
книга для экономистов 2014 (начало - 3 урока)
.pdfl’accord des autres associés.
Vocabulaire thématique
Comptabilité, f – бухгалтерия, бухгалтерский учет Jouissant – пользующийся
Taux m – размер, процентная ставка Gestion f – управление, орган управления
Prix m de revient – себестоимость
Faillite f – банкротство
Parcourir – проходить, следовать
Matières f pl premières – сырье
Mise en stock f – хранение на складе Recouvrement m – покрытие расходов Grâce à – благодаря
Fluctuations f pl des cours – колебание денежного курса
Engagement m - обязательство
A la veille – накануне
Entreprise f sociétaire – товарищество
Société f en commandite simple – коммандитное товарищество
~anonyme – акционерная компания, товарищество
~à responsabilité limitée – общество с ограниченной ответственностью part f – доля, вклад, пай
titre m de propriété – документ на право владения чем-либо
Questions
1.Quels sont les différents types d’entreprises?
2.Quel est le status juridique des entreprises publiques et commerciales?
3.Quelle est la responsabilité financière du propriétaire de l’entreprise individuelle?
4.Comment est administrée une société anonyme?
5.Qui contrôle la gestion de la SARL?
6.En quoi est divisé le capital d’une société anonyme?
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Les formes essentielles des entreprises
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Entreprise |
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Entreprise |
unipersonnelle |
Société à |
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à |
responsabilité |
Société en nom |
Société |
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Caractéristiques |
individuelle |
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responsabilité |
limitéé |
collectif(SNC) |
anonyme(SA) |
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(EI) |
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limitée |
(SARL) |
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(EURL) |
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7623€ |
Pas de |
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Pas de |
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minimum |
38123 € |
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Capital social minimal |
7623 € |
divisé en parts |
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minimum |
divisé en parts |
divisé en actions |
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socials |
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socials |
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Chaque |
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Nombre d’associés |
Une seul |
Une seul |
2<x<50 |
associé a la |
Au minimum 7 |
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personne |
personne |
associés |
qualité de |
associés |
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commerçant |
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Responsabilitéd’associé |
Par ses biens |
Par son apport |
Par leur |
Par ses biens |
Par leur apport |
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personnels |
apport |
personnels |
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P-DG+ Conseil |
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de surveillance |
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Dirigeant |
L’entrepreneur |
Gérant |
Gérants |
Gérants |
+ Conseil |
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d'administration |
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ou Directoire |
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Упражнения по пройденному материалу:
1.Vrai ou faux?
1.L’entreprise est le lieu où travaillent en commun l’entrepreneur et le salarié.
2.L’entreprise combine les facteurs de la production en vue d’obtenir le profit.
3.L’entreprise ne peut comprendre qu’un seul établissement.
4.L’entreprise ne dépend pas du système économique et social dans lequel elle s’insère.
5.Les entreprises publiques disposent d’un capital de ses
associés.
6.Dans les sociétés en nom collectif les sociétaires ont le même statut juridique.
2.Faites les phrases avec expressions convenables:
1. Je vous _________ les termes du télégramme que je vous ai
adressé.
a.confirmer
b.affirmer
2. Monsieur X. _______ la maison Dupont où il travaille pendant dix ans.
a.présente
b.représente
3.Notre représentant ______ la semaine prochaine.
a.passera vous voir
b.vous rendra visite
4.Je consens volontiers _____ proposition.
a.cette
b.à cette
5. Ces articles vous seront ____ dès le début de la semaine prochaine.
a.expédiés
b.envoyés
6. Je désire obtenir ___ de vendeur.
a.un poste
b.une place
3.Trouvez la deuxième partie des phrases:
a.qui doit couvrir leur prix de revient
b.que nous consommons
c.qui sont destinés à la vente
d.qu’elle écoule sur le marché.
1.L’entreprise est lieu où on produit les marchandises___.
2.L’entreprise combine les facteurs de la production en vue d’obtenir des produits____.
3.L’entreprise publique est orientée vers la production des
bien_____.
4. Les entreprises produisent des biens et services en vue de la vente à un prix____.
Entreprise – producteur de biens et services
L’entreprise est faite pour produire, transformer et vendre un bien ou pour assurer un service. Biens et services deviennent ses produits et leur commercialisation assure sa production au sens comptable de terme . C’est par son produit qu’une société se différencie d’une autre, marque son originalité et son identité, et espère se développer, d’abord en saturant son marché et, ensuite, en prenant des parts à ses concurrents. Le produit donne une expérience à l’entreprise dont le savoir-faire le démarquera des autres. C’est son métier.
