
- •1. План изучения темы l’objet d’études de la lexicologie.
- •2. План изучения темы Les problèmes essentiels des études lexicologiques.
- •5. План изучения темы Les différents types de sens.
- •6. План изучения темы Le sens étymologique. Les mots motivés et non-motivés
- •7. План изучения темы La caractéristique phonétique des mots en français moderne.
- •8. План изучения темы Caractéristique grammaticale du mot en français moderne.
- •9. План изучения темы l'identité du mot. Les caractères particuliers du mot français.
- •10. План изучения темы Sources d'enrichissement du vocabulaire français.
- •11. L’évolution sémantique. Les mécanismes de l’évolution sémantique
- •12. План изучения темы La polysémie et la monosémie du mot.
- •13. План изучения темы La formation (la dérivation formelle) des mots
- •14. План изучения темы Formation des groupements phraséologiques
- •15. План изучения темы. Les emprunts aux autres idiomes.
- •16. План изучения темы Le fonds usuel du vocabulaire. La formation de la langue nationale française. La différenciation territoriale du lexique.
- •18. План изучения темы. Les éléments nouvraux et archaïques dans la langue.
- •19. План изучения темы Caractères systémiques du lexique. Les séries lexicales du français moderne. Les synonymes.
- •21. План изучения темы La lexicographie. Les types de dictionnaires,
Опорные конспекты лекций
1. План изучения темы l’objet d’études de la lexicologie.
1. Introduction.. L’objet d’études de la lexicologie.
2. Différentes branches de la lexicologie.
3. La coopération de la lexicologie.avec d’autres branches de la linguistique.
Le terme «lexicologie», de provenance grecque, se compose de deux racines : «lexic(o)» de «lexikon» - « lexique » et «logie» de «logos» - «étude». La lexicologie a pour objet d'étude le vocabulaire, les mots et de leurs équivalents considérés dans leur développement et leurs liens réciproques. Le vocabulaire constitue une partie intégrante de la langue. Aucune langue ne peut exister sans mots.
La lexicologie peut être historique et descriptive, elle peut être orientée vers une ou plusieurs langues. La lexicologie historique envisage le développement du vocabulaire d'une langue dès origines jusqu’ à nos jours. Elle profite largement des données de la linguistique comparée.
La lexicologie descriptive s’intéresse au vocabulaire d'une langue. La lexicologie descriptive bénéficie des études typologiques pour décrire les affinités et les différences entre des langues indépendamment des liens de parenté. La lexicologie est une science relativement jeune qui offre au savant un vaste champ d’action avec maintes surprises et découvertes.
Le lien entre la lexicologie et les autres branches de la linguistique. Le système de la langue présente un ensemble d'unités hiérarchisées. On distingue les phonèmes, les morphèmes, les mots, les propositions. Chacun de ces types d'unités constitue ce qu'on appelle un niveau de structure. Ce sont respectivement les niveaux phonologique, morphologique, lexical, syntaxique. Les unités de chaque niveau, en se combinant entre elles, forment les unités du niveau supérieur; elles sont formées, à leur tour, d'unités du niveau inférieur.
La lexicologie étudie les unités du niveau lexical: les mots et leurs équivalents fonctionnels.
La lexicologie se trouve étroitement rattachée à la morphologie et à la syntaxe - ces deux parties de la grammaire. La lexicologie s'unit à la phonétique (phonologie). La pensée de l'homme trouve sa réalisation dans la matière sonore - le français possède son propre système phonique.
La lexicologie est aussi en contact avec la stylistique – qui s’intéresse aux déviations à la norme littéraire, à l'emploi des vocables dans les styles variés de la langue.
Ainsi la lexicologie qui étudie un des niveaux de la langue et représente une discipline autonome ne peut être isolée des autres branches de la linguistique.
2. План изучения темы Les problèmes essentiels des études lexicologiques.
