Corrigés - a l’écoute de la radio française

Séquence 1

Enregistrement 1.

Bilan : 30 + 10 (orthographe, morphosyntaxe) = 40 points

1. (6 points)

Pierre Antilogus est journaliste, écrivain, scénariste.

Philippe Trétiack est grand reporter à Elle, il écrit régulièrement, il est également écrivain.

2. (1 point) Leur dernier livre est consacré à la mode.

3. (1 point) Ils travaillent ensemble depuis des années.

4. (4 points) Ils essaient d’observer la société française moderne pour raconter les menaces qui y pèsent.

5. (6 points) D’abord, ils essaient d’écrire des livres drôles. Ce qui leur plaît aussi c’est le côté catastrophiste, c’est-à-dire, ils partent d’une petite idée, par exemple la mode, et ils en font une catastrophe.

6. (4 points) Oui, tout à fait, ils choisissent un sujet futile, la mode, ils s’en moquent, mais ils montrent qu’elle peut constituer une menace pour la société.

7. (2 points) Il en parle pour montrer les menaces de la mode.

8. (4 points) La mode veut que tout le monde soit habillé pareil. L’uniformité des vêtements peut aboutir à l’uniformité des esprits.

9. (2 points) Grave mode.

Enregistrement 2.

Bilan : 30 + 10 (orthographe, morphosyntaxe) = 40 points

1. Selon P.M., on a l’impression qu’on devient en quelque sorte la marque qu’on porte. P.A. pense qu’aujourd’hui un logo vaut tous les discours, il montre votre appartenance, il suffit presque à se définir : on n’a plus besoin de parler, on n’a plus besoin de communiquer autrement que par son image. D’après Ph.T., on pense qu’un logo peut ouvrir une porte, faire adhérer à un certain nombre de qualités. (9 points)

2. C’est une invention des auteurs : ils poussent leur idée jusqu’à l’absurde pour montrer que le vêtelangue permettra d’exprimer sa personne et ses désirs uniquement par ses vêtements sans recours à la langue humaine. (4 points)

3. Il s’y cache une idée de qualité, les gens ont l’impression que le logo qu’ils portent leur transfère ces qualités. (4 points)

4. Pour P.A., selon les marques, les idées avancées sont : on est rapide, léger, fort. Ph.T. reformule ces idées de la façon suivante : légèreté, modernité, mouvement, puissance, séduction. (5 points)

5. Plusieurs milliers de logos, les Américains en voient dix mille par jour. (2 points)

6. Celui qui investit le plus d’argent. (1 point)

7. Derrière un logo il se cache l’argent et le pouvoir. (2 points)

8. Un logo est une espèce de potion magique parce qu’on croit qu’il peut ouvrir des portes et permettre d’adhérer à un certain nombre de qualités. (3 points)

Enregistrement 3. Exercice créatif : voir la transcription.

Sondage Les adolescents dans la société française

Analyse des résultats

• Les adolescents semblent plutôt à l’aise dans la société française actuelle. 90 % des 18-25 ans se sentent bien dans la société française (mais seulement 20% s’y sentent " très bien "). Ce satisfecit global, même s’il est un peu mou, s’accompagne d’un faible désir de changement : 13% seulement des jeunes estiment que la société française devrait être " radicalement changée " et 21% " réformée sur l’essentiel " ; 66% ne souhaitant que des retouches sans toucher à l’essentiel, voire aucun changement. Toutefois, cette situation " peu révolutionnaire " n’empêche pas les jeunes d’être très critiques sur certains aspects de la société.

• L’argent obtient un double score. D’une part, les jeunes se disent « intéressés par l'argent » (58%), mais d’autre part, l’argent (37%) est moyennement valorisé en tant que facteur/paramètre de réussite.

• Malgré les reproches qu’ils font à la société, les jeunes ne souhaitent pas la changer radicalement. En se disant « révoltés » (52%) et donc ayant un regard critique sur certains aspects de la société française, notamment « le chômage et l’instabilité de l’emploi » (70%), « le racisme » (44%), « les inégalités sociales » (37%), seul 9% sont prêts à « defendre une grande cause ».

• La majorité des jeunes (71%) ne voit qu’une action citoyenne efficace : celle de voter. Cela montre que malgré les reproches qu’ils font à la société les jeunes ne souhaitent pas la changer radicalement.

• Les 15-24 ans ne se retrouvent pas dans l’image des jeunes telle qu’elle est donnée par les médias : ils le disent très fortement, à 80%. Sans doute ne se sentent-ils pas représentés, sans doute aussi la société n’accorde-t-elle pas assez d’attention à ce que pense cette génération.

Compréhension orale

Enregistrement 4.

Bilan : 22 + 10 (orthographe, morphosyntaxe) = 32 points.

1. (3 points) Il y a 22 ans elle a lancé l’école du cirque qu’elle continue à diriger actuellement.

2. (2 points) Elle voulait ouvrir une formation aux jeunes qui n’appartenaient pas au cirque par leur naissance. (étaient extérieurs au milieu de cirque)

3. (2 points) En 22 ans l’école a formé 2000 artistes, sur ce nombre il y a 200 enfants de la balle.

4. (2 points) L’école présente ses élèves : il y a un spectacle.

5. (2 points) Elle pense que cela peut faire perdre toute indépendance.

6. (1 point) Il y en a trois.