Il y a donc deux sortes d’entreprises: celles qui produisent des biens et celles qui produisent des services. Certaines sont multiproduits et peuvent assurer les deux fonctions. Une entreprise agricole produit des biens issus de la terre: grain, légumes, fruits. Elle les conditionne, les transporte, les stocke avant de las vendre. Une entreprise minière extrait du sol des minéraux qu’elle trie, qu’elle stocke, qu’elle transporte.
Une entreprise industrielle achète ou transforme des matières premières qu’elle stocke, transporte, façonne, assemble, conditionne et commercialise. Une entreprise de services vendle travail de consultants, d’experts, de main-d’oeuvre d’intérim, ou vend de l’argent (banques ou
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assurances). Ce sont des produits qu’elle maîtrise, réalise, et dont le service est utile aux clients qui les acquièrent. Ces deux catégories de sociétés ont en commun qu’elles vendent un produit qui peut être matériel ou immatériel, qu’elles en ont la connaissance et le savoir-faire et qu’elles sont reconnues par leur clientèle comme telles. Si elles sont choisies, c’est qu’elles sont meilleures que leurs concurrents, moins chères, plus faibles, plus pratiques ou arrangeants, chacun de ces qualiffficatifs pouvant être seul déterminant. C’est leur savoi-faire, leur expérience, leur image, leur rapidité qui fidélisera leur clientèle.
Biens et services sont porteurs de l’image de la firme qui les commercialise. Outre le chiffre d’affaires qu’ils lui apportent, et qui représente la contepartie de la transaction, ils lui impriment une connotation subjective et morale de sérieux, d’innovation, de fiabilité, qui assureront sa pérennité. A l’inverse, une mauvaise image d’une société l’amenera inéluctablement au déclin, et si elle ne réagit pas pour infléchir l’opinion des consommateurs, elle deviendra vulnérable et sera amenée à disparaître ou à se faire absorber par une autre ayant mieux réussi qu’elle. C’est la loi du marché, c’est le client qui choisit son produit et celui qui le commercialise et la positionne en chiffre d’affaires, le place par rapport à ses concurrents. Il faut convaincre en permanence le client qu’il achète le meilleur produit possible compte tenu du prix qu’il est prêt à payer et du service qui lui est offert.
Questions
1.Qu’est-ce qui incite l’entrepreneur à produire?
2.Qu’est-ce qui représente le fondement de l’entreprise?
3.Quels sont les facteurs de la production?
4.Par quoi se différencie une entreprise d’une autre?
5.Quelles sont les sortes d’entreprises et quelles fonctions assurent-
elles?
6.Qu’est-ce qui fait l’image de la firme?
7.A quoi mène une mauvaise image d’une société?
Упражнения по пройденному материалу:
1.Vrai ou faux:
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a)Une entreprise est une unité de production de biens et services destinée à la vente sur un marché.
b)Une combinaison économique consiste à associer techniquement du travail et du capital.
c)Les économies d’échelle consistent à reduire les coûts fixes quand la production augmente.
d)La demande d’un bien croît quand le prix augmente.
e)Le capital d’une société anonyme est divisé en parts
sociales.
f)Dans une entreprise individuelle, l’entrepreneur est responsable jusqu’à concurrence de son apport.
g)C’est le nombre d’associés qui différencie une SARL d’une
SA.
h)Le seuil de rentabilité mesure le profit de l’entreprise.
2. Completez les phrases avec facteurs de production, combinaison économique, biens et services, coûts de production, vente, profit, marché, prix, capital, travail (une terme peut être utilisé plusieurs fois):
«L’entreprise est une unité de production qui cherche à obtenir un___ par la ___ de____ sur un ___. Elle obtient des ____ en recourent à une ____ (c’est-à-dire évaluée en termes de ____) du____ et du ____ qu’on appelle encore ____. Travail et capital s’achète eux-mêmes sur le ____ des facteurs de production. Le ____ apparaît si l’entreprise peut couvrir ses
____. Pour qu’elle réalise un ____ par l’intermédiaire de ses prix de vente, il faut qu’elle s’intéresse _____ aux ____ ».
