- •Introduction
- •Chapitre 1
- •1.1L’apparition du terme.
- •1.2 Les types et différentes définitions du terme.
- •1.3 Les voies d’apparition des faux équivalents.
- •Chapitre 2.
- •2.1. Les « équivalents dits complets faux» et « équivalents dits partiels faux ».
- •2.2. La distribution des faux analogues en fonction des parties du discours
- •2.3. L’interférence des champs sémantiques des faux analogues.
- •Conclusion
Etablissement d’enseignement secondaire
« Ecole №8, ville de Grodno »
Les faux analogues français-russes et les moyens d’éviter les pièges du vocabulaire à l’école secondaire.
Fait par: Martyntchyk Anna,
élève de 10ème classe.
Dirigé par: Astapuk Mikhaïl,
Enseignant de français
de l’école №8.
Grodno 2017
Les faux analogues français-russes et les moyens d’éviter les pièges du vocabulaire à l’école secondaire.
Plan
Introduction
Chapitre 1. Les faux analogues comme phénomène linguistique.
L’apparition du terme.
Les types et différentes définitions du terme.
Les voies d’apparition des faux équivalents.
Chapitre 2. L’analyse comparative et les types d’inadéquation entre les faux analogues russes-français dans vocabulaire scolaire.
2.1. Les « équivalents dits complets faux» et « équivalents dits partiels faux ».
2.2. La distribution des faux analogues en fonction des parties du discours
2.3. L’interférence des champs sémantiques des faux analogues.
Conclusion
Bibliographie
Annexes
Introduction
Cette recherche est consacrée au phénomène linguistique qui devient de plus en plus répandu au XXI-e siècle. Au XXI siècle tout rêvet un caractère international: économie, science, culture. Les rapports sociaux, professionnels, toutes sortes d’échanges entre les peuples deviennent plus actifs, plus fréquents. C’est ce qu’on appelle la globalisation ou la mondialisation, phénomène dont on ne cesse pas de parler ces derniers temps. Du coup, toutes les langues, en particulier, les langues européennes s’enrichissent, le nombre de mots «internationaux» augmente. Ce sont des mots d’origine latine, grecque et surtout d’origine anglaise dont la graphie et la signification sont identique ou similaire. Mais la consonance de ces mots peut être trompeuse. Les langues évoluent et la signification des mots empruntés change, ils acquièrent un autre sens, une autre connotation. Si ce fait n’est pas pris en considération, les erreurs sont inévitables.
Le mot apparu dans la langue emprunteuse perd ses liens sémantiques et acquiert de nouvelles signigications différant de celles de la langue d’origine. Comme exemple on peut citer les mots «figure » et « парад»:
Le mot «figure » (1) [17, 431] qui signifie dans la langue française parlée « visage » est souvent confondu par les russophones avec le mot « фигура », «силуэт» ce qui évidemment n’est pas la même chose.
Il existe des cas contraires où le mot emprunté ne change pas de sens tandis que dans la langue d’origine ce mot devient désuet.
Le mot « парад» en russe signifie « revue, défilé militaire », mais en français il n’est plus employé dans ce sens.
Les mots de cette catégorie se rencontrent assez souvent dans les manuels de français (6-10 classes) et causent beaucoup de difficultés dans l’apprentissage du français à l’école. La compréhension de ces mots par les apprenants n’est pas correcte ce qui s’explique par une certaine similitude graphique, phonétique, grammatical et sémantique. Donc le problème est toujours actuel et exige d’être étudié.
L’objet de notre travail est l’étude du phénomène de la fausse analogie lexicale du français et du russe.
Les faux analogues dépouillés dans les manuels de français de 6-10 classes constituent le sujet de notre étude.
De ce fait découle l’objectif de notre recherche :
Etudier la nature sémantique, graphique de faux analogues afin de trouver les moyens de faciliter l’apprentissage du français et d’éviter les erreurs de leur compréhension.
Pour atteindre cet objectif nous nous sommes posé les tâches suivantes:
Dépouiller dans les manuels de français de 6-10 classes des mots qui sont similaires à ceux en russe par la graphie, la consonance et la sémantique.
Examiner le degré de leur « fausseté » afin d’en dégager les équivalents dits complets faux et les équivalents dits partiels faux.
Distribuer les faux analogues selon leur appartenance à telle ou telle partie du discours
Etablir les changements sémantiques des unités lexicales en question et leur signification acquise en russe (élargissement ou rétrécissement du sens).
Elaborer les recommandations utiles aidant à éviter les pièges du vocabulaire et une série d’exercices en tant que moyen permettant aux apprenants d’identifier la signification correcte de ces mots.
Dans notre recherche il a été utilisé une méthode descriptive et comparative.
Le travail comprend Introduction, 2 Chapitres, Conclusion, Bibliographie et Annexes.
Nous avons examiné 67 mots considérés comme faux analogues tirés des manuels de français de 6-me – 10-me classes. [ 6 ]
