
- •1.Антоніми, порівняння, перифраз
- •2. Граматичні категорії іменника та його синтаксичні функції
- •3. Джерела та етапи розвитку франц мови: романізація..
- •4. Синтаксис. Роль синтаксису у виборі авторського стилю
- •5 .Класифікація фігур і тропів. Метафора та її різновиди
- •6. Класифікація функціональних стілив франц мови
- •6. Le style
- •7. Кольористичні епітети та їх роль
- •8. Коротка характеристика історичних умов розвитку країни та мови. Створення основи нац. Мови
- •9. Лінгвістичний знак. Денотація та конотація знаку
- •10. Метонімія та її різновиди.
- •11. Наголос у французькій мові. Види нголосу у слові, ритміній групі, реченні
- •12. Опис та його форми в художньому творі
- •13.Основні понятя граматичної теорії: грам значення,форма, категорія.
- •2.2.2. L'unité lexicale et le mot graphique
- •2.3. Le sens
- •2.4. La classe grammaticale
- •14. Основні типи дериватів: їх грамат категорія,семантичний клас та спосіб утворення( суфіксація,префіксація,конікпсія)
- •9.1. Les affixes
- •9.2. Le sens des affixes
- •9.2.1. Synonymie, homonymie et polysémie des affixes
- •Variations de l'affixe
- •9.3. La dérivation non affixale
- •9.4. La préfixation et la suffixation
- •15. Персоніфікація. Символ. Алегорія. Гіпербола. Літота.
- •Périphrases à valeur affective
- •Valeurs d'emploi
- •Valeurs d'emploi
- •16. Полісемія як принцип мовної економії. Розвиток значення слова засобами метафори та метонімії.
- •18. Принципи виділення частин мови у французькій граматиці
- •19. Просте речення та його типи. Головні члени речення та їх загальна характеристика.
- •20. Різновиди фонетики. Взаємозвязок фонетики з іншими науками.
- •21. Розвиток та становлення стилістики франц мови від початку 19 ст до наших днів. Шарль Баллі.
- •22. Синонімія і антонімія як відношення відповідності протиставлення
- •23. Система фонем французькій мові та їх класифікація
- •24. Стилістична класифікація фразеологічних висловлювань
- •25. Типи мовлення в худ. Творі. Використання історичних висловлювань.
- •26. Типологія складних слів
- •27. Типологія словотворчих у французькій мові La typologie des procédés de formation
- •9.4. La préfixation et la suffixation
- •9.3. La dйrivation non affixale
- •28. Типологія французьких омонімів
- •29. Формування французької літературної мови
- •Formation de la langue francaise
- •Les premiers textes
23. Система фонем французькій мові та їх класифікація
Le plus bas niveau de la structure linguistique, comme cela a déjà noté, est phonologique. L'unité principale du niveau phonologique est phonème.
Le concept de phonèmes motivée IA Baudouin de Courtenay. Il a d'abord remarqué que tout son est particulièrement brève, instantanée, mais les gens en quelque sorte garder en mémoire. L'image du son dans la mémoire de l'homme qu'il a appelé phonèmes. Le phonème terme est apparu précédemment dans la linguistique française dans le sens de "sons de la parole". Étudiant Baudouin de Courtenay L. Shcherba développé et enrichi de façon significative la théorie des phonèmes. L'approche mentale au phonème il a combiné avec des fonctionnalités. Rôle de phonèmes apparente "phonème est appelé le plus court d'une représentation phonétique commune de la parole qui peuvent être associés à des concepts sémantiques et différencier mots"
Dans la phonologie sont à deux niveaux segmental et prosodique. Un niveau du segment se compose d'unités qui leur sont alloués sur la base de la segmentation. Niveau Supersehmentnyy se compose d'éléments qui se détachent sur les unités segmentées (la prosodie des mots, des phrases). L'unité principale des langues segment de niveau est plus phonème.