1. Les aspects synchronique et diachronique des études lexicologiques.
2. Le lexique et le vocabulaire.
3. Le rôle des études lexicologiques dans l’enseignement de la langue.
4. Les méthodes d’études lexicologiques.
5. La synchronie et la diachronie.
L’objet d'étude de la lexicologie: la lexicologie a pour objet d'étude le vocabulaire ou le lexique d'une langue, autrement dit l'ensemble des mots et de leurs équivalents considérés dans leur développement et leurs liéns réciproques. Le vocabulaire constitue une partie intégrante de la langue.
La lexicologie peut être historique et descriptive. Ce cours de lexicologie est une étude du vocabulaire du français moderne, considéré comme un phénomène dynamique.
Les aspects synchronique et diachronique des études lexicologiques. L'histoire de la langue nous renseigne sur le rôle des divers moyens de formation dans l'enrichissement du vocabulaire. Une étude diachronique du lexique nous apprend que certains moyens de formation conservent depuis des siècles leur vitalité et leur productivité. Les phénomènes du français moderne tels que la polysémie, l'homonymie, la synonymie et autres ne peuvent être expliqués que par le développement historique du vocabulaire.
Le vocabulaire n'est point une création arbitraire. Le vocabulaire d'une langue se développe selon ses propres lois. L'abondance des homonymes en français en comparaison du russe n'est pas fortuite.
L'approche diachronique permet d'expliquer l'état actuel du vocabulaire, l'approche synchronique aide à révéler les facteurs qui en déterminent le mouvement progressif. Les multiples liens qui s'établissent entre les unités lexicales à une époque donnée créent les conditions linguistiques de l'évolution du vocabulaire. Ainsi la synchronie se rattache intimement à la diachronie.
Le vocabulaire en tant que système. Le vocabulaire n'est pas une agglomération d'éléments disparates, c'est un ensemble d'unités lexicales formant système où tout se tient.
Dans la diachronie les moindres modifications survenues à quelque vocable se font sentir dans d'autres vocables reliés au premier par des liens divers. Les modifications sémantiques d'un mot peuvent se répercuter sur les mots de la même famille.Un mot qui se trouve constamment en voisinage d'un autre mot dans la parole peut subir l'influence sémantique de ce dernier. Tels sont les cas des substantifs pas, point de même que rien, personne, guère qui ont fini par exprimer la négation sous l'influence de ne auquel ils étaient rattachés.
Le système du lexique suppose l'existence d'oppositions. Ces oppositions s'appuient sur des rapports associatifs ou virtuels au niveau de la langue-système. Elles appartiennent au plan paradigmatique. Chaque unité lexicale entretient, en effet, divers rapports associatifs avec les autres unités.
Les rapports systémiques se manifestent non seulement au sein de la langue, mais également dans la parole. Au niveau de la parole les vocables réalisent leur faculté de s'agencer les uns avec les autres selon certainés règles. L'emploi d'un mot avec un autre n'est possible qu'à condition qu'il y ait entre eux un trait sémantique (ou sème) commun. Le caractère systémique du vocabulaire repose sur les rapports paradigmatiques et syntagmatiques qui s'établissent entre les unités lexicales.
Le lien entre la lexicologie et les autres branches de la linguistique. Le système de la langue présente un ensemble d'unités hiérarchisées. Les unités de chaque niveau, en se combinant entre elles, forment les unités du niveau supérieur; elles sont formées, à leur tour, d'unités du niveau inférieur.
La lexicologie étudie les unités du niveau lexical: les mots et leurs équivalents fonctionnels. Comme les mots sont en connexion avec les unités des niveaux immédiatement inférieur et supérieur, la lexicologie se trouve étroitement rattachée à la morphologie et à la syntaxe - ces deux parties de la grammaire. La lexicologie est aussi en contact avec la stylistique. Elle prend en considération l'emploi des vocables dans les styles variés de la langue. La lexicologie se rattache à l'histoire de la langue.
