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Dossier VII : La Temporalité

Les rapports chronologiques :

  1. La simultanéité (deux procès coexistent, se déroulent au même moment)

J'ai travaillé, elle a regardé la télévision.

Je travaillais, elle regardait la télévision.

Quand je suis sorti il pleuvait.

  1. L'antériorité (un procès est marqué comme ayant lieu avant un autre procès)

J'ai travaillé jusqu'à ce qu'elle arrive.

3. La postériorité (un procès est marqué comme ayant lieu après un autre procès)

Je travaillerai après que tu seras parti.

Moyens lexicaux indiquant une chronologie

Antériorité : avant, jusqu'à ce que, jusqu'au moment où, en attendant que, en attendant le moment où, tout à l'heure, quand, d'abord, autrefois, jadis, auparavant, hier, la veille.

Simultanéité: pendant, maintenant, tandis, sur le moment, chaque fois que, lorsque, quand, au fur et à mesure, aussi longtemps que, sur, à ce moment là, vers, aujourd'hui, ce jour-là, alors, longtemps, jamais-toujours, souvent, parfors – quelquefois, de temps en temps, tard – tôt, déjà, encore.

Postériorité: depuis, après, dès que, aussitôt, une fois que, d'un moment à l'autre, bientôt, tout à l'heure, demain, le lendemain, tout à coup, tout d'un coup, tout de suite, soudain, désormais, à partir de, dorénavant, ensuite, puis, enfin.

Exercices d'application:

