
- •Фонд развития международного университета
- •Ноу средняя образовательная школа «Росинка»
- •Исследовательская работа
- •История русской эмиграции во Франции
- •И французской – в России.
- •Sommaire
- •Introduction
- •1. Les traces de la France en Russie
- •1.1. Les premiers contacts des Fraçais avec des Russes
- •1 .2. Les échanges avec la France sous Pierre le Grand
- •1.3.L'émigration française en Russie au xviiIe siècle
- •1.4. Les entrepreneurs français en Russie au xiXe siècle.
- •1.4.1. Les sociétés franco-russes
- •1.4.2. Les viticulteurs de Chabeau
- •2. Les Russes en France
- •2.1. Etapes de l’émigration russe
- •2.1.1. Causes de l’émigration avant la révolution de 1917
- •2.1.2. L'émigration blanche
- •2.1.3. L’émigration après la deuxième guerre mondiale
- •2.1.4. La troisième vague
- •2.2. La culture russe sur le sol français
- •2.2.1. Ivan Serguiévitch Tourgueniev
- •2.2.2. La gloire russe à l'Opéra de Paris
- •2.2.3. Marc Chagall
- •Conclusion
- •Bibliographie
- •Annexe 1 Histoire de l’émigration française en Russie История французской эмиграции в России
1 .2. Les échanges avec la France sous Pierre le Grand
La Russie sortit de son isolement avec le tsar Pierre le Grand. Plein d’admiration pour la civilisation occidentale, Pierre le Grand résolut de l’imposer à son impire. Pour cela, il fallait transformer intérieurement le pays et percer deux fenêtres, l’une sur la Baltique et l’autre sur la mer Noire.
Beaucoup de Français arrivèrent à l'époque de Pierre le Grand en Russie. Ils servirent dans la marine, travaillé dans l'industrie et les arts. . Il y avait un oukase des tsars loan et Pierre, datant de 1689 et permettant aux huguenots français d'arriver librement en Russie. Cela était dû peut-être à l'influence des protestants anglais et allemands, habitant en Russie depuis longtemps, et à la méfiance des autorités ortodoxes envers le catholicisme. Selon Voltaire, un tiers des régiments Semionovsky et Préobragénsky était composé de calvinistes français. Mais ce point de vue est contesté par des historiens.
Pierre le Grand, dont le but était d ‘ « européaniser » rapidement la Russie, fit, lui aussi, des efforts pour la faire connaître dans les pays de l’Europe de l’ Ouest : il ordonna, par exemple, l’édition de livres en langues européennes pour mieux expliquer l’Etat russe et les réformes que lui-même entreprenait. En 1715 , il se rendit personnellement en France, rencontra Philippe d’Orléans, Mme de Maintenon et apporta de sa propre main des corrections sur les cartes de Russie de l’Académie des sciences dont il fut élu membre.
Lors de son voyage à Paris, Pierre le Grand avait rêvé de marier sa fille Elisabeth au futur roi Louis XV. Mais celui-ci n’avait que 7 ans et Elisabeth en avait 5. Bien sûr que les enfants étaient-ils trop jeunes. Mais c’est bien le trait de caractère un peu surréaliste des Russes, très semblable au caractère français et qui rapproche beaucoup les deux pays.
Le règne d’Elisabeth fut une période d’influence française en Russie. Il n’y avait plus d’intermédiaires entre les deux pays, la France assumait son rôle de représentant de la civilisation européenne en Russie, des savants français siègeaient à l' Académie des sciences de Russie, des peintres français enseignaient à l’ Académie des beaux-arts, les règles d’etiquette de la cour de Versailles étaient imposées à Saint- Pétersbourg par Elisabeth. A son exemple, la cour et la haute société russe adoptèrent la mode française. Chaque famille noble eut son précepteur français, de sorte que la langue française fut la langue de toute la société polie.
Le principal courant de l'émigration française, surtout ceux qui portaient des noms illustres et avaient occupé une position importante auprès de l'ancienne cour, s'était dirigé sur Saint-Pétersbourg. Ils commencèrent à peupler un quartier à Pétersbourg dans l'île Vassilievsky, connu sous le nom de «Французская слобода». Ceux qui dominaient à Moscou, c'étaient des émigrés pauvres, ceux que la dureté des temps obligeait d'embrasser la carrière de précepteur, de bibliothécaire, de secrétaire dans les familles nobles. Ceux qui étaient à Moscou, fréquentaient la paroisse Saint-Louis, qui existe jusqu'à nos jours. On peut découvrir beaucoup de noms français sur les vieilles inscriptions tombales du cimetière Védensky, à l’époque le cimetière des étrangers. Par leurs alliances avec des familles russes à la deuxième et troisième génération ils se sont fondus avec la société russe.