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4)Il reviendra à Moscou dans deux jours.

5)Donnez-moi ce livre pour une semaine.

6)Cette ville se trouve en France.

6.Замените точки наречием или местоимением en, у. Переведите предложения на русский язык:

1) Votre ami, va-t-il а l’Institut? Oui, il... va.

2) Quand reviendrez-vous de Moscou? Nous ... reviendrons dans trois jours. 3) Etes-vous content de votre voyage? Oui, j’ ... suis content.

4) Pensez-vous à vos amis? Oui, j’ ... pense.

7.Ответьте на вопросы к тексту:

a)Pourquoi y a-t-il les discussions autour de Wikipédia?

b)Quels sont les désavantages de cette encyclopédie?

c)Exprimez votre avis concernant cette source d’information.

8. Перескажите текст на французском языке.

Модуль 8

Задание 1. Прочитайте и переведите текст. Задание 2. Составьте постатейный словарь.

Задание 3. Выпишите из текста интернациональные слова.

LES PROBLÈMES DE LA JEUNESSE

On dit que la jeunesse est la meilleure période de la vie, que la jeunesse signifie le romantisme, l’amour, les nouvelles découvertes etc. Mais en même temps c’est une période assez difficile, car il faut prendre d'importantes décisions qui vont influencer votre vie. Notre époque n‘est pas très facile même pour les adultes, mais elle est encore plus dure pour les jeunes qui doivent trouver leur place dans la société, ils voudraient non seulement s’adapter mais aussi être certains de leur situation dans cinq, dix ou vingt ans. Pour l’avenir il faut avoir un bon travail et pour l’obtenir il faut être instruit. A la fin de l’enseignement secondaire tout jeune homme ou jeune fille choisit un établissement de l’enseignement supérieur ou trouve un travail s'il ne veut pas poursuivre ses études. En projetant votre avenir vous devez toujours penser à vos chances d’être embauché après la fin des études. Même pendant les études vous avez besoin d’argent de poche. Vos parents vous assurent probablement un logement, la nourriture et les vêtements dont vous avez besoin, mais à part cela vous voulez être

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indépendant quant à vos goûts et plaisirs qui ne sont pas payés par votre père ou votre mère. Il faut trouver un travail pour payer les vêtements à la mode, les cassettes, les livres et les hobbies. Pour les jeunes sans spécialisation cela est assez difficile. Vous avez de la chance si vous avez un domaine de prédilection. Par exemple si vous êtes doué en mathématiques ou en français, vous avez toujours la possibilité de donner des leçons particulières. Les problèmes psychologiques peuvent être plus compliqués pour les jeunes que les problèmes financiers. "Personne ne me comprend" est un problème typique des jeunes. D’habitude les parents vous voient comme de petits enfants tandis que vous vous croyez déjà presque adultes. L’adolescence est le temps du premier amour. C’est magnifique sans doute, mais il n’est pas toujours heureux et cela complique la vie des jeunes. Les meilleurs amis ne restent pas toujours les mêmes, ils s’éloignent tout simplement quand ils commencent à mieux comprendre leur propre personnalité. On voit ainsi qu’être jeune aujourd'hui n’est pas facile, d’ailleurs, ça l'a toujours été. Mais on n'a qu’une jeunesse et des choses magnifiques peuvent vous arriver quand vous êtes jeune. Donc il vaut mieux en jouir. Les étapes de cette période instable sont pourtant vraiment importantes pour la formation de la future personnalité. Et les adolescents ont besoin de l’aide des adultes. Pourtant, ce soutien est souvent absent car les adultes ne sont pas suffisamment prévenant et attentifs avec les jeunes. Ces problèmes primaires ont comme conséquences l’augmentation du nombre de suicides, la quantité d'adolescents qui se droguent ou boivent.

Задание 4. Выполните послетекстовые задания.