  1. Determinez pour chaque phrase l'expression temporelle (simultanéité, postériorité, antériorité) :

  1. L'accident est arrivé quand le feu était au rouge.

  2. Nous sommes rentrés pendant que le soleil se couchait.

  3. Depuisx que tu fais la cuisine, il a pris dix kilos.

  4. Jacques parle toujours au moment où Marie a fini de chanter.

  5. Quand les pompiers sont venus, le feu avait déjà progréssé.

  6. Pierre riait aussitôt que nous parlions.

  7. Nous partirons après que ton frère sera guéri.

  8. Il est triste depuis que tu es parti.

  9. Vous irez jouer quand vous aurez fini vos devoirs.

  10. Il a décidé de se mettre au travail depuis que tu lui as parlé.

  11. Son mari est sorti aussitôt qu'il nous a vus.

  1. Idem.

  1. Quand sa mère était partie, l'enfant pleurait.

  2. Je prendrai un bain pendant que tu dormiras.

  3. Il part dès qu'il nous a dit bonjour.

  4. Le bébé a déjà fini son biberon quand sa mère le change.

  5. Il dormait avant que le téléphone ne sonne.

  6. Depuis qu'il habitait la Provence, il n'était plus retourné à Paris.

  7. Son chien aboyait quand il y avait du bruit.

  8. Il est sorti au moment où je suis rentrée.

  9. Je lis après que tout le monde s'est couché.

  10. Au moment où je suis arrivé, Jacques partirait.

  11. Le voleur s'était déjà enfui au moment où la police arrivait.

  1. La simultanéité. Conjuguez le verbe entre parenthèses et exprimez la simultanéité :

  1. Je suis allé me promener quand il (cesser) de pleuvoir.

  2. Paul (rire) aussitôt que nous parlions.

  3. Je lirai pendant que tu (dormir).

  4. Je me suis mis à coudre depuis que je (voir) le prix des vêtements.

  5. Il avait rougi au moment où il (se rendre compte) qu'on le regardait.

  6. Nous (rentrer) pendant que le ciel se couvrait de lourds nuages gris.

  7. Les écoliers seront récompensés lorsqu'ils (recevoir) de bonnes notes, à la fin de la semaine.

  8. Nous reviendrons passer quelques jours avec vous, à la campagne, dès que nous (pouvoir).

  9. Depuis qu'il (être) propriétaire de ce manoir, il ne parlait à personne.

  10. Il (sortir) au moment où je suis entré.

  1. La postériorité. Conjuguez le verbe entre parenthèses et exprimez la postériorité :

  1. Il a perdu toute sa fortune une fois qu'il (rembourser) ses dettes.

  2. Vous (pleurer) après que vous serez aperçu de votre erreur.

  3. Le voleur est entré quand le propriétaire (partir).

  4. L'enfant pleure toujours au moment où sa mère (finir) de chanter.

  5. Jacques passait chez nous dès qu'il (terminer) son travail.

  6. Je lui (apporter) ce livre aussitôt que je l'aurai lu.

  7. Il a senti que quelqu'un était là après qu'il (éteindre).

  8. Nous (partir) au moment où nos amis seront revenus.

  9. Lorsqu'il a éteint la télévision, il (se mettre) à lire.

  10. Je boirai un café après que nous (recevoir) l'appel téléphonique de mon oncle Jean.

  1. L'antériorité. Conjuguez le verbe entre parenthèses et exprimez l'antériorité.

  1. Les enfants (finir) leurs devoirs quand ils prennent un bain.

  2. La nuit sera tombée au moment où ils (atteindre) leur but.

  3. Quand le soleil décline, le berger (rentrer) déjà le bétail.

  4. Tu as pris un apéritif avant que je (être) là.

  5. Les enfants (goûter) déjà quand les parents rentreront.

  6. Avant que nous (vieillir) je veux profiter de la vie.

  7. Elle ne se soignait jamais jusqu'à ce qu'on (être obligé) de l'hospitaliser.

  8. Elle était en train de feuilleter le journal avant que tu l'(interrompre).

  9. Tu resteras dehors jusqu'à ce que tu (retrouver) le calme.

  1. Conjuguez les verbes entre parenthèses.

  1. Quand le repas avait été fini, les enfants (sortir) pour aller jouer.

  2. Elle est arrivée lorsque la fête (commencer).

  3. Les petits avaient joué pendant que les grands (aller) au cinéma.

  4. Tu (partir) après que ton frère sera revenu.

  5. Depuis qu'il était revenu des Etats-Unis, il ne (rêver) que d'y repartir.

  6. Simone nous avait salués aussitôt qu'elle nous (voir).

  7. Au moment où l'orage (éclater) il marchait tranquillement.

  8. Paul a continué son travail en attendant que ses amis (être) là.

  9. Il fallait que la voiture soit réparée avant que son propriétaire ne (venir) la chercher.

  1. Complétez les textes suivantes.

Texte № 1

Le premier mardi de décembre, juste avant la fermeture, une voiture (s'arrêter)… devant la City and Provincial Bank de St James. Quatre hommes en (descendre)…

Les lumières (briller)… déjà dans la banque, dehors il (faire)… sombre et froid.

Deux des hommes (aller)… droit au comptoir et, le canon de leurs pistolets posé sur la manche, (braquer)… les caissiers. Le troisième, sans manteau et tête nue, (passer)… derrière le comptoir, avant que quiconque (avoir)… le temps de réagir, il (baisser) tranquillement les stores des fenêtres.

Le quatrième, (tirer)… un calibre 45 de la poche de son manteau, (lancer)… d'une voix ferme : " Vous savez pourquoi on (être)… là. Tenez-vous tranquilles et il (ne pas arriver)… rien" .

Un commis de la banque (ricaner)… bêtement, une balle (le/cueillir)… aussitôt en plein potrine.

L'arme (équiper)… d'un silencieux. Le coup (faire)… un " ploc"  assourdi et on (voir)… le commis vaciller. Une balance de cuivre (tinter)… lorsqu'il (la/accrocher)… (s'écrouler). Son corps (heurter)… le sol avec un son mat.

– On vous (prévenir)…, a dit celui (déjà/prendre)… la parole, vous restez tranquilles et tout se passera bien.

Incroyable. On se serait cru dans un film. Tout le monde dans la banque s'était statufié, les mains en l'air, l'oeil fixe. A présent, le gangster qui (baisser)… les stores (vider)… le coffre d'une main assurée, (engouffrer)… dans une sacoche de cuir les liasses de billets.

Dehors la circulation (être)… toujours aussi intense, les piétons (passer)… devant une banque fermée et (ne pas y voir)… rien d'anormal.

Au bout de trois minutes, la tension était devenue intolérable à l'intérieur. Le directeur, jouant son va-tout, (plonger)… sous le comptoir pour saisir un pistolet. Il (abbatre)…

Le chef de la bande (se pencher)… alors vers un jeune employé – un certain John Parris – et il lui (glisser)… à l'oreille.

