte a de~ja` commence~ a` de~sobe~i/r. Il a fait un veau d’or. Il l’a dore~ et lui offre des sacrifices en disant: Voici ton dieu, Israe/l, il t’a fait sortir d’Egypte”. Dieu dit encore: “Ce peuple a la te=te dure”.

Moi/se descend de la montagne. Il tient dans ses mains la loi, e~crite par Dieu sur deux tablettes de pierre. Moi/se voit le veau et des gens qui dansent. Il jette les tablettes de la loi et elles se cassent. Puis il prend la statue, la bru=le, en fait de la poussie`re, la me~lange a` de l’eau et la fait boire au peuple.

Sur la prie`re de Moi/se, le Seigneur renonce a` les exterminer dans sa cole`re.

(Exode 3. 2/1-34)

Texte № 10.