
- •L’introduction
- •Les Français et la République
- •La Ière République Liberté, Egalité, Fraternité
- •La iIème République
- •La iiIème République d'une défaite à l'autre
- •La iVème République La valse des gouvernements
- •La Vème République Le pouvoir bicéphale
- •Les anciens présidents de la Cinquième République:
- •Valéry Giscard d'Estaing (1974-1981)
- •Vocabulaire
- •Questions
- •Quelle procédure de transition constitutionnelle a choisi la France en 1958. (1 réponse juste)
- •Quel mode d’adoption a été choisi pour la ratification de la Constitution de la Vème République ? (1 réponse juste)
- •Exercice d’écoute :
- •Le saviez-vous ?
- •Organisation des pouvoirs
- •Vocabulaire
- •Commentaires
- •Equivalents
- •Exercez-vous
- •I. Traduisez vers le français en composant vos propres phrases:
- •II. Faites la traduction des phrases:
- •III. Traduisez le texte.
- •Sujets à développer
- •Les partis politiques, éléments de la démocratie
- •Quelle place la Constitution de 1958 accorde-t-elle au Président de la République?
- •Vocabulaire
- •Commentaire
- •Equivalents
- •Notice :
- •Questions:
- •Exercez-vous
- •I.. Traduisez vers le russe:
- •II. Traduisez tout en faisant attention à la traduction de la forme passive:
- •III. Traduisez vers le français en employant la forme impersonnelle:
- •IV. Comblez des lacunes:
- •V. Traduisez vers le français en consultant le texte de la Constitution:
- •VI. Traduisez vers le russe.
- •VIII. Si vous étiez Président, quelles seraient vos paroles aux gens si vous deveniez un jour président.
- •Rappelez les principes qui guident le régime de responsabilité des chefs d’Etat dans un Etat de droit, pendant le mandat (3 réponses justes).
- •Dans le cadre des institutions de la Vème République, comment cet accident de la circulation pourrait-il mettre en cause la responsabilité du Président ? (2 réponses justes)
- •L’ensemble des initiatives que le chef de l’Etat a prises, sont-elles conformes à la Constitution ? (1 réponse juste)
- •Exercice d’écoute :
- •Le Parlement, le gouvernement, le Premier ministre
- •2. Les conséquences de la dissolution
- •Le Parlement
- •Le sénateur
- •Vocabulaire
- •Commentaires
- •Equivalents
- •Questions :
- •Exercez-vous
- •I. Consultez le texte de la Constitution et traduisez:
- •II. Trouvez des synonymes des verbes et expressions suivants :
- •III. Faites la traduction des phrases en faisant attention à des constructions passives ou impersonnelles.
- •IV. Trouvez la préposition correcte et composez des phrases.
- •V. Traduisez vers le russe :
- •VI. Traduisez vers le français:
- •VII. Traduisez dans les deux sens:
- •Les caractéristiques du mandat
- •1. Les sessions ordinaires
- •Les sessions extraordinaires
- •3. Les sessions de plein droit
- •Comment est désigné le gouvernement sous la Vème République ? (2 réponses justes)
- •Exercice d’écoute
- •La loi et les rapports entre le parlement et le gouvernement
- •Il existe :
- •Vocabulaire
- •Commentaires
- •Notice:
- •Questions:
- •Exercez-vous
- •I.Traduisez vers le russe:
- •II. Traduisez les séries de mots en consultant le texte de la Constitution :
- •III. Traduisez vers le français en employant la forme passive:
- •IV. Traduisez en trois colonnes :
- •V. Complétez avec le verbe convenable: présenter, siéger, adopter, rejeter, déposer, censurer, dissoudre.
- •VI. Choisissez un bon terme.
- •VII. Traduisez les phrases:
- •VIII. Lisez et faites le résumé du texte.
- •IX. Traduisez dans les deux sens :
- •X. Traduisez vers le français.
- •XI. Traduisez le texte « l’élaboration de la loi » en russe et développez les sujets suivants :
- •Vote bloqué
- •IX. Traduisez le texte vers le russe et faites le résumé.
