Добавил:
Upload Опубликованный материал нарушает ваши авторские права? Сообщите нам.
Вуз: Предмет: Файл:
1-30_Frants.docx
Скачиваний:
0
Добавлен:
01.05.2025
Размер:
139.92 Кб
Скачать

8. Коротка характеристика історичних умов розвитку країни та мови. Створення основи нац. Мови

On peut diviser l'histoire d'une langue en étapes correspondant aux étapes del'histoire du peuple. On peut, d'autre part, établir une chronologie de changements linguistiques et essayer d'y trouver des étapes essentielles de l'évolution de la langue. La division ainsi faite sera pourtant conventionnelle, car il ne peut pas exister de limites strictes et définitives entre deux états successifs de la langue qui sert de moyen de communication dans une société.

Les périodisations existantes de la langue française revêtent un inévitable caractère conventionnel.

Dans l'histoire de la langue française, on dégage les périodes de l’ ancien français, du moyen français et du français moderne. Quant à la chronologie de ces périodes, elle est différente chez différents auteurs.

Sous le ternie de l'ancien français, qui va du IX-e au XIII-c siècles, on comprend l'état dialectal, quand la France n'est qu'une seigneurie parmi plusieurs autres et quand l'idiome parlé dans le royaume de France, le francien, n'est qu'un dialecte parmi plusieurs d'autres.

Sous le terme le moyen français.qui va du XIV-e au XVI-e siècles, on désigne la période où la consolidation sociale, politique et économique de la France met fin à la féodalité, et où le dialecte de l'II e de-France devient langue de la nation française.

Le francais moderne qui va du XXI siècle et qui dure encore on subdivie en deux périodes :

a) le français classique

b) le français moderne et contemporain

La période du XVII-e - XVIII s.s. est celle où s'achève la formation de l'Etat national français et où s'établissent les normes de la langue française en tant quelangue littéraire et écrite. C'est la période de l'absolutisme royal et du classicisme (le XVII-e s), de l'Encyclopédie et de la Révolution (le XVIII-c s) ; c'est enfin la période du purisme et de la réglementation de la langue.

La chronologie ainsi faite, tout en dégageant les trois périodes dans l’histoire du français, ne les oppose pourtant pas à titre égal comme trois états différents de la langue: en réalité, il n'y en a que deux qui diffèrent:l'ancien fiançais et le français moderne de l'ancien français. Comparant l'italien et le français du XIII-e siècle P.Guiraud remarque que les petits Italiens lisent Dante et Pétrarque à livre ouvert à l'école primaire, alors qu'il faut au Français deux ans d'études universitaires et un dictionnaire pour lire Joinville (historien de Louis IX, XIII-e début du XIV-е s) leur contemporaine.

9. Лінгвістичний знак. Денотація та конотація знаку

Ferdinant de Saussure définit le signe comme une entité a double face :

  • le signifiant – l’aspect formel du signe qui évoque un contenu sémantique

  • le signifié – le contenu sémantique évoque par le signifiant.

Tout signe linguistique qu’il s’agisse d’un morphème, d’un mot ou d’une unité supérieure est obligatoirement compose d’un signifiant et d’un signifié. L’opposition expression/contenu est parfois équivalente à signifiant/signifiè.

L’union du signifié et du signifiant est conventionnelle. Même les onomatopées sont conventionelles. La preuve en est qu’elles varient d’une langue à l’autre. Les canards danois ne dissent pas coin-coin mais rap-rap. L’union du signifiant et du signifié est tellement arbitraire que les mêmes sont peuvent avoir des sens différents. L’arbitre de l’union du signifiant et du signifié peut être absolu (fraise, poire) et relatif (fraisier, poirier).

Les signes linguistiques permettent au locuteur de parler de la realité qui l’entoure. Ils ont la propriété de pouvoir renvoyer aux objects du monde extérieure à la langue. Ces objects sont les référents. Signes linguistiques et les référents ne doivent pas être confondus. Ainsi c’est lien la fleur qui embaume et non pas le mot fleur ni le signifie de fleur.

Les référents sont des unités matérielles ou conceptuelles. Ils relèvent de l’univers extralinguistique réel ou fictif. Les référents ne sont pas tous des données immédiate du réel. Les rapportes entre l’ordre de la langue et l’ordre du monde sont complexe.

En sémantique il importe de distinguer deux approches théoriques. L’une porte sur le sens des signes et privilégie les rapports syntagmatiques et paradigmatiques intrenes au système linguistique, l’autre traite de la relation entre le signe et les référents appelèe référence. La théorie de la signification s’oppose à la théorie de la référence ou de la désignation.

Le nom commun hors discours renvoie à une classe de référents et non à un objet singulier. Ce n’est que par le passage de la langue au discours par le biais d’un acte d’énonciation que le signe nom ou l’expression nominal, permet au locuteur de désigner un objet unique. Dans l’enoncé «Mon chat miaule sur le balcon », chat vise un référent particulier appartenant a l’univers du locuteur. Les linguistes distinguent référence actuelle et référence virtuelle. Le sens référentiel d’une unité lexicale est le signifié stable du signe qui correspond à la rélation de désignation entre le signe et le référent. Le sens d’un mot détermine sa référence. Ce sont les propriétés du signifié qui permettent d’identifier et d’isoler une catégorie d’objets extralinguistiques par rapport à d’autres objets. Le sens référentiel est aussi appelé sens dénotatif ou sens désignatif.

En linguistes le sens ou signifié dénotatif s’oppose au signifié connotatif. La connotation d’un signe réprésente les valeurs sémantiques secondes qui viennent s’ajouter au sens dénotatif. Dans le domaine du lexique la connotation recouvre différents faits :

  • registres de langue : policier et flic (sens pejorative) ;

  • contenus affectifs propres à un individu ou à un group d’individu patron ;

  • représentations culturelles et idéologiques liées aux contextes d’utilisation de l’unité lexicale ou en rapport avec les référents : clochard (charge affective) et SDF : sans-papier, clandestin (charge negative). Les valeurs connotatives sont hétérogenes et verbiales selon les locuteurs. Elles relèvent pour la plupart du domaine de l’énonciation et représentent une certaine difficulté lors de la traduction car le status spécial des valeurs sémantiques des connotations tient a leur nature : les informations qu’elles fournissent portent sur l’autre chose qui le référent du discours. Biens des mots expressions prennent un sens par référence culturelle ou assosiation d’idées et un dictionnaire ne peut pas en faire état. P.e. : l’expresson :  « Allez les verts! » a un certain sens pour les Français (les verts – l’équipe de football de Saint-Etienne) ; il en aura un autre pour les Allemands (les verts – les ecologistes).