1.Выпишите из текста пять словосочетаний на французском языке, состоящих из существительных и прилагательных. Составьте с ними свои предложения и запишите их.

2.Выпишите из текста пять глаголов, поставьте их в форму инфинитива. Составьте предложения с этими глаголами и переведите их на русский язык.

3.Выпишите из текста примеры:

a) указательных местоимений; b) относительных местоимений; c) наречий;

d) слитных и партитивных артиклей.

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4.Выпишите из текста предложения, содержащие: a) усилительные обороты;

b) безличные конструкции;

c) причастия и причастные обороты; d) инфинитивы;

e) сказуемые в страдательном залоге.

5.Выпишите из текста три предложения, стоящих в отрицательной форме. Поставьте их в утвердительную и вопросительную формы.

6.Выпишите из текста два условных предложения и переведите их.

7.Ответьте на вопросы:

1)Voudriez-vous faire les études supérieures? Où? Pourquoi?

2)Est-il facile de gagner l’argent de poche pour un adolescent?

3)Avez-vous jamais essayé de trouver un travail?

4)Est-ce que vous comprenez toujours vos parents?

5)Quelles sont les raisons de votre désaccord, mésentente avec eux?

6)Vous avez le même ami qu’il y a cinq ans?

7)Passez-vous beaucoup de temps avec vos amis? Qu’est-ce que vous faites ensemble?

8)Comment choisissez-vous les amis?

9)Voudriez-vous avoir plus d’argent? Comment pourriez-vous le faire?

10)Est-ce que vous projetez déjà votre avenir?

8. Расскажите, какие проблемы, связанные с жизнью молодых людей, имеют отношение к вам или к вашим друзьям и какие пути их решения вы можете предложить.

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РАЗДЕЛ III Тексты для аннотирования

1. ÉCONOMIE DE LA RUSSIE Histoire économique moderne

(Chapitre I)

La Russie sous Eltsine: Une transition violente

Deux modèles de transition

La transition vers l'économie de marché est apparue inéluctable pour la Fédération russe née fin 1991. Deux approches économistes s'opposaient vis-à-vis des modalités de cette transition:

D'une part, les partisans d'une thérapie de choc, qui prônaient la libéralisation rapide des prix, du commerce, des flux de capitaux, des programmes de stabilisation de l'inflation et des privatisations rapides et massives. Cette école est représentée par l'économiste américain Jeffrey Sachs.

D'autre part, les institutionnalistes ou «gradualistes», prônant une transition plus progressive, qui libéraliserait l'économie et privatiserait le secteur public qu'à mesure que les institutions étatiques (justice, autorité anti-corruption, conseil de la concurrence) nécessaires au bon fonctionnement des marchés se développeraient.

Appuyés par les instances internationales (FMI, BERD, etc.), les partisans de la «thérapie de choc» (Jeffrey Sachs), l'emportèrent. À partir de 1992, la Russie privatise massivement, la thérapie de choc étant mise en œuvre de façon complète à partir de 1994: à cette époque, plus de 50 % du secteur public (112 625 entreprises d'État) est privatisée.

Conséquences de la thérapie de choc

Dans un contexte de privatisations hâtives et d'inflation persistante, la transition s'est d'abord traduite par une quasi-division par deux du produit intérieur brut, ce qui a fait naître des controverses sur le rôle joué par le Fonds monétaire international (FMI).

Le chômage, qui s'élevait à moins de 0,1 % de la population active au début des années 1990, a grimpé à 0,8 % en 1992 et jusqu'à 7,5 % en 1994, quatre fois plus vite qu'en Biélorussie (0,5 % en 1992 et 2,1 % en 1994), qui a adopté une méthode plus graduelle de libéralisation.