3.Vrai ou faux? Argumentez votre choix.
a.L’entrepreneur combine économiquement les facteurs de production parce qu’il recherche le plus grand profit possible.
b.Le gérant d’une SARL n’a pas les mêmes responsabilités vis-à-vis des créanciers de l’entreprise que les autres associés parce qu’il possède le pouvoir de gestion et de décision.
c.L’entrepreneur doit prendre en compte les coûts de production et la demande de biens et services avant de déterminer son offre parce qu’il obéit à une logique de calcul économique.
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d. La fonction d’entrepreneur est différente de la fonction d’expert parce que la compétence du premier est liée non à la maîtrise d’un savoir particulier, mais à l’aptitude à saisir les opportunités de l’environnement.
Une langue
A première vue, ce sont des mots, des masses de mots. Parlés ou écrits, ils te permettent de t’exprimer et de communiquer avec les autres.
Mais à y regarder de plus près, c’est un peu plus compliqué : du point de vue d’un linguiste, une lange, c’est aussi un ensemble de sons qui permettent de former des milliers de mots.
Si chaque langue organise les sons et les mots à sa manière, c’est en fonction de règles très précises. Ces règles ne sont pas communes à toutes les langues, parce que chaque langue a ses particularités. Malgré tout, ils ont aussi des points communs : chaque langue est importante pour la vie en société.
En fait, chaque langue reflète une certaine façon de voir le monde : les Esquimaux, par exemple, ont une foule de mots pour désigner la neige.
En fait, chaque langue est un lien très fort entre ceux qui l’utilisent. Nous sommes 6 milliards d’humains sur cette planète et nous ne vivons pas tous au même endroit, c’est pourquoi dans tout le monde il y a
beaucoup de langues. On en dénombre aujourd’hui des milliers alors qu’il y a environ 200 Etats.
En fait, chaque pays a au moins une langue officielle qui coexiste avec d’autres : langues nationales ou régionales selon les endroits.
L’économie française
Si notre pays est celui de la «douceur de vivre», il ne faut pas le croire uniquement préoccupé de bonne chère et de vins fins. Pas plus que Paris n’est seulement la ville des maisons de couture et des Folies-Bérgère, la France ne saurait être représentee par quelques aimables meridionaux partageant leur temps entre une partie de boules et la dégustation d’un apéritif sous de frais ombrages. Non, comme tous les autres hommes, les français, dans leur immense majorité, se donnent beaucoup de mal pour gagner une vie difficile, et l’apreté des luttes sociales, à de nombreux moments de leur histoire, prouve abondamment qu’eux non plus ne
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peuvent subsister sans combat.
De la France actuelle, un de nos plus surs économistes affirme que «même après un siècle d’évolution industrielle, elle demeure essentiellement une nation de paysans, d’artisans et de bourgeois». – De paysans: ce ne saurait surprendre, car le sol français est généralement riche et fournit à ceux qui le cultivent (plus de la moitié d’entre eux, d’ailleurs, exploitent pour leur propre compte) des moyens d’existence largement suffisants. – D’artisans: il s’agit là aussi, d’un état de choses fort ancien. Il tient à la fois au caractère individualiste du Francais et à la dissemination, à travers le territoire, d’une foule de bourgs et de villages, ou les campagnards doivent pouvoir trouver le menuisier, le maçon, le maréchalferrant, le mécanicien, la couturière dont ils ont besoin. De bourgeois, enfin: entendons, par ce mot un peu vague, la partie de la nation qui groupe patrons et employeurs, «cadres» de toute sorte, fonctionnaires, commercants etc., naturellement, toutes les personnes exerçant une profession libérale. Mais si l’on ajoute à ces observations que la France est un pays qui possède une industrie très active, que ses usines «sortent» p.ex. plusieurs centaines de milliers d’automobiles par an, on comprendra sans peine qu’elle compte une population ouvrière de plusieurs millions de gens.
De cette répartition en quatre couches essentielles, qui souvent s’interpénetrent, il résulte que la France apparait comme une nation solidement équilibrée; ou la paysannerie et les masses prolétariennes balancent peu à peu près, ou l’artisanant, bien qu’il soit en regression par suite de la concurrence industrielle, reste très vigoureux, ou la bourgeoisie, malgré l’appauvrissement progressif de certains de ses éléments, demeure nombreuse et fleurissante.
G. Mauger «Civilisation Française» tome 4
Le développement du capitalisme en France
La terrible defaite essuyée dans la guerre avec la Prusse, la perte de deux provinces (l’Alsace et la Lorraine), la contribution de 5 mlrd de francs ont ralentis sensiblement le développement industriel de la France. L’agriculture occupait alors plus de la moitié de sa population, dans l’industrie les petites et les moyennes entreprises tenaient la première place
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et ce n’est qu’après 1890 que commencèrent à se développer des branches industrielles fondées sur les techniques avancées.
