
- •La logique du fantasme 66-67
- •2. Le second, au rappel du rapport de cette structure du fantasme - que je vous aurai d'abord rappelée - à la structure comme telle du signifiant.
- •7. Rapport à l'Autre et en tant qu'il V a là cet autre terme, qu'il peut s'agir de distinguer un endroit d'un envers, ce n'est mas encore distinguer réalité et désir.
- •16. Ce mot. Mais si je le choisis, c'est bien qu'il doit avoir, avec ce que nous avons à énoncer,quelque rapport.
- •24. Supposons qu'il apparaisse un autre catalogue qui ne se contient pas lui-même, nous l'ajoutons : e.
- •35. ... Assuré, enfin, n'est-ce pas ... La parfaite aisance de son exposé - est ce qui correspond, étaye, fonde ce que la dernière fois, j'ai introduit comme étant le point
- •36. Vous avez pu, la dernière fois que nous nous sommes rencontrés ici, entendre ce que vous a proposé Jacques-Alain Miller.
- •37. Aujourd'hui Pour, en quelque sorte, l'écarter du champ où nous allons procéder, Pour autant que nous avons annoncé logique du fantasme.)
- •39. Et ces normes - ça finiesse par se présenter avec la même "lisse", qui permette de filer du doigt de l'une sur l'autre, autrement dit de manier tout ça à l'aveugle.
- •77. Tant plus de soin qu'ils savaient très bien qu'il n'en avait plus pour longtemps, étant donné leurs propres desseins. Donc, ce n'est pas de n'importe quelle foire qu'il s'agit.
- •81. Et par ce ressort qui lui est essentiel, joint (1) ce qu'on appelle le raisonnement par récurrence, ou encore, pour employer le terme de Poincaré, "l'induction complète".
- •89. Pense" au "je suis", dans ce qui, seul, se supporte comme être de cogitation : cet ergo, donc, à cette place même quelque chose apparaît, qui se sustente de n'être pas-je.
- •90. Encore quelque chose qui ne donne pas assez son relief à ce dont il s'agit.
- •103. Connaître l'instance du Ich, sous un masque ; mais, aussi bien, que c'est en tant qu'il ne s'y articule pas comme Ich, qu'il s'y masque - qu'il y est présent.
- •106. Un homme - Ich bin ein Mann -, und du ein Weib - et toi une femme.
- •110. Plus d'accent que je ne lui donne d'ordinaire)
- •115. Pas toujours erreur - certainement à une date où je n'avais pas, peut-être, encore à ses oreilles, assez fait retentir ce qu'il en est véritablement de ce qu'il faut penser du terme . Aliénation.
- •120. Quel suspens le statut du désir est laissé si l'Autre, justement, peut être dit n'exister pas ?
- •124. Nous, sûrement, vous le sentez - dans les chemins où je m'avance, qui sont ceux de l'Autre barré - pose une question.
- •147. Voie moyenne - c'est : medeor , d'où vient à la fois la médecine qu'à l'instant j'évoque et la méditation . )
- •153. Une fois introduite ainsi la question devient littéralement insoluble, en tout cas à jamais exclue de tout ce qui se propose à la praxis de l'analyse.
- •Il est curieux qu'il faille rappeler ces choses qui font l'âme même de ce que je vous ai proposé de percevoir dans l'expérience analytique.
- •155. L'introduire - j'en ai simplement marqué-là le "petit caillou blanc" destiné à vous dire que la signification du phallus c'est déjà à ça que c'était repéré.
- •156. - Petit a : l'aimable produit d'une copulation précédente, qui, comme elle se trouvait être un acte sexuel, ont créé le sujet, qui est là en train de le reproduire - l'acte sexuel.
- •Introduire, là, la fonction de la répétition, qu'est-ce y ajouter ?
- •170. S'appelle l'amour, qui est - comme je l'ai défini - le don de ce qu'on n'a pas.
- •193. Latent comme nécessaire au départ - au départ-même, j'entends - de l'économie politique.
- •196. "C'est qu'il n'y a pas de Purgatoire".
- •198. Pour qu'il produise deux résultats entre lesquels est suspendue aujourd'hui notre question ?
- •211. L'opération de ce qui se réalise dans la voie de la pulsion ' sexuelle, sous le nom de sublimation.