Le niveau d’inégalité en Russie est devenu comparable à celui des sociétés latino-américaines. Des oligarques proches du clan Eltsine, comme Boris Berezovski

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se sont enrichis considérablement. Ceux qui ont bénéficié des largesses de l'État ont fait de gros efforts pour assurer la réélection du président

Dans le même temps, souligne une étude comparative entre pays postcommunistes du Lancet (2009), le taux de mortalité augmenta quatre fois plus vite en

Russie qu'en Biélorussie. L'étude constate une corrélation entre les privatisations massives et rapides et l'augmentation du chômage, et entre celle-ci et l'augmentation des taux de mortalité. Elle attribue ainsi une augmentation de plus de 18 % de la mortalité en Russie attribuable aux privatisations massives (et au chômage conséquent, menant entre autres à un accès difficile aux soins, à l'augmentation de l'alcoolisme et de comportements alcooliques dangereux - ingestion de substances toxiques - etc.) ; tandis qu'en Biélorussie, l'augmentation du taux de mortalité attribuable aux privatisations, plus progressives, aurait été de 7,7 %. D'après l'Unicef, la proportion d'enfants russes vivant dans la pauvreté dépasse les 75 % en 1997.

La dépression économique a culminé avec la crise financière de 1998, marquée une dévaluation brutale du rouble et un défaut sur la dette russe (les GKO notamment). En raison de l'hyperinflation, 70 % des produits industriels et agricoles sont échangés sur la base du troc. Le PIB chute de 47 % en cinq ans et la population russe diminue d’un million et demi d’habitants.

Pour le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz, la thérapie de choc a été une grave erreur. «Les privatisations ont été réalisées avant d’avoir mis en place le cadre juridique et institutionnel nécessaire. L’argument du FMI était que des droits de propriété sont essentiels pour l’efficacité d’une économie. Mais rien ne s’est déroulé selon ce scénario. Les privatisations ont accru les possibilités de pillage et les raisons de piller au lieu de réinvestir dans l’avenir du pays. L’absence de lois assurant une bonne gouvernance d’entreprise a incité ceux qui parvenaient à prendre le contrôle d’une firme à voler les actionnaires, en pillant les actifs des entreprises».

2. ÉCONOMIE DE LA RUSSIE Histoire économique moderne

(Chapitre II)

La reprise économique de la Russie sous Vladimir Poutine et actuelle

Entre 1999 et 2005, la Russie a connu une croissance économique moyenne supérieure à 6,7 %. Grâce aux prix de plus en plus élevés de l'énergie qui assure une rente en devise, la demande intérieure se développe rapidement et une croissance du PIB de l'ordre de 6 à 8 % par an se maintient jusqu'en 2008. Grâce à une politique de

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rente pétrolière, Poutine a largement amélioré le niveau de vie de la population russe, mais également placé le budget de l'état dans une dépendance sévère du prix des matières premières. En 2014, pour disposer d'un budget à l'équilibre, le gouvernement doit profiter d'un prix du pétrole aux alentours des 100 dollars le baril. Selon Jacques Sapir, toutefois, le rebond économique après la crise de 1998 serait dû à une politique volontariste (dévaluation, blocage des prix nominaux du transport et de l'énergie, efficacité croissante du contrôle des mouvements de capitaux) plus qu'à la hausse du prix des hydrocarbures.

En 2007, le FMI tablait sur le maintien de la croissance russe dans les années à venir. Cependant, la crise économique mondiale née aux États-Unis en 2008, a entraîné une courte période de récession (-7,8 % en 2009), avant un retour de la croissance l'année suivante (+4,5 % en 2010) qui s'effrite à partir de 2013.

En 2014, la Russie connait une crise économique sérieuse résultante de la faiblesse du prix des matières premières, source de revenu vitale pour le pays et des sanctions de l'Union Européenne et des États-Unis contre la politique russe en Ukraine. Sur l'année, le pays connait une récession de 8 %, une inflation de 10 % une chute de sa monnaie de près de 40 %. La chute de la monnaie s'est effectuée malgré l'utilisation par la banque centrale russe de près de 20 % de ses réserves de change. Dans le même temps, la hausse très forte des taux d'intérêt, atteignant les 12 %, destinée à freiner l'inflation, handicape fortement les projets d'investissements publics et privés.

