
Les emprunts aux langues étrangères
Les plus nombreux sont les emprunts à l’anglais, de Grande-Bretagne ou des Etats-Unis, appelés emprunts anglo-américains. On les trouve surtout dans la langue de la presse écrite ou parlée, ainsi que dans certains vocabulaires scientifiques ou techniques (celui de l’informatique, par exemple) : aérobie, airbag, autoreverse, barefoot, best of, chromodynamique, clip, déboguer, e-mail, horse-ball, hypermédia, light, manager, mastère, narcodollars, novélisation, raft, rafting, road movie, snowboard, talk-show, vidéoclub, zapper, zappeur, zapping etc.
Certains néologismes sont empruntés à des langues étrangères autres que l’anglais :
à l’afghan – taliban
à l’allemand – blitzkrieg
à l’arabe – ayatollah, djihad, halal, intifada
au chinois – taï chi, kung-fu
au coréen – taekwondo
à l’espagnol – canyoning, tapas
à l’hindi – bandana
à l’italien – antipasti, panini, pizzaïolo, tifosi
au japonais – karaoké, nunchaku, sumo
au russe – glasnost, nomenklatura, perestroïka, etc.
Nombre d’emprunts récents ont leurs équivalents français recommandés officiellement et qui sont d’un emploi courant :
broker – courtier, fast-food – prêt à manger, jingle – sonal, motor-home – autocaravane, packaging – conditionnement, software – logiciel, tie-break – jeu décisif, etc.
Parfois un néologisme apparaît sous forme de calque qui présente la transposition de la structure morpho-syntaxique d’une langue étrangère par traduction. En voilà quelques exemples de calques créés en français à partir des modèles anglais :
to finalize > finaliser
prepaid > prépayé
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