– Merci petit. Tu (avoir)… ta part.

Le commando (se replier)… en odre et (s'éclipser)… Quand l'alarme a sonné, la voiture (disparaître)…

J. D. Carr, Chaud devant Col. Le Masque № 1919

Texte № 2

Dans cette ville, la gare routière (faire)… face à la mer. Il (suffire)… d'enjamber un petit mur pour se trouver sur le sable. Je marchais lentement le long de la plage déserté. Je (avancer)… dans la brume. Je ne voyais pas plus loin que quelques mètres. (Regarder)… en arrière j'avais l'impression de (cencer)… par une ceinture de brume, enveloppée d'un voile blanc qui me séparait du reste du monde. Je (être)… seule, cloitrée dans cette solitude heureuse qui (précéder)… un grand évenement. Je (retirer)… mes babouches. Le sable (être)… humide. Je (sentir)… un petit vent frais venir de loin et me pousser. Je (se laisser)… porter comme une feuille qui s'envolve légèrement. Tout d'un coup, une lumière forte, presque insoutenable, (descendre)… du ciel. Cela a été tellement brutal que j'ai eu la vision d'un ballon suspendu, source de cette lumière. Elle a chassé la brume, j'étais comme nue. Plus rien (me/ne pas envelopper)… ni (me/ne pas protéger)… Juste en face de moi, posée sur l'horizon qui s'était miraculeusement rapproché, une maison toute blanche. Elle (être)… sur un rocher. Je (escalader)… les pierres et je (arriver)… au sommet. Devant moi, la mer. Derrière moi, les sables. La maison (être)… ouverte. Elle (ne pas avoir)… plus de porte. Une seule pièce très spacieuse. Pas de meubles. Le sol (recouvrir)… de nattes usées. Des lampes à pétrole suspendues (devoir)… donner une faible lumière. Dans un coin, des hommes. Certains (dormir)… d'autres (prier)… en silence. De l'autre côté, il y (avoir)… des femmes et des enfants. Seule un vieille dame (prier)… Je (s'approcher)… d'elle et je (la/dévisager)… Elle (me/ne pas voir)… Elle (absorber) par ses Prières. Je (asseoir)… à côté d'elle j'ai fait semblant de prier. Je (se tromper)… de geste. Cela (attirer)… son attention. Elle (ressembler)… étrangement à l'Assise. Moins corpulente, elle (avoir)… les mêmes gestes, la même même façon de s'assesoir. Je (arrêter)… de prier et je (se mettre)… à la regarder avec inquiétude. Ses doigts égrenaient un chapelet ; ses lèvres (bouger) à peine. Nous deux regards (se croiser)…, puis après un moment, elle (se pencher)… sur moi et m'a dit tout (continuer)… d'égrener son chapelet.

– Enfin, te voilà !

C'était bien elle ! L'Assise ! Sa voix (ne pas changer)… Son visage (prendre)… quelques rides mais il (devenir)… plus serein, plus humain.

Je (avoir)… un moment de recul, puis, sans réfléchir, j'ai dit ;

– Oui, me voilà !

Tahar Ben Jelloun, La nuit sacrée

Ed. du Seuil, 1987

Texte № 3

Cette nuit là, en novembre, deux ou trois ans avant le soir où je (croire)… entendre rire dans mon dos, je (regagner)… la rive gauche, et mon domicile, par le pont royal. Il (être)… une heure après mimuit, une petite plute (tomber)…, une bruine plutôt, qui (disperser)… les rares passants. Je (quitter)… une amie qui, sûrement, (dormir)… déjà. Je (être)… heureux de cette marche, un peu engourdi, le corps calmé, irrigué par un sang doux comme la pluie qui (tomber)… Sur le pont, je (passer)… derrière une forme penchée sur le parapet, et qui semblait regarder le fleuve. De plus près, je (distinguer)… une mince jeune femme, habillée de noir. Entre les cheveux sombres et le col du manteau on (voir)… seulement un nuque, fraîche et mouillée à laquelle je (être)… sensible. Mais je (poursuivre)… ma route, après une hésitation. Au bout du pont, je (prendre)… les quais en direction de Saint-Michel, où je (demeurer)… Je (parcourir/déjà)… une cinquantaine de mètres à peu près, lorsque je (entendre)… le bruit, qui, malgré la distance, me (paraître)… formidable dans le silence nocturne, d'un corps qui s'abat sur l'eau. Je (s'arrêter)… net maissans me retourner. Presque aussitôt, je (entendre)… un cri, plusieurs fois répété, qui (descendre)… lui aussi le fleuve, puis (s'éteindre)… brusquement. Le silence qui (suivre)…, dans la nuit soudain figée, me (paraître)… interminable. Je (vouloir)… courir et je (ne pas bouger)… Je (trembler)… je (croire)… de froid et de saississement. Je (se dire)… qu'il (falloir)… faire vite et je (sentir)… une faiblesse irrésistible envahir mon corps. Je (oublier)… ce que je (penser)… alors. " Trop tard, trop loin…"  ou quelque chose de ce genre. Je (écouter)… toujours, immobile. Puis, à petits pas, sous la pluie, je (s'éloigner)… Je ne (prévenir)… personne.