Une des difficultés pour les entreprises russes est que leurs dettes sont libellées en dollars, et se sont donc fortement accrues avec la chute du rouble. Avec les sanctions qui les empêche de chercher des crédits en occident, et la difficulté pour trouver des marchés de substitution en orient, certaines grandes entreprises se tournent vers l'État russe pour trouver des crédits. Ainsi, fin 2014, Rosneft a demandé

44 milliards de dollars au Kremlin.

En 2015, la récession se durcit, pour globalement les mêmes raisons que l'année précédente. La monnaie a chuté lourdement tout au long de l'année, perdant environ 20 % de sa valeur par rapport au dollar et dépassant les 80 roubles pour un euro. Ceci alimente une inflation à deux chiffres, empêchant la banque centrale de baisser son taux directeur pour soutenir l'économie. Durant l'année, pour faire face au 2,8 % de baisse du PIB, l'état a procédé à des coupes importantes dans les administrations et le secteur de la santé. Les trois moteurs de la croissance économique sont à l'arrêt, que ce soit les exportations, la consommation des ménages ou les investissements privés ou publics. Les revenus réels de la population chute d'environ 10 % entre 2014 et 2018.

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3. AUTOMOBILE

Une automobile ou, plus précisément, une voiture automobile (l'abréviation populaire en «voiture» est assez courante même si ce terme peut désigner de nombreux types de véhicules qui ne sont pas tous motorisés) est un «véhicule automobile à roues propulsé par un moteur et destiné au transport terrestre de personnes, de leurs bagages et de petits objet».

L'automobile est un moyen de transport privé parmi les plus répandus. Sa capacité est généralement de deux à cinq personnes, mais peut varier de une à neuf places.

L'usage limite l'emploi du terme automobile aux véhicules possédant quatre roues, de dimensions inférieures à celle des autobus et des camions, mais englobe parfois les camionnettes. Bien qu'étant des «véhicules automobiles», les motocyclettes ne sont pas habituellement classées dans cette catégorie.

Le terme «automobile» est à l'origine un adjectif issu de la concaténation d'un préfixe grec, αυτός (soi-même), et d'un suffixe latin, mobilis (mobile). Il a été créé lors de l'invention des premières «voitures sans chevaux» car elles étaient munies d'un moteur avec source d'énergie embarquée alors que les autres «voitures», diligences, calèches, carrioles, chariots et autres véhicules terrestres étaient mus par des animaux de trait (généralement des chevaux (hippomobiles) ou des bœufs).

Le substantif «automobile» est attesté vers 1890, mais son genre, aujourd'hui seulement féminin, est longtemps resté pour les linguistes un sujet ouvert. L'Académie française s'est prononcée dès 1901 pour le genre féminin, mais la polémique ne s'est éteinte que bien après, le masculin étant attesté ponctuellement jusqu'en 1944.

Le terme très majoritairement utilisé en France pour désigner une automobile est «voiture», nettement plus rarement «auto». Quasiment jamais «automobile» qui apparaît comme désuet. En raison de sa large diffusion, et de son usage dans les milieux les plus variés, l'automobile est aujourd'hui appelée par de nombreux noms, familiers ou argotiques comme auto, bagnole, tacot ainsi que caisse, tire, guimbarde, chignole, charrette en Europe ainsi que minoune en Amérique du Nord francophone.

À noter que char est un terme utilisé en français canadien et que ce n'est pas un anglicisme.

Technique

Le principe de l'automobile consiste à placer sur un châssis roulant un groupe motopropulseur et tous les accessoires nécessaires à son fonctionnement. Ces

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éléments sont contrôlés par le conducteur via des commandes, le plus souvent sous la forme d'un volant et de pédales.

