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Cours 3 Thème: “l’adjectif “

Plan

1. L’adjectif en tant que partie du discours

2. Catégories grammaticales de l’adjectif

3. Sous-classes lexico-grammaticales des adjectifs

L’adjectif en tant que partie du discours

En tant que partie du discours, l’adjectif est caractérisé par sa valeur sémantique, par ses formes (catégories grammaticales) et par ses fonctions syntaxiques.

  1. La valeur sémantique. L’adjectif exprime la caractéristique d’une substance. Celle-ci peut être caractérisée par ses qualités propres ou par ses relations avec les autres substances. D’ où la distanction de deux grandes sous-classes d’ adjectifs: adjectifs qualificatifs ou qualitatifs (blanc, grand, difficile) et adjectif de relation (métallique, gouvernemental).

Les formes. L’adjectif français possède les catégories du nombre, du genre et du degré de comparaison. Les catégories du nombre sont généralement asémantiques dans les adjectifs français . Seule, la catégorie du degré de comparaison est sémantique, c’est pourquoi elle dépend de la siginification des adjectifs et n’est propre qu’aux seuls adjectifs qualificatifs.

Les fonctions syntaxiques. La fonction primaire de l’adjectif est celle d’épithète, caractéristique non-prédicative : du papier blanc ; une grande maison. Dans cette fonction l’adjectif voisine immédiatement avec le substantif en s’y liant directement, sans aucun autre précédé.

Les fonctions secondaires de l’adjectif sont celles où il remplit les fonctions d’autres parties du discours; notamment, du verbe ou de l’adverbe. Ce sont :

  1. L’attribut (caractéristique prédicative) : Le papier est blanc. Pour remplir cette fonction ,  l’adjectif a besoin d’un verbe-copule qui sert de verbalisateur. Ce groupe formé du verbe-copule et de l’adjectif peut être remplacé par un verbe ayant le même sens :il n’est pas bavard -----il ne bavarde pas ; il est joyeux de cette nouvelle ----il se réjouit de cette nouvelle.

  2. L’épithète en apposition.

Dans ce cas l’adjectif, privé de ses liens immédiats avec le substantif, prend sa valeur semi-prédicative pour exprimer une caractéristique que la substance possède au moment même de l’action.Il est égal à un adverbe : Le paysan répondit, calme et têtu (Zola) (= calmement et entêtement) ou bien à une proposition circonstancielle de cause, de temps, etc.: Le bonhomme, honteux, battait en retraite (Bazin) (= comme il était honteux).

c) Le complément déteminatif : Les enfants dormaient tranquilles.

L’adjectif indique la caractéristique du sujet (ou de l’objet) au moment de l’action. Cette caractéristique devient facilement celle de l’action elle-même, l’adjectif pouvant commuter avec un adverbe:  les enfants dormaient tranquillement.En position postverbale, en l’absence d’accord, l’adjectif se transforme en adverbe : La pluie tombe dru, Elle parle bas, Ils travaillent dur. La constuction est bien répandue en français moderne.

Subordonné à un substantif, l’adjectif peut, à son tour avoir des compléments, introduits par des prépositions : un homme incapable de mentir; un ouvrage difficile à lire.