
- •1. Le theme du travail. La liste des traductions
- •Les problemes du travail:
- •La notation:
- •Le texte original et la traduction mot à mot
- •Illuminant de longs figements violets,
- •3.2 Vladimir Elsner (1909)
- •Planche folle, escorté des hippocampes noirs
- •Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux!
- •Et les lointains vers les gouffres cataractants!
- •Le rut des Béhémots et des Maelstroms épais, Fileur éternel des immobilités bleues
- •David Brodsky (1929)
- •Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs!
- •Des écrouleents d'eaux au milieu des bonaces,
- •Échouages hideux au fond des golfes bruns
- •La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
- •Des noyés descendaient dormir à reculons!
- •Ici le problème principal est ce que le Bateau a vu trop de choses pour faire un emploi des bateaux ordinaries. («в стольких морях/ Побывавшему, мне ли… пристало», comparer 24 Elsner)
- •3.4 Benedict Livchits (1927-1935)
- •3.5 Pavel Antokolsky (après 1945)
- •La conclusion génèrale du travail.
Analyse de certaines traductions du "Bateau ivre" d'Arthur Rimbaud
1. Le theme du travail. La liste des traductions
Le travail est dédié aux traductions suivantes de poeme d’ Arthur Rimbaud “Le bateau ivre”: par Vladimir Elsner, 1909 (pas complet); par David Brodsky, 1929 (2 rédactions); par Benedict Livchits, 1927-1935; par Pavel Antokolsky, après 1945.
Les problemes du travail:
1. Analyser la fidélité factuelle des traductions lesdites. 2. Analyser expressivement les traductions. 3. Révéler les appels entre les traductions. 3 Donner un commetaire généralaux traductions.
La notation:
Toutes les traductions ont été marqué mot par mot selon la schème suivante:
Sans extraction – un mot (ou une phrase) correspond assez précisément à l'original;
Italique – un mot ou une phrase correspond à l'orginal, mais pas précisément. Entre les parenthèses près du nom ou de la phrase extracté, on cite le fragment correspondant à l'original;
Soulignement – un mot (ou une phrase) est ajouté par le traducteur, pas de correspondance à l'original;
En caractères gras on a cité les fragments de sens de l'original qui ne sont pas exprimés dans la traduction;
(Mesure?) - un déraillement de la mesure de traduction;
(Formation?) - la formation des mots est irrégulière.
Si un fragment de sens a eu un parallèle dans l’une ou l’autre traduction, on a indiqué en caractères gras ou au-dessus de la strophe: “comparer”, le numéro de la strophe, le nom du traducteur. Ex.: “«В трюме хлопок промок и затлело зерно» – comparer: «Мне было всё равно; английская ли пряжа, / Фламандское ль зерно мой наполняют трюм» 2, Livchits.
Devant chaque strophe, dont le numéro différe du cel de la strophe correspondante de l’original, on a indiqué: “= numéro de la strophe, Rimbaud”. Si un fragment de sens ne correspond pas à la même partie de l'original que la strophe complète, on a сité sa correspondance près de lui.
Car la traduction de Brodsky existe en 2 rédactions et ils diffèrent substantiellement. On a analisé individuellement la traduction la plus précise, avec une marque: “(numéro de stophe) II”).
Ce travail ne prétend pas à être complet: on analyse seulment quelques traductions de la première partie du XX siècle.
Lors du travail avec cette traduction mot à mot original on a utilisé un traduction mot à mot d'Édouard Yermakov (http://samlib.ru/e/ermakow_e_j/ivre.shtml) et une article de Evgueni Vitkovsky «У входа в лабиринт»(http://www.pergam-club.ru/book/export/html/2368). Les strophes pris du traduction de Ermarov on a marqués comme “(Eрм.)” et les éclaircissements de l'article – comme “(Вит.)”.
Le texte original et la traduction mot à mot
1
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs:
Des Peaux-rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
Когда я спускался по бесстрастным Рекам,
Я не чувствовал более себя ведомым бичевщиками:
Краснокожие крикуны взяли их в качестве мишеней,
Пригвоздив нагими у цветных столбов.
2
J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteurs de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.
Я не заботился обо всех экипажах, (Ерм.)
Перевозчиках фламандского зерна и английского хлопка.
Когда вместе с моими бичевщиками закончилась эта шумиха,
Реки позволили мне плыть вниз по течению, куда пожелаю.
3
Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
В сердитом плеске приливов,
Я, прошлой зимой, более глухой, чем мозги детей, (Ерм.)
Я бежал! И (=даже) отчалившие Полуострова
Не испытывали беспорядка более победоносного.
4
La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'œil niais des falots !
Буря благословила мои морские пробуждения.
Легче пробки, я танцевал на волнах, (Ерм.)
Которые называют вечными носильщиками жертв,
Десять ночей, не жалея о глупом глазе фонарей (портовых огней - Вит.)!
5
Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures,
L'eau verte pénétra ma coque de sapin*
Et des taches de vins** bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.
*Jeu des mots: «coque de sapin» est figuré de «cercueil».
**»Tache de vin» en Russe est «родимое пятно».
Более нежная, чем для детей мякоть кислых яблок,
Зеленая вода проникла в мой пихтовый (Вит.) корпус
И от синих пятен вин и рвоты
Омыла меня, разбросав руль и кошку («кошку» - Вит.).
6
Et, dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend;
И, с тех пор, я купался в Поэме (Ерм.)
Моря, настоянного на звездах и млекоточивого
Поглощая//Поглощающего зеленую лазурь; где с мертвенно-бледной восторженной
Ватерлинией иногда спускается по течению задумчивый утопленник;
7
Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour!
Где, внезапно окрашивая синеву, бреды
И медленные ритмы в сиянии дня, (Ерм.)
Крепче алкоголя, обширнее наших лир,
Сбраживают горькую рыжину любви! (Ерм.)
8
Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs, et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir!
Я знаю небеса, рвущиеся в молниях, и смерчи,
И прибои, и течения; я знаю вечер,
Зарю, восторженную, как племя голубей,
И иногда видел то, что человек <лишь> думает, будто видел!)
9
J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,