Un châssis supporte et réunit tous les composants de l'automobile. Le châssis est monté sur quatre roues, dont deux sont directrices, permettant sa mobilité. Des suspensions réalisent quant à elles une liaison élastique entre le châssis et les roues. Une carrosserie, en partie vitrée, constituant un habitacle fermé muni de sièges, permet le transport de personnes assises, par tout temps.

Les automobiles sont généralement propulsées par un moteur à combustion interne, mais un ou plusieurs moteurs électriques peuvent également fonctionner de concert avec le moteur thermique, voire le remplacer. La puissance mécanique fournie par le moteur est transmise aux roues par l'intermédiaire des organes de transmission dont une boîte de vitesses. Un réservoir permet le stockage du carburant nécessaire au fonctionnement du moteur thermique, tandis qu'une batterie, rechargée par un alternateur entrainé par le moteur, alimente en électricité tous les organes et accessoires le nécessitant.

Les instruments de contrôle et les commandes tels que le volant, les pédales, l'indicateur de vitesse ou le tachymètre, permettent la conduite de l'automobile. Enfin, les éléments de confort (chauffage, ventilation, climatisation, autoradio, etc.) et de sécurité (éclairage, ABS, etc.) sont des accessoires en nombre toujours croissant.

4. AUTOMOBILE. HISTOIRE ET EVOLUTIONS TECHNIQUES

Le premier véhicule automobile fonctionnel a été inventé en 1769 par Nicolas Joseph Cugnot sous le nom de fardier de Cugnot mais il faut attendre la deuxième moitié du XIXe siècle et les progrès liés à la révolution industrielle pour que les véhicules automobiles personnels se développent et prennent finalement leur nom actuel d'automobile. La naissance de l'automobile s'est faite par l'adaptation d'une machine à vapeur sur un châssis autonome mais des problèmes techniques et sociaux ont retardé son développement. L'encombrement de la chaudière, les matériaux inadaptés aux hautes pressions et les châssis supportant mal les vibrations furent les principaux obstacles techniques et la dangerosité perçue et réelle de ces engins sur les routes à l'époque a conduit à des législations contraignantes, comme le Locomotive Act au Royaume-Uni.

L'aventure automobile a commencé dans la vallée d'Aoste (Italie), où les premières expériences réussies ont eu lieu en 1864. Ce fut Innocent Manzetti d'Aoste qui réalisa une voiture à vapeur qui pouvait circuler le long des rues. Les journaux d'Aoste et de Turin en parlèrent entre 1869 et 1870.

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En France, les premières automobiles produites et commercialisées sont à vapeur (L'Obéissante d'Amédée Bollée en 1873) et les premiers prototypes utilisant les nouveaux moteurs à explosion moins encombrants au milieu des années 1880 sous l'impulsion d'un ingénieur français Édouard Delamare-Deboutteville et d'un ingénieur allemand Gottlieb Daimler. En 1881, Charles Jeantaud sort sa première voiture automobile électrique, équipée de batteries Faure (ou accumulateurs), la Tilbury.

Très rapidement ce genre de prototypes a connu le succès grâce à d'autres réalisateurs et conduit à ce qu'en 1895 environ 350 automobiles circulaient sur le territoire français, contre 75 en Allemagne, et seulement 80 aux États-Unis. En 1900 la France est le premier producteur mondial d’automobiles avec près de 50 % de la production. C'était une époque où on ne parlait pas vraiment de fabricants d'automobiles, mais plutôt de carrossiers car le châssis était acheté séparément.

La Sirène de Henry Bauchet créée en 1899, première voiture avec prise directe, moteur de 5CV à l'avant, 2 cylindres en V, refroidissement par air, transmission sans chaine, boîte de vitesses à pignons baladeurs et prise directe, allumage électrique redécouvert plus tard sous le nom de «Delco».