Méthodes d'analyse lexicologique. Une méthode de cognition ne peut être véritablement scientifique qu'à condition de se tourner vers les lois objectives de la réalité. Le développement de la langue, le vocabulaire y compris, s'effectue conformément aux lois dialectiques. L'approche systémique dans les études linguistiques est conforme aux principes dialectiques. La méthode dialectique considère le processus de développement comme un mouvement progressif, ascendant. Avant de devenir un fait de la langue toute innovation occasionnelle doit se perpétuer à l'infini afin d'être assimilée et adoptée parla collectivité linguistique. Ainsi se réalise la loi dialectique du passage de la quantité à la qualité. La méthode dialectique assure la juste compréhension et l'interprétation scientifique des lois qui président au développement du vocabulaire de toute langue vivante.
Toute étude scientifique commence par l'observation des faits, ce qui permet par la suite de procéder à l'analyse et de faire des généralisations. L'observation constitue l'étape empirique de toute recherche.
L'expérience scientifique est une autre méthode générale. Le lexicologue y a recours lorsqu'il soumet les résultats de son analyse à une vérification objective, par exemple, à une espèce d'expertise réalisée par des usagers de la langue.
La méthode statistique est d'une grande importance pour toutes les sciences. Lla méthode statistique permet de créer des dictionnaires de fréquence.
Parmi les méthodes générales appliquées en lexicologie nommons aussi la méthode de modélisation
Pareillement aux autres branches de la linguistique, la lexicologie fait appel aux procédures de segmentation, l'analyse en éléments constituants, l'analyse componentielle, les méthodes distributionnelle, contextuelle et transformationnelle.
Les méthodes spéciales appliquées en lexicologie visent à décrire de façon plus explicite la forme et le contenu des unités lexicales, ainsi que les rapports formels et sémantiques qu'elles entretiennent.
La lexicologie s'occupe des masses de mots qui forment le lexique d'une langue et le stock lexical des individus. Tous les locuteurs qui parlent une même langue partagent une masse d'unités lexicales.
3. План изучения темы. Le mot et la notion. Les mots et les signes.
1. L'unité linguistique sous ses deux aspects : le signifié et le signifiant, la forme et le contenu.
2. Les notions scientifiques et les notions coutumières.
3. Les critères de vérification pour les notions traduites par les mots.
4. Mot vis-à-vis de l'objet dénommé. Expliquez la thèse «Chaque mot généralise».
5. Le schéma de F.de Saussure pour représenter le mot en tant qu'unité linguistique.
6. Les caractères propres à un signe. Signes arbitraires. «Signes» linguistiques.
7. Les fonctions du mot et leur réalisation.
Le mot- unité sémantico-structu relle fondamentale de la langue. Le mot est reconnu comme une des unités fondamentales, l'unité de base. Ch. Bally: «La notion de mot passe généralement pour claire; c'est en réalité une des plus ambiguës qu'on rencontre en linguistique», il propose la notion de sémantème (ou sème) qui serait «un signe exprimant une idée purement lexicale». A. Martinet substitue à la notion de mot celle de «monème» - unité minimale de sens (autonome ou non-autonome).
Il paraît difficile de donner une définition universelle du mot. L. Tcherba a insisté que la notion de « mot en général » n'existe pas. Au début du XXe siècle avec l'étude des idiomes à systèmes inconnus une position centrale a été attribué au morphème Cette conception est incompatible avec la thèse selon laquelle la langue est un instmment de la connaissance de la réalité objective.
Le morphème est pareillement au mot une unité significative de la langue, mais seul le mot peut nommer, désigner en direct les objets et les phénomènes de la réalité.
Le mot est une unité polyfonctionnelle. Il peut remplir fdifférentes fonctions - nominative, significative, communicative, les frontières entre le mot et les autres unités significatives restent ouvertes.
L'asymétrie qui est propre aux unités de la langue en général est particulièrement caractéristique du mot. Cette asymétrie du mot se manifeste visiblement dans la complexité de sa structure sémantique. Le même mot peut rendre des significations différentes. Les significations contiennent des éléments de différents niveaux d'abstraction. Ainsi le mot exprime des significations catégorielles : l'objet, l'action, la qualité. Ces significations sont à la base de la distinction des parties du discours.