- •XI. Traduisez et parlez de la procédure de l’élaboration de la loi en tenant compte du schéma ci-dessous. Au lieu de flèche employez les verbes qui correspondent à chaque étape de la procédure.
- •XII. Traduisez le texte et faites le résumé en français.
- •De quelle marge d’initiative dispose le gouvernement pour déposer un projet de loi ? (2 réponses justes)
- •Cas pratique 2
- •Exercice d’écoute
- •Organisation juridictionnelle en France
- •Article 67
- •Vocabulaire
- •Exercez-vous
- •I. Traduisez vers le russe.
- •II. Traduisez en français.
- •Le Président de la République s’interroge sur la possibilité et l’opportunité d’une réorganisation de la justice en France. Existe-t-il plusieurs ordres juridictionnels français ? (3 réponses justes)
- •Cas pratique 2 Quels sont les rapports entre le président de la République et le juge judiciaire ? (2 réponses justes)
- •Exercice d’écoute
- •Le Conseil constitutionnel
- •Effets juridiques des décisions
- •Vocabulaire
- •Questions:
- •Exercez-vous
- •I. Trouvez les mots avec la même racine: Composez de courtes phrases.
- •II. Traduisez vers le russe.
- •III. Traduisez vers le français.
- •IV. Traduisez dans les deux sens: (Dialogue avec Robert Badinter. Président du Conseil Constitutionnel en 1989). Extraits.
- •Vous voulez dire que vous ne pouvez pas contrôler les actes du Président de la République même quand ils contreviendraient à la Constitution?
- •Vos décisions sont-elles jamais contestées?
- •Lisez et traduisez le texte. Parlez du Conseil constitutionnel qui est une autorité constitutionnelle. Contrôle de la conformité à la Constitution
- •VI. Lisez le texte et parlez du Conseil constitutionnel qui est le juge des élections et des votations nationales.
- •VII. Traduisez le texte par écrit
- •Cas pratique 1
- •Quel est le rôle du Conseil constitutionnel ? (2 réponses justes)
- •Cas pratique 2
- •1. Concernant la nature du régime, la République de la Sélanie s’inscrira dans le modèle démocratique. (2 réponses justes)
- •2. Les représentants de la République de la Sélanie souhaitent introduire également l’élection du Président de la République, reprenant à l’identique le dispositif français. (1 réponse juste)
- •3. Les représentants de la République de la Sélanie envisagent les procédés par lesquels le gouvernement nouvellement désigné s’assure de la confiance du Parlement. (2 réponses justes)
- •4. Les représentants de la République de la Sélanie souhaitent reprendre la distinction entre les « pouvoirs propres » du Président de la République et les «pouvoirs partagés». (2 réponses justes)
- •Exercice d’écoute
- •Le Conseil économique, social et environnemental
- •Vocabulaire
- •Questions :
- •Exercez-vous
- •Traduisez vers le français.
- •II. Traduisez les phrases vers le russe. Faites attention aux mots saisir et saisine.
- •III. Traduisez par écrit le texte ci-dessous:
- •Exercice d’écoute
- •Vocabulaire
- •Vocabulaire
- •I. Complétez les phrases suivantes selon le sens.
- •Donnez l’explication des expressions suivantes et faites des phrases avec.
- •III. Traduisez vers le français.
- •IV. Remplacez les points par les prépositions qui conviennent.
- •Traduisez les phrases par écrit.
- •VII. Traduisez le texte et faites un résumé.
- •Rappelez dans quelles circonstances une élection législative partielle peut être organisée (1 réponse juste).
- •I. Traduisez oralement le texte.
- •II. Traduisez vers le français :
- •Inversez la situation: des élus français vous interrogent sur le fonctionnement des collectivités territoriales dans votre pays.
- •Quel type de structure d’Etat choisir ? (2 réponses justes)
- •Vocabulaire
- •I. Traduisez vers le russe, en vous servant d'un dictionnaire, les expressions et les phrases avec le verbe soumettre. Composez de courtes phrases.
