Les habitudes articulatoires du français moderne.

Les habitudes articulatoires du français moderne ont certains traits particulières et oppose la français à plusieurs autres langues. Le phonétiste Paul Delatre a cru possible de les rammener à 3 modes : mode tendu, mode intérieure, mode croissant.

Parler sur le mode intérieure signifie que les lieux d’articulation ainsi que les centres des cavités de résonnance se portent de préférence vers l’avant. L’intériorité en français est marqué à la fois par la position de la langue et par l’arrondissement des lèvres.

Conséquences : en français 9 voyelles sur 15 sont antérieures. Par ailleurs, l’arrondissement des lèvres entre en jeu et donc nous avons une série antérieure arrondie Y,œ, ø, qui n’existent pas dans l’autres langues romanes. Sur 17 consonnes 13 consonnes et 2 semi-consonnes sont intérieures. L’arrondissement des lèvres fait aussi partie dans l’articulation des consonnes (l’accomodation). Comme les voyelles françaises sont majoritairement arrondies et que le français est caracterisé par la tendance à intissiper la position de la voyelle en articulant la consonne précédente, toute consonne qui est suivie d’une voyelle arrondie s’articule avec les lèvres arrondies.

Parler sur le mode croissant signifie que les voyelles et les consonnes se réalisent avec une énergie physiologique et qui commence avec une ataque douce et s’accroit progressivement. Les syllabes tendent à se terminer sur le noyau vocalique. La transition de consonne et voyelle est nette sans diffusion entre les sons.

Conséquences :

1. Toutes les consonnes intervocaliques se rattachent à la voyelle qui les suit même si cette voyelle appartient à un autre mot (l’enchaînement). La syllabation est de type ouvert en français.

2. Par l’inticipation vocalique les consonnes sont mises d’avances dans la position de la voyelle qui les suit, ce qui explique la labialisation dans l’articulation de certaines consonnes et l’articulation très sonore de (B,D..) puisqu’en français les cordes vocales vibrent avant.

3. Les assimilations des consonnes sont souvent anticipatrice bien que regressives.

4. On peut attribuer au mode croissant le phénomène connu sous le nom détente des consonnes finales. En français la consonne finale se prononce comme si elle commençait une nouvelle syllabe. La bouche s’ouvre légèrement et embryon de voyelle fut fait entendre. Ce qui justifie l’absence d’assordissement des consonnes finales.

5. Enfin ce mode phonétique explique pourquoi le français separe si nettement le son orale du son nasale. Les voyelles orales suivies de consonnes nasales ne sont pas nasalisées.

Parler sur le mode tendu signifie qui se produit pendant la phonation une grande dépense d’énergie. Pour tendre les muscles de la langue et des lèvres, les sons sont articulés énergiquement sans renforcement des uns au dépense des autres.

Conséquences :

1. Le français n’a ni diphtongues, ni voyelles diphtonguées. Le timbre des voyelles change peu pendant l’émission

2. La nasalisation est forte, il n’y a pas d’apandises nasales consonnes derrière les voyelles nasales.

3. Il n’ y a pas de semi-occlusives en français, excepté les mots d’emprunts comme pitza, tzar

4. Le français est marqué par une grande égalite rythmique. La phrase semble composé d’une succession de syllabe presque égale qui se combine en groupe accentuels. L’accent n’est pas un accent d’intinsité mais plutôt l’accent de durée.

Français	russe
Toute articulation française est caracterisée par une tendance intérieure	Au contraire – une tendance à reculer les articulations de la bouche
Les consonnes françaises se palatalisent légèrement dans un entourage palatale	Les consonnes russes se palatalisent fortement dans un entourage palatale
Le système phonétique français est dominé par la domination labiale. La langue connaît une série complète des voyelles antérieures arrondies. La labialisation est très forte	La labialisation est très faible.
La nasalisation est très forte et oppose d’une façon évidante d’une voyelle nasale à voyelle orale	Il n’y a pas de voyelles nasales

L’aspect acoustique

Le son consiste en onde qui se propage dans l’air à une vitesse environ 340 mètres par seconde. L’onde sonore est créée, à son tour, par un mouvement répétée qu’on appele vibration. La vibration peut être simple ou composée, periodique ou non-periodique.

1. La vibration simple porte qu’un seul mouvement répété