Ascorep

Eric Beaudouin, 40 ans, maîtrise de droit privé, Dess gestion du personnel ESC-Université de Rouen et CFA, a accédé à la présidence de l'Ascorep, Syndicat des sociétés de conseil en évolution professionnelle qui a rejoint, en ce début d'année, la fédération Syntec. Eric Beaudouin participa à la création du cabinet MOA, en 1985. Il y exerça des «fonctions opérationnelles auprès de grands groupes» puis s'attela au lancement du cabinet Arcodev, en 1987. Après avoir dès 1989 occupé le poste de directeur de clientèle puis contribué à des actions de communication et de développement interne dans le cadre de rachats de sociétés de conseil il fut nommé en 1995 directeur général de MOA France puis de Leroy Consultants, en 1997. Eric Beaudouin coiffe depuis 1999 la direction générale du groupe BPI.

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Nick Baum (bddp France)

II y a quelques jours, BDDP a remporté le budget de la communication institutionnelle de France Télécom.

Un joli contrat pour le nouveau président de l'agence BDDP France, Nick Baum, revenu au bercail après quelques années d'infidélités chez le concurrent Euro RSCG où il est resté pendant quatre ans...

Issu d'un milieu plutôt «académique», Nick Baum a découvert le métier en lisant un livre de David Ogilvy sur la fonction de publicitaire alors qu'il était en pension en Angleterre. Après dix-huit ans chez Ogilvy, où il dit être entré «par un coup de bol», ce féru de rugby a ensuite gagné l'agence BDDP en 1987. «C'était les belles années. Dès qu'on concourait pour une campagne, on gagnait quasi systématiquement», se souvient l'ancien directeur international du quatrième groupe de communication français, avec trois secteurs de prédilection: la publicité, moteur de l'agence, mais aussi la communication institutionnelle et le marketing services. Entre-temps, le groupe BDDP a essayé quelques revers, avec, en 1996, la contrainte de passer sous la bannière de l'anglais GGT pour cause d'endettement et de difficultés financières, suivi ensuite par l'OPA d'Omnicom en 1997 qui avait conduit Jean-Claude Boulé, fidèle à sa volonté de rester son propre patron, à jeter l'éponge. Des événements aux quels Nick Baum assiste de loin...

Pour finir de relancer la machine, Nick Baum qui ne jure que par le «management d'équipe» vient de lancer «com webco», une énième division de l'agence destinée aux «web companies». Le concept? Proposer à ces sociétés spécialisées dans les nouvelles technologies la prise en main de leur communication de A à Z. «Le marché des entreprises high-tech explose. D'ici à l'année prochaine, notre agence aux Etats-Unis estime que son activité à destination des entreprises du web devrait représenter 20% de son chiffre d'affaires! En France, on n'en est pas encore là mais cela ne devrait pas tarder. C'est pourquoi nous avons estimé important de créer cette entité afin de leur proposer une offre transversale et complète.»

Pourquoi pas, aussi, penser à rebaptiser BDDP, qui partout ailleurs dans le monde, s'appelle TBWA, depuis la fusion avec TWBA, en 1998? «C'est vrai qu'il faudrait peut-être s'y mettre. On sait bien que les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés. Regardez le nom de toutes les agences de pub. DDB, Euro RSCG, TBWA, BBDO, BDDP... c'est vraiment du chinois. Dire que nous nous occupons de toutes des marques des entreprises, cela fait sourire!»

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