- •II. Faites la traduction en français :
- •III. Traduisez les phrases :
- •IV. Lisez et traduisez le texte ci-dessous. Composez 4 questions sur le sujet du texte. Le traité international et la Constitution française
- •V. Lisez et traduisez le texte.
- •Voici les dernières révisions de la Constitution:
- •Оглавление
- •Ordre des mots
- •Pratique de la traduction
- •Инверсия подлежащего Sujet inversé
- •Синтаксический анимизм Sujet inanimé
- •Pratique de la traduction
- •Обособление Mise en apposition
- •Pratique de la traduction
- •Пассивный залог
- •Voix passive
- •Pratique de la traduction
- •Предложения с неличными глаголами и конструкциями
- •Verbes impersonnels. Constructions impersonnelles
- •Pratique de la traduction
- •Неличные глагольные формы Причастие настоящего времени. Participe présent
- •Pratique de la traduction
- •Причастие прошедшего времени Participe passé
- •Pratique de la traduction
- •Рarticipe passé composé
- •Pratique de la traduction
- •Абсолютный причастный оборот Proposition participle
- •Infinitif
- •Pratique de la traduction
- •Pratique de la traduction
- •Infinitif passé
- •Pratique de la traduction
- •Ограничительные конструкции. Expressions restrictives
- •Pratique de la traduction
- •Перевод предложений с предлогами «sauf» и «outre»
- •Pratique de la traduction
- •Mettez les mots et expressions qui conviennent.
- •Mettez à l’ordre juste
- •3. Complétez les phrases suivantes selon le sens :
- •Faites entrer dans les phrases.
- •Traduisez en français.
- •Traduisez en russe.
- •Traduisez en français:
- •Traduisez dans les deux sens
- •11. Traduisez en russe.
- •12.Traduisez en français:
- •13. Faites entrer les mots dans les phrases.
- •14. Traduisez en francais
- •15. Faites entrer dans les phrases les mots qui onviennent.
- •17. Traduisez les séries de mots en français :
- •18. Mettez des articles et des propositions qui conviennent.
- •19 Traduisez en français :
- •Pratique de la syntaxe comparée Порядок слов во французском и русском предложении. Инверсия подлежащего
- •Синтаксический анимизм (Sujet inanimé)
- •Pratique de la traduction
- •Chirac imprime sa marque sur la Constitution
- •Valeur symbolique
- •Obligations et incompatibilités
- •Financement des dépenses électorales
- •La révision du 23 février 2007
- •Introduction
- •Quel type de structure d’Etat choisir ? (2 réponses justes)
Obligations et incompatibilités
Les membres du Gouvernement doivent, dans les deux mois suivant leur nomination, effectuer une déclaration de situation patrimoniale auprès du président de la Commission pour la transparence financière de la vie politique ; une même déclaration est exigée dans les deux mois suivant la cessation de fonction. Par ailleurs, les fonctions ministérielles sont incompatibles avec diverses autres activités. En application du principe de séparation des pouvoirs, un membre du Gouvernement ne peut exercer un mandat parlementaire. L’incompatibilité prend effet au terme d’un délai d’un mois après la nomination du député ou du sénateur au Gouvernement ; pendant cette période, le parlementaire ne peut participer aux scrutins, mais il reste, au moins formellement, membre de l’assemblée où il siégeait le jour de sa nomination. Au terme du délai d’un mois, le Président de l’Assemblée nationale prend acte du remplacement du ministre par « la personne élue en même temps que lui à cet effet », c’est-à-dire par son suppléant dont le nom lui a été préalablement communiqué par le ministre de l’Intérieur. La nouvelle rédaction qui a été donnée, en juillet 2008, au deuxième alinéa de l’article 25 de la Constitution, prévoit que, dans les conditions fixées par une loi organique (en l’occurrence la loi organique n° 2009-38 du 13 janvier 2009), ce remplacement revêt un caractère temporaire : il prend fin à l’expiration d’un délai d’un mois suivant la cessation des fonctions ministérielles. Dans ce laps de temps l’ex-ministre n’a pas la possibilité de renoncer à son siège au profit de son suppléant. Sauf à démissionner et provoquer une élection partielle, il retrouve nécessairement son siège. Un membre du Gouvernement ne peut poursuivre l’exercice d’une profession publique (le fonctionnaire entrant au Gouvernement sera ainsi placé dans une position de détachement) ou privée (y compris libérale). Il est également impossible de cumuler fonctions gouvernementales et exercice d’une fonction de représentation professionnelle (ce qui inclut la qualité de membre du Conseil économique, social et environnemental).