Le développement des connaissances liées à l'électricité mène à la réalisation des premières voitures électriques : on a donc trois modes de propulsion en concurrence au tournant du XXe siècle. La vapeur est rapidement supplantée et le développement rapide des performances des voitures électriques est stoppé par l'absence de progrès notable dans le stockage de l'énergie, c'est donc le moteur à explosion qui l'emporte sur les autres modes de propulsion. Cette époque est celle de la course à la vitesse, et c'est d'abord la voiture électrique qui s'y illustre (La Jamais contente est la première à franchir la barre des 100 km/h, en 1899) avant d'être supplantée par la voiture à moteur à explosion. C'est aussi la période de naissance des premières compétitions automobiles, telle Paris-Rouen en 1894. L'automobile reste alors un produit de luxe, à l'usage contraignant, utilisé sur des infrastructures totalement inadaptées.

L'histoire de la voiture a fait naître et vivre différents métiers. À ce moment de l'histoire, construire une voiture était une affaire collective dans laquelle carrossiers, mais aussi charrons, serruriers, malletier, selliers-garnisseurs, bourreliers, plaqueurs et peintres étaient impliqués ensemble. Tout était fait sur mesure, des carrosseries qui s'adaptaient aux châssis, en passant par les sièges ou les bagages arrimés à l'arrière pour les premiers voyages.

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Deux facteurs vont contribuer à son développement : le revêtement progressif des routes en ville puis en campagne afin de faciliter l'usage des bicyclettes et des voitures, et le développement de nouvelles méthodes de production (taylorisme, fordisme), qui mènent à la première voiture de grande série, la Ford T. Celle-ci pose définitivement l'empreinte de l'automobile sur la société du XXe siècle. Les innovations se succèdent ensuite, mais sans changement fondamental conceptuel. Les grandes lignes de l'automobile de série actuelle sont tracées par Lancia en 1922 avec la Lambda à carrosserie autoporteuse et suspension avant indépendante,

Chrysler en 1934 avec la Airflow qui introduit l'aérodynamique dans l'automobile de série, Citroën et le développement de la Traction Avant à partir de 1934, puis l'introduction des freins à disque sur la DS en 1955, ou encore par Porsche et la boîte de vitesses à synchroniseurs coniques de la 356.

5. LA FORÊT

Une forêt ou un massif forestier est une étendue boisée, relativement grande, constituée d'un ou plusieurs peuplements d'arbres, arbustes et arbrisseaux (fruticée), et aussi d'autres plantes indigènes associées. Les définitions du terme «forêt» sont nombreuses en fonction des latitudes et des usages.

Divers types de forêts existent; des forêt primaire aux forêts dites urbaines, avec les gradients intermédiaires. Il existe également de nombreux types d'exploitation des forêts (sylviculture, agrosylviculture).

La forêt est aussi un milieu de vie et une source de revenus pour l'être humain : au début du XXe siècle, plus de 500 millions de personnes, dont 150 millions d’autochtones vivent encore en forêt ou à ses abords. Elle abrite une grande richesse écologique.

L'action de l'Homme dans plusieurs régions du monde conduit à une destruction ou une surexploitation des forêts. Cela engendre une importante déforestation qui concerne surtout actuellement les forêts tropicales et dans une moindre mesure la taïga. La moitié des forêts de la planète a été détruite au cours du XXe siècle. Il n'y a pas de gouvernance mondiale des forêts, ni de convention internationale, mais l'ONU a mis en place un forum des Nations unies sur les forêts (FNUF) qui a réuni sa 10e session en 2013 qui envisage notamment un accord juridiquement contraignant sur les forêts et une comptabilisation harmonisée du capital naturel forestier et un éventuel fonds mondial pour les forêts.

La définition du terme de forêt est complexe et sujette à controverses. Elle concerne le dedans, et le dehors de la forêt, son caractère ancien ou non, voire ses

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