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La phonologie. La théorie du phonème.

  1. La phonologie est l’étude de la forme de l’expression sonore. Elle s’intéresse à la fonction que jouent les sons dans une langue donnée et à la facon dont il s’organisent en système.

Il existe 2 tendances qui reposent sur les divergences de conception concernant la théorie phonologique : celle, qui considère la phonologie comme una science à part et celle, qui la considère comme une branche de la phonétique.

Les phonologues (école de Prague dont les représentants les plus célèbres sont Н. Трубецкой и Якобсон) se basant sur l’opposition de F. de Saussure de la langue et de la parole opposent aussi ces 2 sciences. A la meme époque (30 du XX s.) les recherches de Э. Сепир et Блумфильд aux Etats-Unis témoignent des mêmes préoccupations – distingué parmi les éléments phoniques, ce qui joue le rôle dans la communication et ce qui constitue simplement des variantes. En France, la phonologie structural doit beaucoup à André Martiné qui a contribué à définir certains de ces concepts.

Il vaut mieux de parler de l’interdépendance de la phonétique et de la phonologie en utilisant pourtant des méthodes d’analyses differents. 2 études des faits physiologiques acoustiques, perceptifs de la parole opposent aussi à la differente conception. ça doit etre poursuivi parallèlement à l’étude du système des unités phonétiques et de leur fonction.

La description de tout phénomène phonique (son accent melodie) s’effectue sur 2 plans : phonétique et phonologique. Les 2 genres d’études sont interdépendants car la forme et la substance se conditionnent mutuellement.

  1. La distinction entre phonème et son. La phonologie étudie les sons en temps qu’ils permettent de distinguer les mots dans une langue parlée. L’unité de la phonologie est le phonème qui représente dens le système d’une langue l’unité phonique minimal destiné à distinguer les unités significatives les unes des autres : les morphèmes, les mots et même les unités plus complexes. Si 2 sons sont utilisés pour opposer 2 mots ou unité significative et ses 2 sons constituent 2 phonèmes ; si en revanche leur opposition n’est pas utilisé dans la langue pour differencier 2 unités significatives, elle n’est pas consideré comme distinctive et ils constituent un meme phonème. (r-r)

Le phonème est également une unité non segmentable : on ne peut pas le decomposer en une succession de segment dont chacun possederait une fonction distinctive.On le définie par un ensemble de traits que les phonologues appellent trait distinctif ou pertinent. Chaque trait distinctif du phonème le rend différent des autres phonèmes avec lesquels il entre en opposition dans le système. Les traits pertinents sont des unités plus petites que le phonème mais en même temps trait peut être présent dans plusieurs phonèmes. (Par ex. Ɛ et e qui se distinguent par le degré d’aperture)

Il faut remarquer que ce qui est pertinent dans un système linguistique peut ne pas l’être dans un autre. Ainsi la nasalité des voyelles apparait comme un trait pertinent en français ce qui n’est pas le cas du russe,à l’inverse la mouillure des consonnes se manifeste d’une façon pertinente dans le système consonnantique du russe tandis qu’en français cette caractéristique ne peut pas être invisagé comme pertinente.

La phonologie structuraliste où bien fonctionnaliste définisse les phonèmes entre distinctif de nature articulatoire. R. Jacobson fait retours à des traits acoustiques dont il cherche a généraliser la portée. Il propose une liste universelle de 12 oppositions binaires qui pourrait servir a caractériser toutes les langues du monde : vocalique – non vocalique, consonnantique – non consonnantique et etc.. La phonologie générative repose en partie sur la théorie des traits distinctifs de R. Jacobson.

  1. Pour mettre en evidence dans une langue donnee les unites phoniques qui ont une fonction distinctive on utilise plusieurs criteres de l’identification.

  1. Le critère de commutation consiste a remplacer dans une unite lexicale u n son par un autre et a regerder si cette substitution produit une unite lexicale differente de la premiere. Ainsi la commutation de D par une consonne V dans le mot dent permet d’obtenir vent et de noter l’existence d’une opposition distinctive entre D et V que l’on retrouve dans les mots dont – vont, doux – voux. La commutation ne consiste pas en une analyse semantique des unites, mais seulement en la constatation d’une difference ou d’une equivalence du sens.

Le critère de commutation est surtout efficace pout le rapprochement des couples des mots qui ne different que par un segment phonique. On les appele les pairs minimales (fée – fait, sotte -saute) ou le role distinctive des phonemes apparait d’une facon tres nette.

  1. Il existe cependant qu’on ne trouve de pairs minimales dans la langue pour definir des phonemes. Pour prouver l’independance phonologique des unites phoniques on se sert alors d’un autre critere : on rapproche les mots ou les sons en question places dans un contexte identique se distingent nettement (animal – bémole).

  2. Il existe encore un critere important pour etablir la valeur phonologique d’un son. C’est son adjonction au mot ou son retrachement du mot ayant pour le resultat la modification du sens de celui-la. P. ex. border – aborder, émission – mission.

  3. Les traits pertinants d’un phoneme ne se degagent que par son opposition aux autres phonemes d’une meme langue. Ainsi en opposant la P au V on voit que le rapport entre ses phonemes est caracterisé par la presence de la sonorite dans le premier cas et son absence dans le seconde. Les deux phonemes s’opposent donc par le trait de sonorité. Un autre type d’opposition rapproche des phonemes P et B d’un cote et le phoneme M d’un autre : tout en presentant quelques traits communs notamment le caractere occlusive et bilabiale le P et le B s’opposent au M par l’absence de nasalite.

Lorsque la meme caracteristique differencie plusieurs couples de phonemes on dit qu’ils sont correlés et que leur ensemble forme une correlation. P.ex. les oppositions (O открытая и закрытая E forment une correlation dns le systeme vocalique fu francais. La marque de cette opposition est le degres d’ouverture). Pourtant il est errone d’affirmer que tous les phonemes d’une langue entrent dans des correlations. Les sonnantes R et L restent en dehors des correlations dans le systeme consonnantique du fr. Ce qui vaut aussi pour d’autres langues.

Certains oppositions phonematiques sont possibles dans tous les contexte, d’autres sont limites a des positions bien determinees d’ou la distinction entre les oppositions constentes et les oppositions neutralisable. Lorsqu’une opposition perd son pouvoir distinctive dans certain contexte on dit qu’il y a la neutralisation de cette opposition. La position ou une telle opposition est neutralisee s’appele la position de neutralisation. Soit l’opposition E-e elle est neutralisee en syllabe fermee du mot. P.ex. beige, seche, mer. Car on n’y retrouve qu’un seul phoneme E.

L’etendue de la neutralisation d’une opposition peut varier d’une langue a autre. P. ex. En russe les opposition П-Б, Т-Д se neutralisent a fun du mot (луг-лук), mais ce n’est pas le cas du fr. ou les phonemes se trouvant a la fin du mot retent ainsi distincts. Certains linguistes utilisent le terme d’archiphoneme pour designer l’unite qui est realisee en position de neutralisation. P. ex. Andre Martine. L’archiphoneme peut etre alors defini comme ensemble des traits pertinents communs a 2 phonemes opposes. Ainsi dans le cas de neutralisation de l’opposition E-e en fr on serait en presence de l’archiphoneme E caracterise par les traits communs suivant : l’anteriorite et le non arrondissement. Il faut pourtant remarquer que l’utilisation du concepte d’archiphoneme dans l’etude phonologique se trouve conteste par bien de linguistes qui preferent de parles dans ce cas des alternances des phonemes.