- •225. Tous les logiciens ont l'habitude d'exemplifier les différents types de relations qu'ils distinguent comme transitives, intransitives, réfléchies, etc. ... À les illustrer par exemple
- •229. N'est pas là que j'ai encore à m'avancer aujourd'hui, quoi qu'il en soit.
- •230. De la valeur de jouissance, c'est-à-dire de ce qui la transforme, en quelque chose d'un autre ordre.
- •233. (Que quelqu'un écrive : 1° Etre rejeté, tout à fait dans le coin, en haut, à droite.
- •235. Sauver soi-même de l'engloutissement du partenaire maternel.
- •236. L'Autre : lieu où se déploie dans l'occasion une parole qui est une parole de contrat.
- •237. Je veux dire que ce qui lie les hommes entre eux, ce qui les oppose, est précisément à motiver de ce dont nous essayons pour l'instant d'articuler la logique.
- •238. Voilà pourquoi il est tout à fait nécessaire de reprendre les choses comme j'entends le faire cette année et, puisque nous y sommes, de rappeler que si je suis parti,
- •241. De cette année)- que ce phallus, d'autre part, devient l'être du partenaire qui ne l'a pas.
- •245. Il est un fait qu'on n'a pas prouvé, de l'acte sexuel, la possibilité, dans aucun système formel. Vous voyez j'insiste, hein ? j'y reviens!
- •253. Bref, c'est l'intérêt de l'introduction du mot acte, d'ouvrir la question, qui vaut bien après tout d'être ouverte
- •266. Il n'y a de jouissance que du corps. Ceci répond très précisément à l'exigence de vérité qu'il y a dans le freudisme.
- •268 . Où il nous intéresse, nous analystes, c'est précisément pour
- •273. Femme” ; ce qui n'a même pas besoin d'être redoublé d'une autre annonce ; ce qui rend presque purement formel qu'on lui demande, si elle est d'accord
- •Vous allez me dire : "Pourquoi est-ce que c'est au niveau de la femme qu'elle fait question ?"
- •278. Phore de la jouissance du maître pour que sa jouissance, à lui, ne continue pas sa petite vie! Comme tout le prouve!
- •279. ... Et ça ressemble à mes petites plaques, sur lesquelles, dans un de mes articles, j'ai écrit . "Hommes", "Dames" ; ça se voit à l'entrée des urinoirs...
- •288. Beaucoup de choses. On pourrait s'y arrêter.
- •290. Le rapport de Un sur un plus a est aussi égal à ce rapport fondamental que désigne le petit a qui veut dire ici, je l'ai rappelé en son temps : a sur un.
- •301. Qui permette de faire la même assertion sur un autre énoncé,
115. Pas toujours erreur - certainement à une date où je n'avais pas, peut-être, encore à ses oreilles, assez fait retentir ce qu'il en est véritablement de ce qu'il faut penser du terme . Aliénation.
L'aliénation n'a absolument rien à faire avec ce qui résulte de déformation, de perte, dans tout ce qui est communication : même, je dirais enfin, de la façon la plus traditionnelle - et dès lors que maintenant c'est suffisamment établi - d'une pensée qu'on appelle "marxiste". Il est clair que l'aliénation, au sens marxiste, n'a rien à faire avec ce qui n'est à proprement parler que confusion. L'aliénation marxiste, d'ailleurs, ne suppose absolument pas en soi l'existence de l'Autre, elle consiste simplement en ceci : que je ne reconnais pas, par exemple, mon travail dans cette chose (qui n'a absolument rien à faire avec l'opinion et qu'aucune... persuasion sociologique ne modifiera en aucun cas) à savoir que mon travail, le mien, à moi-même, il me revient et qu'il faut que je le paie d'un certain prix. C'est là quelque chose qui ne se résout par aucune dialectique directe, qui suppose le jeu de toutes sortes de chaînons bien réels, si l'on veut en modifier - non pas la chaîne, ni le mécanisme, qui est impossible à rompre - mais les conséquences les plus nocives.
