Laisser de la libert aux adolescents ou pas

Laisser de la liberté aux adolescents ou pas ?

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L’adolescence et les problèmes qui y sont liés.

Le point de vue des parents.

Le point de vue des adolescents.

Le point de vue des adolescents.

L’adolescent-e peut également poser certaines règles que les parents devront respecter: respect de son espace, sa chambre par exemple. L’enfant peut souhaiter que les parents n’y pénétrent pas sans frapper, qu’ils ne touchent pas à ses affaires, qu’ils n’en choisissent pas la décoration. Il peut aussi demander de respecter son choix professionnel, ses relations amicales ou amoureuses.

Comment peut-on caractériser cette période de vie –l’adolescence ?

L'adolescence c'est tout simplement la transition entre l'enfance et l'âge adulte. Jusqu'à 10-12 ans, on "fait", on pense, on agit pour faire plaisir à papa-maman. Puis vient la métamorphose. Devenir adulte, c'est tout simplement cesser d'agir en fonction du regard et pour la satisfaction des parents, en prenant le contrepieds de ce qu'ils pensent, de ce qu'ils aiment, pour atteindre à une autonomie d'être et de penser. Cela se fait sur quelques années, non sans conflits et divergences d'opinion avec les parents (sinon ce serait trop facile, et toute rupture, tout éloignement ne se fait jamais sans souffrance). C'est un processus normal, et même souhaitable.  

A l’âge de 14 -17 ans les enfants ne supportent pas qu’on leur dise quoi que ce soit.  Ils font comprendre aux adultes qu’on est des vieux, des nuls et qu’on n’y comprend rien.

 Les comportements d’opposition qu’ils avaient à 3-4 ans ressurgissent à la pubertét. Ils remettent en question le sens des règles, des lois, et la légitimité des parents face aux demandes de liberté qu’ils expriment. Ou font preuve d’une certaine indolence, d’une résistance passive, qui correspond à ce même désir d’émancipation, à cette volonté d’être regardé autrement que comme un enfant.  

Il ne faut pas faire comme si rien ne s’était passé ; il faut marquer le coup, lui reconnaître de nouveaux droits et de nouveaux devoirs, lui laisser plus de liberté, mais aussi lui confier plus de responsabilités (baby-sitting, courses pour toute la famille...). L’autorité, c’est d’abord autoriser . 

Pour qu’un adolescent puisse accéder à une certaine autonomie, il est indispensable qu’il soit capable de se fixer lui-même des limites, parce qu’il a intériorisé certains interdits. Cette capacité à se donner des limites se révèle à l’adolescence, mais est le résultat de la manière dont il a été élevé enfant.

Oui

Si le parent ne laisse pas son petit s'envoler et faire ce qu'il veut, ça peut durer éternellement, et c'est ainsi qu'on peut voir une mère de 80 ans continuer à dire à son grand de 50 ans, « Oh ! mais tu es habillé comme un malpropre ! mais tu aurais pu aller chez le coiffeur, qu'est-ce que les gens vont penser ? »

Enfin, plus le parent mettra des freins à ce processus de sortie de son petit, plus la séparation sera douloureuse, plus l'autonomisation se révèlera fastidieuse et compliquée pour tout le monde. Alors, si l'on doit transmettre à nos enfants des valeurs, une éducation, on ne doit pas pour autant leur mettre des batons dans les roues quand il s'agit de se teindre les cheveux en rouge, écouter du hard, porter le jean sous la raie des fesses  . C'est la manière adolescente de dire "fini les coiffures de petite fille sage, je revendique le droit de me coiffer selon mes envies, et même si ça ne te plait pas maman (ou papa), je revendique également ce droit d'aimer d'autres choses, d'autres personnes, ce qui ne veut pas dire que je ne vous aime plus".

Un adolescent, quel que soit son âge, a toujours besoin d'aide et de soutien, mais il a aussi besoin d'espace pour prendre des initiatives. Il est souhaitable de lui autoriser de plus en plus de liberté, tant dans l'organisation de son travail, son rythme de vie, ses sorties, que ses envies et son orientation. Mais il faut cadrer son espace de liberté. Laisser un peu plus de liberté ne signifie pas laisser toute liberté à son adolescent. Les repères sont indispensables.

Le point de vue des parents.

Le comportements des parents à l’égard des adolescents.

Tout dépend du jeune et des sphères de sa vie où il est plus responsable et celles où il a encore besoin de soutien. En effet, si l’enfant fait preuve d’autonomie dans ses études, peut-être n’est-il plus nécessaire de jouer les policiers au moment des devoirs.

Un principe très simple est celui-ci : une liberté = une responsabilité.

Ne pas moraliser, ne pas dépasser la mesure. Dialoguer plus avec les adolescents, et non pas monologuer. Il importe d’écouter les jeunes. Ils écouteront plus facilement si on sait les écouter.

Non pas qu’il faille tomber dans une rigidité excessive et sévir à temps et à contretemps. Garder, dans un monde difficile, la merveilleuse obligation de faire tout le possible pour aider les enfants, par la parole et surtout par l’exemple.

Les parents ne doivent pas lâcher la bride et laisser pleine liberté à des jeunes qui, inexpérimentés, déboussolés, sans emploi stable, peut-être après un décrochage scolaire, deviennent parfois dépendants de l’alcool et de la drogue, commettent des gaffes malheureuses, ne trouvent plus de sens а la vie.

Qund les enfants traversent l’époque difficile de l’adolescence, il faut garder pour eux toute l’affection et l’accueil confiant. Eviter les discours inutiles, l’approche tatillonne. Leur confier des responsabilités. Ils se sentiront compris et aimés.

Certaines libertés :

Aller au et revenir seul du collège

Aller qu cunéma avec des copains

Aller seul aux salles de sport (aller-retour), sauf si trop tard le soir

Aller chez des copains vélo/ bus

Faire quelques courses au centre commercial à vélo etc.