Mais nous (arriver)…, voici ma maison, mon abri : Demain ? Oui, comme vous (vouloir)… Je vous (mener) volontiers à l'île de Marken, vous (voir)… le Zuyderzee. Rendez-vous à onze heures à Mexico-city. Quoi ? Cette femme ? Ah ! Je (ne pas savoir)… Ni le lendemain, ni les jours qui suivirent, je (ne pas lire)… les journaux.

A. Camus, " La chute" 

Texte № 4

Le soir, Marie est venue me (demander)… si je (vouloir)… me marier avec elle. Je (dire)… que cela me (être)… égal et que nous (pouvoir)… nous (marier)… si elle le (vouloir)… Elle (vouloir)… savoir alors si je la (aimer)…. Je (répondre)…, comme je le (faire/déjà)… une fois, que cela ne signifiait rien, mais que sans doute je la (ne pas aimer)… " Pourquoi m'épouser alors ?"  a-t-elle dit. Je lui (expliquer)… que cela (ne pas avoir)… aucune importance et que si elle le (désirer)…, nous (pouvoir)… nous (marier)… D'ailleurs, c'(être)… elle qui le (demander)… et moi je (se contenter)… de dire oui. Elle (observer)… alors que le mariage (être)… une chose grave. Je (répondre)… " non" . Elle (se taire)… une moment et elle me (regarder)… en silence. Puis elle a parlé. Elle (vouloir)… simplement savoir si je (accepter)… la même proposition venant d'une autre femme, à qui je (être)… attaché de la même façon, Je (dire)… : " Naturellement" . Elle (se demander)… alors si elle me (aimer)… et moi, je ne pouvais rien savoir sur ce point. Après un autre moment de silence, elle (murmurer)… que je (être)… bizarre, qu'elle me (aimer)… sans doute à cause de cela mais que peut-être un jour je la (dégoûter)… pour les mêmes raisons. Comme je me taisais, n'ayant rien à ajouter, elle me (prendre)… le bras en souriant et elle (déclarer)… qu'elle (vouloir)… se marier avec moi. Je (répondre)… que nous le (faire)… dès qu'elle (vouloir)… Je lui (parler)… alors de la proposition du patron et Marie me (dire)… qu'elle (aimer)… connaître Paris. Je lui (apprendre)… que j'y (vivre)… dans le temps et elle me (demander)… comment c'était. Je lui (dire)… : " C'(être)… sale. Il y a des pigeons et des cours noires. Les gens ont la peau blanche" .

Puis nous (marcher)… et nous (traverser… la ville par ses grandes rues. Les femmes (être)… belles et je (demander)… à Marie si elle le (remarquer)… Elle me (dire)… que oui et qu'elle me (comprendre)…