Il en est de même pour ce dont il s'agit concernant l'aliénation et c'est pourquoi l'important de ce que j'énonce ici - concernant l'aliénation - prend son relief, non pas de ce que tel ou tel reste plus ou moins sourd au sens de ce que j'articule, mais très précisément de ses effets sur ceux qui le comprennent parfaitement ; à cette seule condition qu'ils y soient concernés de façon première. Et c'est pourquoi c'est au niveau des analystes que quelque fois, sur ce que j'énonce de plus avancé, je recueille les signes d'une angoisse, disons, qui peut aller jusqu'à l'impatience, et que, simplement, la dernière fois par exemple, où j'ai pu énoncer d'une façon comme latérale (faite pour donner son véritable éclairage à ce que j'y définissais comme la position du "je ne suis pas", en tant qu'elle est corrélative de la fonction de l'inconscient) et que j'articulais sur ce point la formule comme la vérité de ce que l'amour ici se permet de formuler - à savoir : "si tu n'es pas, je meurs 1" dit l'amour, on connaît ce cri et je le traduis . "tu n'es rien, que ce que je suis" - n'est-il pas étrange qu'une telle formule... Qui va certes bien au-delà dans ce qu'elle trace d'ouverture à l'amour, pour ceci simplement qu'elle y indique que la Verwerfung qu'elle constitue ne relève précisément,'que de ceci : que l'amour ne pense pas, mais qu'elle n'articule pas - comme Freud le fait, lui, purement et simplement - que le fondement de la Verliebheit, de l'amour, c'est le Lust-Ich et qu'il n'est rien d'autre (car ceci est dans Freud affirmé) : que l'effet du narcissisme. Comment donc, à une formule - dont il apparaît tout de suite qu'elle est infiniment plus ouverte, pour n'aller pas moins loin qu'à cette remarque (impliquée dans un certain commandement qui, je pense, ne vous est pas inconnu), que c'est au plus secret de toi-même que doit être
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cherché le ressort de l'amour du prochain - comment donc une telle formule peut-elle, et j'y insiste : dans une oreille analytique, évoquer je ne sais quelle alarme, comme si ce que j'avais prononcé-là était dépréciatif si (comme je l'ai entendu), je commettais quelque imprudence de l'ordre de celle-ci : "qu'à des auditeurs de vingt-cinq ans, je me permette d'avancer un propos qui réduirait l'amour à rien".
Chose singulière : au niveau des vingt-cinq ans, je n'ai eu à cette émission - à ma connaissance, bien sûr, mais il y en a quelques-uns qui viennent me faire, dans la semaine qui suit, des confidences - que des-réactions singulièrement toniques, je dirais. Si austère que soit la formule, elle a paru salubre à beaucoup.
Qu'est-ce qui, donc, conditionne possiblement l'inquiétude d'un analyste?....si ce n'est très précisément ceci que j'ai marqué ici sur cette formule, à ce petit crochet qui déplace le rien d'un rien : Tu n'es que ce rien que je suis ; qui n'est pas moins vrai, en effet, que la formule précédente, pour autant qu'elle nous rapporte à la fonction clef, qui revient - dans le statut ut de ce je du "je suis" - à ce petit a, qui en fait, en effet toute la question (et c'est là ce sur quoi je veux aujourd'hui m'attarder encore un peu) et dont on conçoit, qu'en effet, elle intéresse l'analyste.
Car, dans l'opération de l'analyse - en tant que, seule, elle nous permet d'aller assez loin dans ce rapport de la pensée à l'être au niveau .tu Je , pour que ce soit elle qui introduit la fonction de la castration - le petit a, dans cette opération, a à être achevé d'une queue signifiante : le petit a, dans le chemin n que trace l'analyse, C'EST L'ANALYSTE.
Et c'est parce que l'analyste a à occuper cette position du petit a, qu'en effet, pour LUI , la formule - et fort légitimement - soulève l' angoisse qui convient, si l'on se souvient de ce que j'ai formulé de l'angoisse qu'elle n'est pas sans objet. Et ceci indique qu'elle soit d'autant plus fondée, qu'avec cet objet, celui qui est appelé par l'opération signifiante qu'est l'analyse, se trouve, à cette place même, suscité le s'intéresser à tout le moins.
Que de savoir comment il L'assume, ce sont là choses qui sont encore assez distantes de la considération que nous pourrions en amener ici comment ne pas reconnaître qu'il n'y a là rien qui plus nous dérouter que ce qui dès longtemps avait été formulé - par les voies de court-circuit aphoristique d' une sagesse certes perdue mais pas tout à fait sans écho . sous la forme du Tat twam asi : reconnais-toi, tu es ceci . Ce qui, bien entendu, ne pouvait que rester opaque à partir d'un certain biais de la tradition philosophique. Si le ceci, d'aucune façon, peut
117. être en effet identifié au corrélat de représentation où s'instaure de plus en plus, dans cette tradition, le sujet, rien n'est plus vide que cette formule. Que je sois ma représentation, n'est là que ce quelque chose, dont il est trop facile de dire qu'elle corrompt tout le développement moderne d'une pensée sous le nom d'idéalisme -et le statut de la représentation comme telle, est pour nous à reprendre.
