Dossier XVII
Emile zola
1840 – 1902
Presentation. ÉmileZola, écrivain et journaliste français, chef de file du naturalisme, l'un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés, traduits et commentés au monde.
2. Lisez le texte et répondez aux questions suivantes:
1) Qui était Emile Zola ?
2) Quand et où est-il né ?
3) Сomment était vie d’ Emile Zola à Paris ?
4) Quelles étaient ses premières œuvres écrites à Paris?
5) Quel grand écrivain russe a contribué à la parution des romans de Zola en Russie ?
6) Le grand cycle de romans de Zola, quel titre porte-t-il ? De combien de livres se compose-t-il ? Combien de personnages agissent ici ?
7) Nommez les meilleurs romans de cette série grandiose.
8) Parlez des racines des deux familles les Rougon-Macquart .
9) Quelles autres œuvres de Zola connaissez-vous ?
10) De quel événement parle Zola dans son article “J’accuse”?
Emile Zola est né à Paris le 2 avril 1840 dans la famille d’un ingénieur italien. Il a passé son enfance à Aix-en-Provence. Son père est mort quand Emile n’avait que 7 ans et la famille s’est trouvée dans une situation difficile. Tout de même sa mère a payé ses études secondaires. Cézanne, le futur célèbre peintre, était son camarade d’études. Après un double échec au baccalauréat Zola se heurte à une vie pleine de privations. A Aix il ne trouve pas de travail à son goût et à l’âge de 18 ans il vient à Paris où pendant une longue période il menait une vie misérable : il lui arrivait de coucher sous les ponts ou sur les bancs des boulevards et il mangeait rarement à sa faim. Mais aucune privation ne lui faisait perdre l’espoir de devenir un écrivain célèbre. Travaillant comme emballeur chez le libraire Hachette, il fait la connaissance de plusieurs hommes de lettres qui l’aident à publier son premier livre « Contes à Ninon » (1864).
Puis Zola travaille comme publiciste dans les revues. Après la parution de ses premiers romans : « Thérèse Raquin » (1867) et « Madeleine Férat » (1868) il devient célèbre dans les milieux littéraires. Ces deux romans ont été écrits sous l’influence de l’œuvre des frères Goncourt et de leurs regards esthétiques.
A cette même époque Zola se propose de créer un grand cycle de romans les « Rougon-Macquart », œuvre grandiose où, d’après sa conception, doit trouver son reflet la vie des Français sous le Second Empire. D’abord Zola décide d’écrire 10 romans, puis - 20, mais de graves événements politiques l’empêchent de réaliser son plan. En 1870, après son mariage, Zola se rend dans le Midi de la France où il demeure durant la guerre franco-prussienne et la Commune de Paris.
En 1872 Zola fait la connaissance de Tourguéniev qui devient son ami et l’aide à entrer en relations avec les écrivains russes. Quelques-uns des romans de Zola ont été publiés en russe avant leur parution en France. Zola était le collaborateur permanent de la revue russe « Vestnik Evropy ». Parmi tous les écrivains russes il estimait surtout Tolstoï et Pouchkine.
A cette époque Zola travaille d’arrache-pied à l’œuvre de sa vie, la série des « Rougon-Macquart ». Cette épopée grandiose lui prend plus de vingt ans ( le premier roman « La Fortune des Rougon » paraît en 1872, le dernier – « Le Docteur Pascal » - en 1893). Dans cette épopée Zola a décrit 32 membres de la même famille et en général ici agissent plus de 20 milles personnages. Dans le premier roman de la série Zola montre les racines de ces deux familles : une femme, Adélaïde, a été deux fois mariée. Son premier mari, Rougon, était originaire du village, son deuxième mari – Macquart – était un ivrogne, tombé bien bas. Les descendants de Rougon étaient les gens sérieux, désirant faire sa carrière, tandis que les Macquart étaient les gens doués mais avec la mauvaise hérédité. Zola a voulu montrer le plus largement possible le milieu social où agissent les personnages. Les meilleurs romans de cette série sont : « Nana », « Le Ventre de Paris », « Au bonheur des dames », « L’Assemoir », « La bête humaine », « Germinal » et d’autres.
A cette époque les lois de la sélection naturelle, de l’hérédité ont pénétré dans la littérature. Zola était le premier à remplacer le terme de « réalisme » par celui de « naturalisme ». Il est devenu le chef de ce mouvement littéraire, l’a théoriquement argumenté et défendu. Il croyait que cette méthode était le suprême degré du réalisme. Suivant les regards des naturalistes, l’homme est subordonné aux lois biologiques et dans les « Rougon-Macquart » Zola essaie de montrer sur l’exemple des quatre générations comment se manifestent les traits héréditaires chez des personnages appartenant aux groupes sociaux différents. Zola croyait aussi que du moment que l’homme n’est qu’une parcelle de l’infini du monde matériel, sa place dans les œuvres d’art ne doit pas dépasser celle des objets inanimés qui l’entourent, de là l’exactitude presque photographique de ses descriptions.
Mais grâce à la force et l’étendue de son talent, Zola a su surmonter ses regards naturalistes et est devenu un grand écrivain réaliste, continuateur des traditions de Balzac, et ses romans se transforment en une critique aiguë du second Empire et de la Troisième République.
Les « Rougon-Macquart » terminés, Zola s’attaque à la trilogie « Les Trois villes » où il exprime son opinion sur l’influence néfaste de l’Eglise et de la religion sur son contemporain.
Le plus grand événement de sa vie fut la défense de l’officier français Dreyffus accusé à tort d’espionnage militaire et condamné aux travaux forcés. Zola a rédigé sa célèbre lettre « J’accuse ! » qui l’ a placé au rang des personnalités publiques les plus progressistes de son temps.
En 1902, emménageant dans un nouvel appartement, Zola n’a pas fait vérifier l’état des cheminées et il est mort asphyxié.
3. Parlez de la vie d’ Emile Zola et de son œuvre.