A. Camus, " L'étranger" 

Texte № 5

Le soir de mon arrivée, je (avoir)… une déception ; je (ne pas coucher)… dans la chambre de Zaza, mais dans celle de M-lle. Advicovitch, une étudiante polonaise engagée comme gouvernante pour la période des vacances ; elle (s'occuper)… des trois derniers petits Mabille. Ce que me (consoler)… une peu, c'est que je la (trouver)… charmante : Zaza me (parler)… d'elle dans ses lettres avec beaucoup de sympathie. Elle (avoir)… de jolis cheveux blonds, des yeux bleus à la fois languides et rieurs, une bouche épanouie et une séduction tout à fait insolite à laquelle je n'ai pas eu alors l'indécence de donner son nom : du sex-appeal. Sa robe vaporeuse (découvrir)… d'appétisantes épaules ; le soir elle (se mettre)… au piano et (chanter)… en ukranien des chansons d'amour, avec des coquetteries que nous (enchanter)…, Zaza et moi, et qui (scandaliser)… tous les autres. La nuit, je (écarquiller)… les yeux en la (voir)… rêvetir au lieu d'une chemise de nuit un pyjama. Elle me (ouvrir)… tout de suite son coeur. Son Père (posséder)… à Lwow une grosse fabrique de bonbons, tout (faire)… ses études, elle (militer)… en faveur de l'indépendance ukranienne, et (passer)… quelques jours en prison.

Quelques jours après mon arrivée, un vaste pique-nique (réunir)… sur les bords de l'adour toutes les familles bien de la région. Zaza me (prêter)… sa robe de tussor rose. Elle (porter)… une robe en toile de soie blanche, avec une ceinture verte et un collier de jade ; elle (maigrir)… Elle (avoir)… de fréquents maux de tête, elle (dormir) mal. (…) nous (arriver)… en avance ; peu à peu les gens (affluer)… (…) Je (s'activer)… avec les autres : on (étaler)… des nappes sur l'herbe, on (déballer) vaisselle et victuailles, je (tourner)… la manivelle d'une machine à fabriquer des crèmes glacées.

S. de Beauvoir, " Mémoires d'une jeune fille rangée" 

Texte № 6

Paradelle l'avait avertie que son frère (venir)… de s'embarquer et que pendant une semaine le soin de consoler sa mêre de trouver naturel qu'il (ne pas hésiter)… à la sacrifier, mais je (être) certaine que de nouveaux doutes la (ronger) et je (déplorer)… que pendant huit jours aucune voix ne (devoir)… faire échec aux " lugubres avertissement"  prodigués par Mme. Mabille.

Dix jours plus tard, je la (recontrer)… par hasard au bar Poccardi ; je (aller)… lire à la Nationale. Elle (faire)… des courses dans le quartier : je l'(accompagner)… Elle (réfléchir)… beaucoup au cours de cette semaine solitaire, et peu à peu, tout (se mettre)… en ordre dans sa tête et dans son coeur, même son départ pour Berlin ne l'(effrayer)… plus. Elle (avoir)… des loisirs, elle (essayer)… d'écrire le roman auquel elle (penser)… depuis longtemps, elle (lire)… beaucoup ; jamais elle (avoir)… une telle soif de lecture.

Je (voir)… Pradelle. Il me (raconter)… ce qu'il (savoir)… Le surlendemain de ma rencontre avec Zaza, Mme. Pradelle (être)… seule dans son appartement quand on (sonner)… ; elle (ouvrir)…, et elle (se trouver)… devant une jeune fille bien vêtue, mais qui ne (porter)… pas de chapeau : à l'époque, c'(être)… tout à fait incorrect. " Vous (être)… la mère de Jean Pradelle ? (demander)… elle. Je (pouvoir)… vous parler ?"  Elle (se présenter)… et Mme. Pradelle la (faire)… entrer. Zaza (regarder)… autour d'elle ; elle (avoir)… un visage avec des pommettes enflammées. " Jean (ne pas être)… là ? Pourquoi ? Il (être)… déjà au ciel ?"  Mme. Pradelle, efrayée, lui (dire)… qu'il (aller)… rentrer. " Est-ce que vous me (détester)… Madame ?"  (demander)… Zaza. L'autre (protester)… " Alors, pourquoi ne (vouloir)… vous pas que nous (se marier)… ?" 