Assurément si ces mots ont un sens, qui s'appellent structuralisme...(je ne veux pas en donner d'autres, - voir Nouvelle critique ), ils doivent bien entendu. commencer par articuler quelque chose concernant la représentation. Est-ce qu'il n'est pas bien clair, à ouvrir seulement un volume comme le dernier paru des Mythologiques de Claude Lévi-Strauss, que si l'analyse des mythes, telle qu'elle nous est présentée, a un sens, c'est qu'elle désaxe complètement la fonction de la représentation. Assurément, nous avons affaire à matière morte, à l'endroit de laquelle nous n'avons plus aucun rapport de je. Et cette analyse est un jeu, est un jeu fascinant par ce qu'il nous rappelle et dont vous pouvez trouver le témoignage - pour ne prendre que ce dernier volume - dès les premières pages. Du miel aux cendres s'intitule-t-il et nous voyons s'articuler dans un certain nombre de mythes, les rapports du miel - conçu conte substance nourricière préparée par d'autres que l'homme et, en quelque sorte, d'avant la distinction de la nature et de la culture - avec ce qui opère au-delà du cru et du cuit de la cuisine, à savoir ce qui se réduit en fumée
le tabac. Et nous trouvons sous la plume de son auteur, ce quelque chose de singulier, attaché à quelque petite remarque qu'il accroche sur certains textes, par exemple médiévaux, sur ceci qu'avant que le tabac ne nous arrivàt, sa place était en quelque sorte prête par cet opposé de cendres qui était déjà indiqué par rapport au miel, qu'en quelque sorte, la chose-miel, depuis longtemps - depuis toujours - attendait la chose-tabac !
Que vous suiviez ou non dans cette voie l'analyse de Claude Lévi-Strauss, est-ce qu'elle n'est pas faite pour nous suggérer ce que nous connaissons dans la pratique de l'inconscient et ce qui permet de pousser plus loin la critique de ce que Freud articule sous le terme de Sachevorstellungen ? Dans la perspective idéaliste, on pense - et après tout pourquoi Freud ne l'aurait-il pas écrit dans ce sens - : représentation de choses en tant que ce sont les choses qui sont représentées.
Mais pourquoi répugnerions-nous à penser les rapports des choses, comme supportant quelques représentations qui appartiennent aux choses elles-mêmes ? Puisque les choses se font signe (avec toute l'ambiguïté que vous pouvez mettre dans ce terme), se font signe entre elles, qu'elles peuvent s'appeler et s'attendre, et s'ordonner comme ordre des choses ; que, sans aucun doute, c'est là-dessus que nous jouons chaque fois qu'interprétant comme analystes nous faisons fonctionner quelque chose comme Bedeutung.
C'est bien pour ça qu'au bout d'un certain temps le jeu a lassé les analystes. C'est qu'ils se sont aperçu qu'il était trop facile. Le jeu n'est pas facile quand il s'agit de textes recueillis, attestés, de mythes existants. Ils ne sont pas justement n'importe lesquels.
Mais, au niveau de l'inconscient du sujet dans l'analyse, le jeu est beaucoup plus souple. Et pourquoi ? Précisément parce qu'il y est dénoué, qu'il vient se conjoindre à un je ne suis pas, où se manifeste assez - je l'ai dit la dernière fois - dans ces formes qui font, dans le rêve, omniprésent et jamais complètement identifiable, la fonction du je.
Mais autre chose est ce qui doit nous retenir ! Ce sont précisément les trous, dans ce jeu de la Bedeutung. Comment n'a-t-on pas remarqué ceci, qui est pourtant d'une présence aveuglante, c'est à savoir, le côté de Bedeutung "bouché" si je puis dire, sous lequel se manifeste tout ce qui attient à l'objet petit a.
Bien sûr les analystes font tout pour le relier à quelque fonction primordiale qu'ils s'imaginent avoir fondé dans l'organisme, comme, par exemple, quand il s'agit de l'objet de la pulsion orale. C'est pourquoi, aussi bien, ils iront tout à fait incorrectement à parler de bon ou de mauvais lait, alors qu'il ne s'agit de rien de tel, puisqu'il s'agit du sein.