Le mot est une réalité psychologique c'est le mots qui permet de mémoriser nos connaissances et de les communiquer. Ainsi le mot est une unité réelle caractérisée par des traits qui lui appartiennent en propre. C'est l'unité structuro-sémantique et dans toutes les langues le mot existe à ses deux niveaux : langue-système et langue - parole.
Le mot (son enveloppe matérielle) et la notion. L'homme pense au moyen de notions qui se combinent en jugements, il communique sa pensée à l'aide de mots qui s'agencent en propositions. Ces notions sont matérialisées sous forme de mots ou d'équivalents de mots. Le mot participe lui-même à la formation de la notion, autant dire que tout mot généralise. / Le mot et la notion présentent une unité dialectique, la connaissance suppose la généralisation des phénomènes isolés, la formation des notions (ou concepts) et des jugements. La notion, le concept fait ressortir les propriétés essentielles des objets. Le mot généralise grâce à sa faculté d'exprimer des notions.
Un mot peut être lié à plusieurs notions et, inversement, la même notion est parfois rendue par des mots différents.
Il faut faire la distinction entre les notions coutumières, et les concepts à valeur scientifique. Le concept scientifique reflète les propriétés essentielles des objets et des phénomènes consciemment dégagés.
Dans son activité journalière l'homme a surtout affaire aux notions coutumières avec des mots d'un emploi commun. Toutes les notions sont vérifiées dans la pratique quotidienne.
Le mot est-il un signe arbitraire ? le mot est souvent conçu comme un signe de l'objet, du phénomène qu'il désigne. Le signe linguistique, selon F. de Saussure, est «.une entité psychique à deux faces. Il insiste sur le caractère arbitraire du signe. En effet, tout signe doit être arbitraire. Dans le schéma saussurien le concept est traîté comme faisant partie de signe arbitraire. Mais le concept représente une généralisation des phénomènes de la réalité et ce terme de généralisation implique un lien réel, c’est pourquoi le mot présente un instrument efficace de la connaissance de la réalité. L'enveloppe matérielle du mot (sons ou graphie) est parfaitement arbitraire à une époque donnée. L'enveloppe sonore du mot et son lien avec le concept sont déterminés historiquement déterminés.
Les fonctions des mots.Le rôle du mot est de servir à la communication des hommes entre eux.. F. de Saussure a privé le signe linguistique de toute matérialité. En tant qu'élément de la communication le mot possède plusieurs fonctions. La grande majorité des vocables est susceptible d'exprimer des notions (ou concepts) ils remplissent la fonction c o g n i t i v e (intellectuelle ou dénotative).
La faculté des mots de nommer, de désigner les objets de la réalité ou leurs propriétés est la fonction référentielle (ou désignative). Certains mots ont une valeur affective, ils servent à traduire les sentiments de l'homme, son attitude, ce sont des mots à fonction émotive (ou affective).
La plupart des mots autonome - mots pleins - ont la faculté d'exprimer des notions et celle de nommer les objets et leurs indices ; tels sont : homme, tête, main ; brave, vigoureux : travailler, penser, etc.
Pour les noms propres de personnes et d'animaux la fonction désignative est prioritaire. V. Aussi des mots-substituts. Les mots autonomes exercent à la fois les fonctions cognitive et émotive rendent des nuances émotionnelles dépréciatives ; bichon, biquet, lapin qui sont des termes d'affection.
Les interjections sont les mots autonomes remplissant uniquement la fonction émotive.
Les mots non-autonomes ou mots-outils sont aussi caractérisés par la fonction cognitive.
Les noms propres sont privés de sens au niveau de la langue-système et ont un sens logico-substantiel au niveau de la parole. Le sens d'un mot est formé de la notion et parfois des « nuances » émotionnelles, les nuances émotionnelles qu'un mot peut prendre dans un contexte déterminé restent en marge de sa signification
4. План изучения темы. La structure sémantique du mot. Le sens grammatical et le sens lexical du mot. Les mots pleins et les mots - outils.