Mme. Pradelle (essayer)… de son mieux de la calmer ; elle (être)… apaisée quand un peu plus tard Pradelle (rentrer)… mais son front et ses mains (brûler)… " Je (aller)… vous reconduire"  (dire)… il. Ils (prendre)… un taxi et tandis qu'ils (rouler)… vers la rue de Berri, elle (demander)… avec reproche : " Vous (ne pas vouloir)… m'embrasser ? Pourquoi ne m'(embrasser)… vous jamais ?"  Il l'(embrasser)…

Mme. Mabille la (mettre)… au lit et (appeler)… un médecin ; elle (s'expliquer)… avec Pradelle. (…) Mais Zaza (avoir)… quarante de fièvre et (délirer)… Pendant quatre jours, dans la cliniquede Saint Cloud, elle (réclamer)… : " Mon violon, Pradelle Simone et du champagne" . La fièvre (ne pas tomber)… Sa mère (avoir) le droit de passer la dernière nuit près d'elle. Zaza la (reconnaître) et (savoir)… qu'elle (mourir)… " N'(avoir)… pas de chagrin, maman chérie, (dire)… elle. Dans toutes les familles il chérie, (dire)… elle. Dans toutes les familles il y (avoir)… du déchet : c'(être)… moi le déchet" .

S. de Beauvoir, " Mémoires d'une jeune fille rangée" 

Texte № 7

Un jour où, conduisant ma voiture, je (tarder)… une seconde à démarrer au feu vert, pendant que nos patients concitoyens (déchaîner)… leurs avertisseurs dans mon dos, je (se souvenir)… soudain d'une autre aventure, (survenir)… dans les mêmes circonstances.

Une motocyclette (conduire)… par un petit homme sec, portant lunettes, me (doubler)… et (s'installer)… devant moi, au feu rouge. (stopper)… le petit homme (caler)… son moteur et tentait sans succès de le faire repartir tandis que les voitures (s'arrêter)… derrière lui en une longue queue impatiente. Au feu vert, je lui (demander)… de ranger sa motocyclette pour qu'on (pouvoir)… passer. Le petit homme (s'énerver/toujours)… sur son moteur désobéissant. Il me (répondre/donc)… selon les règles de la courtoisie parisienne, d'aller me habiller. Avec plus de fermeté, je (prier/alors)… mon interlocuteur d'être poli et de considérer qu'il (gêner)… la circulation. Exaspéré sans doute par la mauvaise volonté évidente de son moteur, celui-ci me (informer)… que si je (désirer)… ce qu'il (appeler)… une dérouillée, il me l'(offrir)… de grand coeur. Sitôt ces paroles (prononcer)…, je (sortir)… de ma voiture dans l'intention de frotter les oreilles de ce désagréables personnage.

Je (ne pas penser)… être lâche (mais que ne pense-t-on pas !), je (dépasser)… d'une tête mon adversaire, mes muscles m'ont toujours bien servi. Je (croire)… encore maintenant que la dérouillée (recevoir)… plutôt que (offrir)… Mais je (être)… à peine sur la chaussée, que, de la foule qui (commencer)… à s'assembler, un homme (sortir)…, (se précipiter)… sur moi, (venir)… m'assurer que je (être) le dernier des derniers et qu'il ne me (permettre)… pas de frapper un homme qui (avoir)… une motocyclette entre les jambes et (s'en trouver)… par conséquent désavantagé. Je (faire)… face à ce mousquetaire et en vérité, je (le/ même/ne pas voir)… A peine, en effet, avais-je la tête tournée que, presque en même temps, je (entendre)… la motocyclette pétarader de nouveau et je (recevoir)… un coup violent sur l'oreille. Avant que je (avoir)… le temps d'enregistrer ce qui (se passer)…, la motocyclette (s'éloigner)… Etourdi, je (marcher)… machinalement vers d'Artagnan quand, au même moment, un concert exaspéré d'avertisseurs s'est élevé de la file, devenue considérable, des véhicules. Le feu vert revenait. Alors, encore un peu égaré, au lieu de secouer l'imbécile qui me (interpeller)…, je me (retourner)… docilement vers ma voiture et je (démarrer)…, pendant qu'à mon passage imbécile me saluait d'un " pauvre type"  don’t je (se souvenir)… encore.

Histoire sans importance, direz-vous ? Sans doute. Simplement je (mettre)… longtemps à l'oublier, voilà l'important. Je (avoir)… pourtant des excuses. Je (se laisser battre)… sans répondre, mais on (ne pas pouvoir)… m'accuser de lâcheté. Surpris, interpellé des deux côtés, je (brouiller/tout)… et les avertisseurs (acheter)… ma confusion.