Il est impossible de faire le lien du lait à un objet érotique - ce qui est essentiel au statut, comme tel, de l'objet petit a - alors qu'il est bien évident que, quant au sein, l'objection n'est pas la même.
Mais qui ne voit qu'un sein, c'est quelque chose - mes amis, y avez-vous jamais pensé ? - qui n'est pas représentable ! Je ne pense pas avoir ici une trop grande minorité de gens pour qui un sein peut constituer un objet érotique, mais êtes-vous capable, en termes de représentation, de définir au nom de quoi ? Qu'est-ce que c'est qu'un beau sein, par exemple ? Encore que le terme soit communément prononcé, je défie quiconque de donner un support quelconque à ce terme de "beau sein" !
S'il y a quelque chose que le sein constitue, il faudrait pour cela, comme un jour un apprenti-poète qui n'est pas très loin, a articulé à la fin d'un de ses menus quatrains qu'il a commis, sous ces mots : "le nuage éblouissant des seins" ; il n'y a aucune autre façon, me semble-t-il, qu'à jouer de ce registre du nuageux, en y additionnant quelque chose de plus, de l'ordre du reflet, à savoir de moins saisissable, par quoi il peut être possible de
119. supporter, dans la Vorstellung, ce qu'il en est de cet objet, qui bien plutôt n'a d'autre statut que ce que nous pouvons appeler avec toute l'opacité de ces termes : un point de jouissance. Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
Je dirais que... j'ai essayé de le dire, lisez un peu (je ne sais pas comment j'arrive à les faire passer, mais qu'importe, je l'ai peut-être écrit dans d'autres termes) mais tandis que je m'efforçais de centrer, pour vous le faire sentir, ce que j'appelle en l'occasion cette "syncope de la Bedeutung "-puisque c' était pour vous montrer que c'est là le point que vient combler le Sinn - tout soudain, il m'est apparu : mais, ce qu'il y avait de plus propre à supporter ce rôle de l'objet-sein dans le fantasme, en tant qu'il est, lui, vraiment, le support spécifique du je - du je de la pulsion orale - mais ce n'était rien d'autre que la formule !... (puisque vous êtes tous ici plus ou moins dés initiés, des pratiquants, voire des aficionados de mon discours) mais la formule, dont je me suis servi cent fois pour imager le caractère purement structural du Sinn Colourless green ideas... - ces idées sans couleur et vertes aussi bien, pourquoi pas ? - .., sleep furiously ! Voilà les seins !
Rien, me semble-t-il, ne peut mieux exprimer le privilège de cet objet, rien ne l'exprime d'une façon plus adéquate, c'est-à-dire en l'occasion poétique : qu'ils dorment, furieusement à l'occasion et que ce ne soit pas pour les réveiller, une petite affaire. C'est bien là tout ce dont il s'agit, quand il s'agit des seins.
Ceci est fait pour nous mettre sur une trace. C'est à savoir, celle qui va nous rapprocher de la question de laisser en suspens, ce qui peut nous permettre de suppléer à la Selbstbewusstsein. Car, bien entendu, ce n'est rien d'autre que l'objet petit a. Seulement, il faut savoir le trouver où il est. Et ce n'est pas parce qu'on sait son nom à l'avance qu'on le rencontre et, d'ailleurs, le rencontrer ne signifie rien, sinon quelque occasion d'amusement.
Mais qu'est-ce que Freud - si nous prenons les choses au niveau du rêve - vient pour nous à articuler ?
Nous serons frappés, assurément, de ce qu'il lache, si je puis dire, pour indiquer un certain côté vigile du sujet, précisément dans le sommeil. S'il y a quelque chose qui caractérise bien cette faute ou ce.. faute -d' Autre, que je désigne comme fondamental de l'aliénation, si le je n'est bien plus que l'opacité de la structure logique, si l'intransparence de la vérité est ce qui donne le style de la découverte freudienne, n'est-il pas étrange de lui voir dire que tel rêve qui contredit sa théorie du désir ne signifie-là rien d'autre que le désir de lui donner tort ?
Est-ce que ce n'est pas là suffisant, à la fois pour montrer la justesse de cette formule que j'articule, que le désir c'est le désir de l'Autre, et de montrer dans