1. Le sens et le signalement.
2. La structure de la signification lexicale.
3. Les mots des registres stylistiques différents.
4. Les classes des mots: classes grammaticales, classes lexicales
5. La fonction nominative réalisée par les mots, au sein de la langue-système et dans la langue-parole.
6. La part du rationnel et de l'émotionnel dans le contenu d'une unité linguistique.
7. Le mot en tant qu'unité polyfonctionnelle.
Le contenu idéal détermine l'emploi du mot avec les autres mots on dira échapper à un danger et réchapper à la mort. L'emploi d'un mot avec les autres mots est aussi conditionné par sa valeur affective. Le vieillard implique le respect le vieux est nuancé défavorablement: un vénérable vieillard et un petit vieux où les adjectifs mettуnt en évidence les nuances émotionnelles respectives.
On assiste souvent à un décalage entre le contenu notionnel d'un mot et son emploi réel. l'adverbe grièvement par son contenu idéal correspond à gravement, mais - grièvement blessé, grièvement atteint
Les mots porteurs d'un contenu notionnel identique, sont à des registres stylistiques différents (cf. : tête et caboche, yeux et mirette, regarder et zyeuter, ciel si firmament, poitrine et gorge). l'emploi régulier d'un mot dans un style déterminé colore le mot d'une nuance émotionnelle, p. ex. - une valeur affective supplémentaire.
On applique le terme «sens» au contenu idéal d'un mot et le terme «signalement» proposé par J. Marouzeau - pour nommer ses particularités d'emploi dû à l'usage ou à son appartenance stylistico-fonctionnelle. Le sens et le signalement constituent la structure de la signification lexicale d'un mot Le sens d'un mot et son signalement sont liés. Leur influence est réciproque.
la signification lexicale subit l'effet de facteurs extralinguistiques et intralinguistiques. Les facteurs extralinguistiques agissent sur le sens, alors que les facteurs intralinguistiques portent avant tout sur le signalement.
Le linguiste allemand J. Trier a élaboré la théorie du « champ lexical »: tout mot n'aurait un sens que par rapport à d'autres mots auxquels il est associé. Mais l'étude du vocabulaire ne peut se borner aux rapports qui s'établissent entre ses unités. Rattaché à un contenu idéal déterminé, orienté vers la réalité objective, le mot possède une autonomie sémantique, un contenu sémantique propre qui conditionne son fonctionnement.
La structure de la signification lexicale est un phénomène linguistique complexe qui dépend de facteurs extralinguistiques et intralinguistiques. Le rôle central dans cette structure appartient à la notion. Dans l'analyse de la signification la linguistique moderne utilise largement les termes «dénotation » et «connotation». La dénotation concerne le contenu cognitif de la signification, alors que la connotation porte sur les éléments d'ordre affectifs et les caractéristiques stylistiques que la signification peut receler facultativement. L'étude de la structure de la signification lexicale au niveau des composants sémantiques minimums appelés «sèmes». Chaque signification peut être représentée comme une combinaison de sèmes formant un «sémantème» (ou «sémème»). A côté des connotations senties et reconnues par toute la collectivité il y a celles contingentes, occasionnelles. Seules les premières sont du ressort du linguiste. Au sein d'un même sémantème on dégage selon le degré d'abstraction les sèmes génériques et les sèmes spécifiques. Les sèmes génériques sont communs à plusieurs vocables sémantiquement apparentés, ils sont intégrants. Les sèmes spécifiques distinguent sémantiquement ces vocables les uns des autres, ils sont différentiels.
On distingue encore les sèmes occasionnels ou potentiels qui peuvent se manifester sporadiquement dans le discours. Il s'ensuit que les sèmes potentiels sont d'importance pour l'évolution sémantique des vocables. Ainsi l'analyse sémique permet de pénétrer la structure profonde de la signification des vocables et de mettre en évidence leurs traits sémantiques différentiels.