Pourtant, j'en étais malhereux comme si je (manquer)… à l'honneur. Je me revoyais, (monter)… sans ma voiture, sans une réaction, sous les regards ironiques d'une foule d'autant plus ravie que je (porter)…, je (se souvenir)…, un costume bleu très élégant. J'entendais le " pauvre type"  qui, tout de même, me paraissait justifié. Je (se dégonfler/en somme)… publiquement. Par la suite d'un concours de circonstances, il est vrai, mais il y (avoir)… toujours des circonstances. Après coup, j'apercevais clairement ce que je (devoir faire)… Je me voyais descendre d'Artagnan d'un bon crochet, (remonter)… dans ma voiture, (poursuivre)… le sagouin qui me (frapper)…, le (ratprapper)… coincer sa machine contre un trottoir, le tirer à l'écart et lui distribuer la raclée qu'il (mériter/largement)… Avec quelques variantes, j'ai tourné cent fois ce petit film dans mon imagination. Mais il (être)… trop tard, et j'ai dévoré pendant quelques jours un vilain ressentiment.

A. Camus, " La chute" 

Texte № 8

Maître Debard a été trouvé assassiné dans une petite pièce, réservée aux archives, à côté de son bureau. Le coffre fort de son bureau était ouvert et vide, on suppose qu'une grosse somme d'argent a disparu. Le commissaire chargé de l'enquête interroge M. Montagne, le clerc du notaire assassiné. (Mlle. Rose était sa secrétaire).

  • Monsieur le commissaire, je vous ai dit tout ce que je savais, même les choses les plus délicates. Mais ne comptez pas sur moi pour me faire l'écho de commérages, qui n'ont probablement aucun fondement. En fait, je voyais très rarement Mme. Debard à l'étude, et je (ignorer)… tout de sa conduite et de ses rapports avec son mari.

  • Je (comprendre)… votre réserve. Venons-en à un autre aspect du problème : pour les vingt-cinq millions, il fallait ouvrir le coffre.

  • J'y songeais. Sur ce point je (être)… catégorique : deux personnes seulement (devoir)… connaître la combinaison du coffre : maître Debard et moi-même. Maître Debard me la (confier)… au cas où il lui (arriver)… un accident, mais je (ne pas avoir/jamais)… l'occasion de l'utiliser. En réalité, il n'y a que maître Debard qui (ouvrir)… le coffre.

  • Mlle. Rose (ignorer)… la combinaison ?

  • Je crois qu'elle l'(ignorer)…, mais il se peut que maître Debard la lui (confier)… aussi, car il l'(estimer)… beaucoup.

  • Et Mme. Debard ?

  • Encore une fois, je (ignorer)… dans quelle mesure son mari (se confier)… à elle. Mais il n'y aurait rien d'extraordinaire qu'il lui (reveler)… la combinaison du coffre, quoique je (ne pas le penser)…

  • Vous vous rendez compte quelle chance vous avez (être)… malade ? En somme, si vous (être)… présent, vous (être)… la première personne à soupçonner, puisque vous étiez, semble-t-il, le seul à pouvoir ouvrir le coffre.

  • Oui,… mais si je (être)… présent, je (presumer)… que rien (ne pas pouvoir)… se passer. A moins que le crime (commetre)… par plusieurs personnes bien entendu.

  • Je ne le pense pas : cela ne ressemble pas à une attaque de gangsters.

  • Non. S'il s'agit d'une personne seule, cette personne (devoir)… savoir que je (être)… malade.

  • Et comment aurait-elle ouvert le coffre ?

  • Si elle (ne pas connaître)… la combinaison, il faut admettre que le coffre aurait été ouvert par maître Debard lui-même. Cela supposserait qu'il ait bien connu la personne.

  • Ou bien que l'assassin (se cacher)… dans la salle des archives, et qu'il (profiter)… d'une occasion favorable ?

  • C'est possible… mais ce (être)… difficile à prévoir : maître Debard (ne pas ouvrir)… son coffre sans raison. J'aurais plutôt tendance à croire que maître Debard avait une raison d'ouvrir son coffre en présence du criminel.

  • Cela limiterait considérablement le nombre des personnes à soupçonner.