Le processus de concentration était plus acceleré dans le secteur bancaire. Plusieurs grandes banques avaient réussi à concentrer entre leurs mains d’immenses capitaux.
La bourgeoisie monopoliste française prêtait peu d’attention à l’espansion des forces productrices de son pays, puisque la source principale de ses bénéfices était l’exploitation des peuples dépendants et semi-dépendants par voie de pillage colonial direct ou par voie d’exportation des capitaux. Cela avait en résultat une organisation lente de sa propre base industrielle et un développement insuffisant des structures capitalistes de l’économie dans la sphère de production. La fragilité de sa base économique fut mise en évidence dès le debut de la crise générale du système mondial du capitalisme (1929-1934). A l’issue de la seconde guerre mondiale la France se trouva dans une situation économique difficile. Il était evident que pour le relèvement de l’économie il fallait la reconstruction complète de sa structure archaïque.
Cette structure de l’économie française fût garantie par la politique de protectionnisme douanier conséquant, loin des concurrences étrangeres, l’industrie française ne connaissait pas de rythmes d’expension rapides. Cette orientation entra en conflit avec les tendances générales du développement des forces productrices du capitalisme. Avec le passage à la production en serie, la France ne put conncilier l’universalisme des structures industrielles avec une rentabilité suffisante de la production: son expansion se heurtait à l’étroitesse du marché intérieur. Le développement du capitalisme monopoliste d’Etat stimulé par le progrès scientifique et technique et stimulant, à son tour, la concurrence entre les pays impérialistes, avait du tot ou tard briser toutes les tendances protectionnistes.
Dans les années 50 la France a du passer a une spécialisation adéquate dans le cadre de l’économie mondiale. Cette transformation s’est révelée difficile pour la France car les Etats-Unis, l’Allemagne Fédérale et d’autres pays européens moins importants la dépassaient quant au développement des forces productrices. Pour avancer avec succès dans cette nouvelle voie, la France a du réaliser une spécialisation harmonieuse (sous tous les aspects) de son économie tout en prenant en considération les
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exigences de l’économie mondiale. Elle s’est vue obligée surmonter la faiblesse de son secteur industriel par rapport aux secteurs agraire, bancaire et commercial, développer à l’intérieur de l’industrie les secteurs d’avantgarde (surtout l’industrie lourde) et moderniser d’une facon radicale certaines des branches traditionnelles. Et, enfin, à l’intérieur des branches d’avant-garde il a fallu se spécialiser dans des types de production qui pourraient sur les marchés mondiaux, lui assurer une position dominante sinon stable. Mais le poids des petites entreprises (moins de 50 ouvriers)
était dans les années 50 encore determinant.
C’est au cours de ces dernières années que le capitalisme francais a connu de profonds changements, et le mouvement de concentration financière et industrielle amorcé de longue date, mais progressant avec lenteur commence à accélérer.
La France reste une grande puissance économique se classant au premier rang parmi les producteurs mondiaux de blé, de vin, de fer, d’automobiles, d’aluminium, d’engrais. Selon les économistes dans l’économie française on peut distinguer trois groupes d’industrie. Le 1-er groupe est celui des branches les plus récentes: aéronautique, atomique, électronique, masses plastiques. Le 2-ème groupe comprend les branches modernes: automobile, chimique, sidérurgie, pétrolière. Ce groupe est caracterisé par la haute qualification du personnel, de gros investissements pour la recherche scientifique. Le 3-ème groupe réunit les branches traditionnelles: textile, alimentaire, de confection, d’articles de luxe, agriculture.
L’administration en France
Le pouvoir central comprend le Président de la République, le Conseil des ministres, le Comité Constitutionnel, l’Assemblée Nationale, le Sénat, le Conseil Economique et Social, le Conseil d’Etat, la Cour des Comptes, la Cour de Cassation. L’appareil de l’Etat ce n’est pas seulement l’armée, la police, la jutice, les préfets, mais aussi de différents degrés de l’enseignement et l’ensemble des srvices administratifs. Le pouvoir central décide de la politique de l’Etat et l’élabore. Le rôle de l’Etat n’est pas seulement politique, l’Etat intervient aussi dans les domaines de l’idéoilogie et de l’économie.
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