Michel Verpeaux
Texte 5
Financement des dépenses électorales
Tout candidat à une élection législative doit se soumettre, en ce qui concerne le financement de sa campagne, à des règles d'organisation et à des dispositions limitant quantitativement et qualitativement les sommes en jeu et dont le respect conditionne le remboursement ultérieur d'une fraction des dépenses ainsi que, le cas échéant, la validité même de l'élection (voir infra le contentieux électoral).
Pendant l'année précédant l'élection ou à compter de la date du décret de dissolution, le recueil des fonds nécessaires à l'élection est organisé sous la responsabilité d'une personne physique ou morale spécialement désignée à cet effet et retracé dans des comptes spécialement établis.
Le mandataire peut être, au choix du candidat, soit une personne physique, soit une association de financement électorale. Dans les deux cas, le mandataire doit ouvrir et gérer un compte de dépôt spécialement et expressément affecté aux opérations financières de la campagne.
Tout candidat à une élection législative, élu ou non, doit établir un compte de campagne qui retrace l'ensemble des recettes et l'ensemble des dépenses liées à l'élection. Ce compte inclut également tant en recettes qu'en dépenses, la contre-valeur financière de tous les avantages, concours en nature et prestations diverses dont il a pu bénéficier pour sa campagne.
Le compte de campagne doit être en équilibre ou excédentaire mais ne peut présenter un déficit. Il doit être certifié par un expert comptable et être transmis avec ses pièces justificatives dans les deux mois suivant le jour de l'élection à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques qui l'approuve ou le rejette dans les six mois de son dépôt.
Afin de limiter la progression des dépenses des campagnes électorales et de préserver la transparence de l'origine et de l'importance des concours privés au financement des campagnes, la loi a établi plusieurs barrières.
D'une part, elle a, en 1993, ramené le plafond des dépenses de 76 000 € à 38 000 € majorés de 0,15 € par habitant de la circonscription. Ce plafond est actualisé tous les trois ans pour tenir compte de l'évolution du coût de la vie : il a été multiplié par le coefficient de 1,12 par le décret n° 2002-350 du 14 mars 2002.
Elle a d'autre part apporté de sévères restrictions à certaines catégories de concours. Est ainsi notamment prohibée toute participation d'une personne morale au financement de la campagne électorale d'un candidat, qu'il s'agisse d'une entreprise, d'un établissement public, d'une association ou d'un syndicat et quelle que soit la forme de cette participation (dons, fourniture de biens, services, autres avantages).
Seules les formations politiques qui, bénéficiaires d'un financement public ou disposant d'un mandataire financier, sont soumises au contrôle de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques peuvent participer au financement de la campagne des candidats.
De même, les dons des personnes physiques sont plafonnés à 4 600 € , tout don d'un montant supérieur à 150 € devant être réglé par chèque. De plus, le montant global des dons en espèce doit être inférieur ou égal au cinquième du plafond des dépenses autorisées.
Outre le remboursement des dépenses de propagande électorale, la loi accorde aux candidats ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés au premier tour de scrutin un remboursement forfaitaire des dépenses de campagne.
Pour en bénéficier, le candidat doit avoir respecté ses obligations légales en ce qui concerne le dépôt et la régularité du compte de campagne et le plafond de dépenses électorales.
Le candidat proclamé élu doit, de plus, justifier avoir déposé auprès de la Commission pour la transparence financière de la vie politique, la déclaration de sa situation patrimoniale.
Le montant du remboursement est égal au montant des dépenses qui, selon le compte de campagne, ont été effectivement acquittées par le candidat ou constituent sa dette personnelle sans pouvoir toutefois excéder la moitié du plafond légal des dépenses électorales.
Site de l’Assemblée Nationale
Texte 6