  • Peut-être pas tant que vous le croyez. Evidement, on peut d'abord penser, par exemple, que le coffre aurait été ouvert en présence de M. Courtial ou de M. Besson… sans que je cherche à les accuser, bien entendu, ce n'est qu'une hypothèse, et qui semble même très peu probable. Mais on peut aussi imaginer que maître Debard ait ouvert sans méfiance son coffre devant une autre personne, qui (ignorer)… la présence des vingt-cinq millions, et qui (tenter)… en apercevant les liasses de billets.

  • Dans ce cas, le notaire (tuer)… dans son bureau, et non dans la salle voisine.

  • Oui… à moins que le corps (transporter)… ensuite.

  • On (ne pas relever)… aucune trace de ce genre. Il est vrai que la femme de ménage (nettoyer/déjà/tout)…

  • Je ne fais que des hypthèses, pour essayer de vous aider. Je (aimer)…, comme vous, découvrir la vérité. D'après ce que vous m'avez dit, il semble improbable que le crime (commetre)… par un rôdeur de passage.

  • C'est à peu près impossible. Mais supposons que Mme. Debard (venir)… à l'étude : son mari (ne pas hésiter/probablement)… à ouvrir le coffre en sa présence ?

  • Je vois que vous semblez faire peser des soupçons graves sur Mme. Debard. Je vous (dire) que je (ne rien savoir)… à ce sujet. Pourtant, même en admettant quelques dissentissements conjugaux, j'imagine mal que cette femme (pouvoir)… tuer son mari, surtout de la façon que vous me (décrire)… c'est atroce ;

  • Elle pouvait avoir un complice caché dans la pièce aux archives.

  • Je n'avais pas songé à cela. N'est-ce pas un peu romanes-que ?

Guy Fau, " Les témoins superflus" , éd. Le Masque, 1959

VIII. Traduisez en utilisant le vocabulaire suivant :

ça fait longtemps que… ; au cours de; pendant, toute une année ; avoir droit à qch chaque fois où… ; dépasser qch ; déborder ; doubler qn ; hors de… ; être au point de ; juste devant ; compte tenu de qch céder à ; un membre ; assister à qch ; avoir un emprunt à l'heure actuelle ; quelque chose de bien ; accepter une proposition ; c'est vrai ; avoir tort ; se tromper ; tous les deux ; se charger de qch ; une affairew ; tout le nécessaire ; remplir qch ; prendre du temps ; annuler qch ; une casse-tête ; prendre des engagements ; tenir sa parole ; se concentrer sur ; sinon ; échouer à l'examen.

  1. Я работаю в этом учреждении уже много лет.

  2. Вот уже год, как я изучаю французский язык.

  3. Он работал над этим предметом в течение целого года.

  4. Я не видел тебя целую вечность.

  5. Любой россиянин имеет право на работу.

  6. Каждый раз, когда мы с тобой видимся, ты задаешь мне один и тот же вопрос.

  7. Я прождал тебя целый час, а затем ушел.

  8. Это переходит все рамки дозволенного.

  9. Река вышла из берегов.

  10. Его машин обошла нас на повороте.

  11. Покажите мне что-нибудь похожее, но чтобы это не было так дорого.

  12. Это выше моих сил.

  13. Я уже была готова рассердиться, когда он, наконец, позвонил.

  14. Мы переехали в квартиру прямо у места нашей работы.

  15. Учитывая, что у него много детей, необходимо пойти ему на уступки.

  16. На концерте присутствовали даже члены правительства.

  17. Получить займ практически невозможно.

  18. В настоящий момент становится все сложнее и сложнее купить что-нибудь приличное за небольшую плату.

  19. Вы просто обязаны согласиться на его предложение.

  20. Да, действительно, я был не прав.

  21. Мы оба ошибались.

  22. Я прошу вас заняться этим делом.

  23. Не могли бы вы мне дать все необходимые для заполнения документы.

  24. Это займет у нас много времени.

  25. Они аннулировали нашу договоренность.

  26. Ну и задал он мне головоломку!

  27. Приняв на себя эти обязательства, вы должны сдержать ваше слово.

  28. Ему надо сконцентрировать все свои усилия на учении, иначе он завалит экзамен.

  1. Traduisez le texte suivant :

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