
- •Vie urbaine
- •Faites les suppositions sur le contenu du texte ci-dessous en vous référant au titre et aux mots-clés en italique. L’aspect général de la ville
- •Reformulez les phrases suivantes.
- •Faites un exposé sur votre ville natale d’après le modèle proposé dans la boîte à outils.
- •Dossier 2
- •Faites les suppositions sur le contenu du texte ci-dessous en vous référant au titre et aux mots-clés en italique. Les problèmes urbains
- •Reformulez les phrases suivantes.
- •2. Quelle information avez-vous obtenuе sur les thèmes ci-dessous? Pouvez-vous ajouter la vôtre?
- •3. Corrigez un résumé à erreurs.
- •Faites par écrit la liste des problèmes de la vie urbaine. Commentez-les.
- •Imaginez un peu
- •Commentez les statistiques sur les proportions de la population urbaine.
- •Choisissez un slogan des programmes de l’aménagement urbain et commentez-le.
- •Imaginez que vous allez interviewer le maire d’une mégapole. Quelles questions lui poseriez-vous? dossier 3
- •Faites les suppositions sur le contenu du texte ci-dessous en vous référant au titre et aux mots-clés en italique La ville, entre patrimoine et modernité
- •Reformulez les phrases suivantes.
- •Corrigez un résumé à erreurs.
- •Simulez la situation suivante: votre municipalité veut interdire la circulation des voitures dans le centre-ville. Tout le monde n’est pas d’accord.
- •Informez-vous
- •Lisez le document, résumez-le.
- •2. Relevez les idées du document. Proposez les arguments pour défendre ces idées.
- •Lisez le document, résumez-le. La révolution haussmannienne de Paris
- •Lisez le document, résumez-le. Améliorer le réseau de transports collectifs: une priorité absolue
- •Lisez le document, résumez-le. Le Quartier des temps durables
- •Pour connaître une ville française d’un point de vue économique et démographique:
2. Relevez les idées du document. Proposez les arguments pour défendre ces idées.
E
n
voiture? Non. A pied, à vélo, en métro!
Peut-on interdire les voitures dans les centres-villes? De nombreuses capitales européennes l’ont déjà fait, et avec succès, semble-t-il. Les arguments apportés en faveur de ce choix sont nombreux et pertinents.
Tout d’abord, cela permet de lutter efficacement contre la pollution de l’air engendrée par les gaz des voitures et l’effet de serre qui en résulte. La santé des citadins y gagne.
En outre, en interdisant les voitures dans le centre-ville on diminue les nuisances sonores, le bruit et le stress qui l’accompagnent. Le stress pour les habitants de ces quartiers, le stress pour les piétons et même pour les conducteurs des voitures.
Enfin, en réduisant la circulation, on fait gagner du temps aux usagers des villes, puisqu’il n’y a plus d’embouteillages.
O
n
peut vivre ainsi dans une ville plus humaine, plus propre, plus
agréable.
Mais
comment circuler sans voiture? Les quartiers du centre sont souvent
des quartiers où les commerces sont nombreux. Est-ce qu’on ne
risque pas de voir ces quartiers se vider et les commerces
disparaître? Est-ce que Paris ne va pas devenir une ville interdite?
On ne travaillera plus à Paris, on viendra y faire la fête, se
promener sur des quais de Seine déserts, dans un Paris libéré de
la voiture.
Une telle décision se heurtera sans doute à une opposition violente de la part de certains et il faudra, en vérité, beaucoup de temps pour convaincre tous les habitants que la marche à pied, le vélo, le roller et les transports en commun peuvent remplacer avantageusement la voiture.
S.Poisson-Quinton
Lisez le document, résumez-le. La révolution haussmannienne de Paris
Avant l’arrivée d’Haussmann, Paris était une ville médiévale avec des rues très étroites, sales, pas d’égouts, peu d’espaces verts.
Entre 1830 et 1850, la population a presque doublé: c’était une ville surpeuplée; il était urgent d’agir!
Entre 1853 et 1870, c’est-à-dire pendant tout le second Empire, Napoléon III a confié à Haussmann, le préfet de la Seine, le soin de faire de Paris une ville moderne, aérée, adaptée aux transports modernes.
Napoléon III était un anglophile convaincu. Pour lui, le modèle de la ville idéale, c’était Londres: de la modernité, de l’espace, des parcs et des jardins.
Paris a toujours été une ville rebelle, prompte à s’échauffer: derrière cette politique urbanistique, il y avait donc aussi, bien sûr, la volonté de faciliter le maintien de l’ordre.
On a commencé à détruire les vieux quartiers populaires qui ont souvent été au cœur des révoltes parisiennes et on a créé de larges avenues rectilignes bordées de trottoirs et reliant des lieux stratégiques (les gares, les grands monuments, les centres administratifs). Sur presque tous les ponts, il y avait des maisons: on les a détruites; de nouveaux ponts ont été construits.
Paris s’est agrandi: en 1859, ont été annexés les villages de la banlieue proche: Auteuil, Montmartre, Passy, Vaugirard et Grenelle; la ville s’est ensuite découpée en 20 arrondissements (comme aujourd’hui).
Paris était une ville dont l’hygiène était déplorable: les cimetières ont été supprimés à l’intérieur de la ville et repoussés à la périphérie; on a créé tout un réseau d’égouts et on a installé l’eau courante dans beaucoup de logements; pour aérer la ville, ont été aménagés ou créés des squares, des jardins et des parcs (les Buttes Chaumont, le parc Monceau, le parc Montsouris).
Tout visiteur qui vient à Paris pour la première fois est frappé par l’homogénéité des immeubles. C’est à Haussmann qu’on le doit: c’est lui qui a décidé du «visage» qui, aujourd’hui encore, est celui de Paris: immeubles en pierre de taille de cinq étages et mansardes sous les toits, deux balcons (aux 2e et 5e étages). On a élaboré la conception spéciale du mobilier urbain (kiosques, bancs, lampadaires, fontaines).
Mimran