Добавил:
Upload Опубликованный материал нарушает ваши авторские права? Сообщите нам.
Вуз: Предмет: Файл:
S_233_minaire_1.doc
Скачиваний:
1
Добавлен:
11.11.2019
Размер:
86.02 Кб
Скачать

Séminaire 1

Thème : communication orale

Plan.

  1. La stylistique de Ch.Bally.

  2. Les particularités de la communication orale.

  3. Les paramètres de la communication orale.

  4. Facteurs communicatifs, typiques pour la communication orale.

  5. Jestes comme moyens communicatifs dans la communication orale.

Littérature :

1.Bally Ch. Objet de la stylistique (Traité de la stylistique)//Beregovscaïa E.M. Stylistique française. Recueil de textes.-M., 1986, p.6-9.

2.Khovanscaïa Z., Dmitrieva L.Stylistique française.-M., 1991,p.140-162.

  1. « Le français dans le monde », °296, avril 1998.

4. L’article suivant :

DIFFERENTS TYPES DE GESTES

Le terme de geste peut paraître flou : on peut penser à la langue des signes des sourds, aux gestes que l'on fait sponta­nément lorsque l'on parle ou aux gestes propres à une culture. Comment faire la distinction entre tous ces gestes ?

Tout d'abord, il faut considérer la lan­gue des signes comme une langue à part entière, codée et conventionnalisée. Cela signifie qu'on ne peut pas faire n'importe quel geste et un individu qui n'a pas appris le code ne peut pas comprendre deux per­sonnes en train de signer. Cette langue gestuelle est complètement indépendante de l'expression verbale.

À l’opposer, les coverbaux (les gestes que l'on utilise spontanément lorsque l'on parle) ne sont pas conventionnalisés. Ils sont créés spontanément par un locuteur pour accompagner ses paroles et reflètent et/ou précisent souvent sa pensée. Par exemple, une personne qui dit « On reste en contact ? » en mimant le fait de pianoter sur un clavier veut dire que le contact se fera par courriel ou par messagerie instan­tanée, pas par téléphone. Mais le geste ne se comprend que grâce aux paroles qu'il accompagne. Hors de ce contexte, ce geste pourrait vouloir dire : taper à la machine ou même jouer du piano !

Il est difficile de dire que les coverbaux ne sont pas du tout marqués par la culture d'origine du locuteur, mais on ne peut guère reconnaître l'appartenance culturelle d'une personne en se basant seulement sur ses gestes coverbaux. Cependant, certains paramètres comme l'utilisation de l'espace gestuel, par exemple l'amplitude des gestes, peuvent être révélateurs d'un pays. Mais il y a aussi une importante variation inter­individuelle au sein d'une même culture.

À mi-chemin entre la langue des signes et les coverbaux se trouvent les gestes culturels ou emblèmes. Ils sont très conventionnalisés - leur forme est claire et fixe - et associés à la parole car ils sont souvent accompagnés d'un mot ou d'une expression (même s'ils peuvent être utilisés seuls). Certains gestes sont plus ou moins universels, mais la plupart sont caracté­ristiques d'une région du monde. Il est fréquent qu'un même signe gestuel ait une signification différente dans deux cultures distinctes ou tout simplement qu'un geste très courant pour une communauté soit complètement inconnu d'une autre. Par exemple, la manière de compter sur les doigts varie selon les cultures : les Français utilisent souvent le pouce et l'index pour montrer le chiffre 2 alors qu'en Chine, ce geste signifie 8 ! On peut imaginer les pro­blèmes d'interprétation qui se posent.

Quant aux mouvements de tête, ils sont loin d'être universels : le fait de dodeliner de la tête de gauche à droite est un signe affirmatif dans certaines régions du monde comme la Bulgarie, la Grèce, l'Inde et le Pakistan par exemple tan­dis qu'en France il est plutôt utilisé pour signifier « non, pas tout à fait ». Parmi les gestes de la main, rassembler le bout des doigts, puis les écarter et les rapprocher plu­sieurs fois signifie en France et en Belgique notamment « avoir peur » ; or, dans plu­sieurs régions du monde dont l'Amérique du Sud, ce geste veut dire « beaucoup» et se rapporte souvent à la foule. Autre exemple de différence, cette fois-ci au niveau du geste lui-même : pour appeler quelqu'un, les Français (comme les Anglais et les Américains entre autres) effectuent un battement des doigts, paume vers le haut, là où en Italie, en Espagne et en Tunisie on tourne la paume vers le sol.

Chaque communauté sociolinguistique possède un répertoire moyen de 150 à 200 emblèmes. Les Français, comme les Italiens, en possèdent environ 200. Au niveau sémantique, les emblèmes français peuvent être répartis ainsi :

  • des émotions, des sentiments (à travers des mimiques principalement) à 32 %

  • des conatifs servant à influencer autrui (« stop », « silence », « venez »...) à 13 %

  • des phatiques (salutations et autres rituels communicatifs) à 10 %

  • transmission d'informations à 26 %

  • injures à 17 %.