Depuis longtemps les linguistes se sont aperçus que la multiplicitè des sons du langage humain pouvait être ramenée à un nombre restreint d’unités phoniques necessaires à la communication entre les sujets parlant une même langue. La notion de phonème a été ittroduite par Baudouin de Courtenay, proff. à l’ Universite de Kazan, lors de ses conferences sur la linguistique, en 1868 ( la terme «phonème» a été utilisé à ces fins seulement en 1881). En analysant les alternances il fut frappé par la nature contradictoire du son dont le caractère physique et la fonction ne coїncidaient pas. Ainsi, dans un même morphème russe tel que вод-, il apparaît tantôt un [o] - воды [vódы], tantôt un [a] – водá [vadá].
Le même problème est abordé dans un esprit très différent par Scerba, proff. à l’ Universite de Leningrad et membre de l’Académie. Ayant examiné de près les rapports mutuels du phonème et de ses variantes, il démontra qu’ils formaient une unité dsalectique – ce qui suppose qu’un même phonème peut revêtir différentes formes suivant les conditions ( dasn ce cas, phonétiques), dans lesquelles il se manifeste.
Diverses théories du phonème, à l’étranger, ont pour point de départ les principes linguistiques établis par le célèbre linguiste suisse F. de Saussure, et exposés dans son « Cours de linguistique générale » édité en 1916 par ses élèves Ch. Bally et A. Sechehaye. Il a délimité la langue et la parole, la première étant un systhème de la relations abstraites, la seconde – un systhème de moyens matérels servant à rendre nos pensées ; la seconde est la réalisation de la première. Le phonème appartient à la langue alors que le son concret se réalise dans la parole. Le phonème fonctionne dans une syst. ; il s’agit donc de rechercher les traits pertinents qui opposent un phonème à un autre dans le système d’une langue donnée.
Il importe, pour évaluer phonématique d’une langue, de relever les caractéristiques distinctives ( pertionentes ) des sons, les traits qui les opposent les uns aux autres au point de vue fonctionnel. Ainsi la sonorité dans les constructives est donc un trait pertinent pour le fr. et l’italien, elle est non pertinante pour l’espagnol. P. ex : le degré d’aperture est utilisé comme un trait pertinent en fr. et en italien qui distinguent [e] - [ɛ], tandis que l’espagnol et le russe ne possèdent pas ces caractéristiques différentielles.
Les différences phonématiques, par contre, ne sont déterminées par la position du phonème, deux différents phonèmes pouvant fonctionner dans les mêmes conditions phonétiques. Ce critère, dans la définition du phonème, est capital. En effet, l’emploi de certains phonèmes se trouve très limité en fr., p. ex. : le [ø] le [ɶ], les sonantes [ʯ], [w]. Quels procédés utiliser pour établir leur valeur phonologique, les quasi-homophones étant rares [3ɶn - 3ø :n] [3ɶ’di - 3ø’di] [‘vɶl – ‘vø :l] ou n’existant pas du tout? On rapproche alors deux mots de forme phonique différente, mais qui présentent des conditions identiques du fonctionnement de deux sons. En fr., p.ex: le raprochement animal – bémol suffirait à établir l’indépendance phonologique de [a] et de [o] puisque, placés dans un contexte identique entre [m] et [l] en syllabe finale, ils ne se confondent pas. Citons un autre exemple puor distinguer [ø] - [ɶ] : peut-être [pɶ’tetr] ameuter [amø’te] dans une position identique entre une occlusive bilabiale [p] ou [m] et une occlusive prélinguale [t].
Le 2ème critère est appelé communication ou substitution. Si, après avoir remplacé un son par un autre, on réussit á modifier la forme phonique di mot et sa valeur lexicale ou gramm., il s’agit de 2 sons de valeur linguistique différente, c-à-d de 2 phonèmes distincts, p.ex. : [sã- sõ] ou encore [mõ-tõ] [par’le – par’lõ] etc.
Quand la communication ou substitution de 2 sons est possible, il y a deux phonèmes différents. Dans ce cas comtraire les deux sons présentent des variantes d’un seul phonème.
Il faut mentionner encore une critère. Quand un son ajouté au mot ou bien retranché du mot le fait changer de sens, il s’agit également d’un phonème et non pas d’une variante ; compare porter – importer [por’te – epor’te], marquer – arquer [ mar’ke – ar’ke] etc.