Parmi les emblèmes français les plus courants, on retrouve beaucoup d'expres­sions idiomatiques comme « j'en ai ras le bol », « il est bourré », « mon œil», « c'est rasoir ». Ce sont souvent des expres­sions familières, voire vulgaires, mais pas toujours. Les Français ont tous les jours recours à des gestes simples pour véhicu­ler des informations basiques comme se saluer, compter sur ses doigts, et ponctuent d'emblèmes leurs interactions courantes en face-à-face. Les emblèmes sont également utilisés fréquemment lorsque la distance, le bruit ou la nécessité d'être discret empê­chent le recours au verbal.

M.Tellier, Enseigner les gestes culturels

Problèmes à étudier :

  1. Gestes comme langue codée et conventionnalisée.

  2. Particularités sociopsychologiques des coverbaux.

  3. Lan­gue des signes individuelle et inter­individuelle.

  4. Emblèmes nationaux et internationaux.

  5. Gestes et emblèmes de la langue maternelle.

Devoir pratique :

  1. Lisez les dialogues et reproduisez-les en rôles.

I. J.C. – Les honneurs, les responsabilités, le poste que vous occupez, vous ont-ils transformée? Enfin…disons, changée?

S.V. – J(e) (ne le) crois pas du tout. C’est du moins…Enfin, vraiment…

J.C. – Vous êtes toujours vous-même, madammme ?

S.V. – Oui, ça, j(e) (n’)ai pas du tout l’impression d’avoir…euh…d’avoir été changée au fond de …de moi-même. D’ailleurs, j(e) parle…d(e)mes…des enfants, euh…mes amis euh…n(e) trouvent pas du tout qu’(il) y ait un…un changement dans mon attitude, euh…etc.

II. –C’est qui ?

  • Lui.

  • Lui ? Qui, lui…

  • Lui !

  • Ah, lui ! Non…

  • Si !

  • Tiens…et il est où ?

  • Là.

  • Là ? Où, là…

  • Là !

  • Ah, là ! non…

  • Si !

  • Tiens…et il fait quoi ?

II.Analysez tous les deux dialogues d’après le schéma suivant :

1. types de communication ;

2. paramètres de la communication ;

3. fonction (s) de la communication ;

4. problèmes de la prononciation ;

5. phénomènes des facteurs communicatifs;

6.style langagier de la communication ;

7. norme linguistique ;

7. registre stylistique ;

8. type(s) de texte (de discours) ;

9. tonalité ;

10.axe paradigmatique ;

11. axe syntagmatique.

Devoirs pour les travaux dirigés :

  1. Apprenez les gestes français (v. le vidéo).

2. Expliquez le rôle des gestes et des actions dans le monologue suivant : Faites l’analyse des textes suivants d’après le schéma V. exercice II).

C'est le matin. Le soleil rayonne à travers les fenêtres de la cuisine. John entre dans la cuisine, attrape une barre de céréales, l'ouvre. Richard McBeef est assis là, les jambes croisées en train de lire le journal.

Richard : Salut John.

Il se force à lui sourire.

John : Quoi de neuf, Dick !

Il fronce les sourcils.

Richard : Essaye papa.

John : Tu n'es pas mon père et tu le sais, tu es Dick.

John, en colère, mache la barre de céréales

Richard : Allez John. Assied toi. On doit avoir une discussion d'homme à homme.

Richard sort une chaise de sous la table et la positionne près de lui

John : Tu peux te le mettre au cul ton face-à-face, mon vieux !

John ricane en s'en allant vers le salon. Il allume la télévision. Richard le suit, s'asseoit et lui fait face.

Richard : Je ne suis peut-être pas ton père biologique, mais je suis ton nouveau père. On habite sous le même toit. Il va vraiment falloir qu'on finisse par s'entendre toi et moi. Allez, fils, donne moi une chance.

Richard pose doucement sa main sur un genou de John.

John : Putain, mais qu'est-ce que tu fais !

John chasse la main de Richard.

John (très énervé) : T'es quoi, un prêtre catholique ! Je ne vais pas me laisser abuser par un vieux chauve obèse et pédophile appelé Dick ! Tire tes sales pattes de là, espèce de malade ! Va te faire foutre, espèce de prêtre catholique. Arrête ça, Mickael Jackson. Laisse moi deviner, t'as un animal de compagnie dans ton ranch de Neverland qui s'appelle Dick et tu veux que je vienne avec toi pour le caresser, c'est ça ?

Cho Seung-hui, Richard Mc Beef

Séminaire 2

Thème : COMMUNICATION ECRITE

Plan.

  1. Le fait stylistique de Marcel Cressot.

  2. Les fonctions de la communication écrite.

  3. Facteurs communicatifs du style langagier.

  4. Caractères linguistique du style langagier.

  5. Norme linguistique dans la communication écrite.

  6. Norme stylistique dans la communication écrite.

Littérature :

Соседние файлы в предмете [НЕСОРТИРОВАННОЕ]