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15. Proposition comme unité syntaxique de base

Pendant longtemps on a considéré la proposition comme unité dont la marque principale est le sens. Pour autres linguistes la marque essentiele était l’intonation.

Mais l’indice essentiel de la proposition est la fonction prédicative. C’est le rapport qui s’établit entre le contenu de la proposition et la réalité objective. 

La proposition réunit deux fonction: la fnction nominative, la fonction communicative.

Dans la proposition on distingue:

  • Le modèle (le schéma structurale) et l’énoncé

  • Les niveaux sémantiques, logico- communicatifs et syntaxiques

  • L ‘aspect prédicatif

  • Les éléments stables et variables de la structure.

La proposition peut être analyser sur les 3 niveaux d’analyse :

  1. Le niveau sémantique qui reflète la structure de la situation donnée. Il montre ce qu’on communique dans la proposition.

Le sujet sémantique désigne l’agent réel ; le prédicat – son action ou son état.

  1. Le niveau logico-communicatif montre le côté informatif de la proposition, en montrant pourquoi on la prononce. Le sujet exprime le thème, le prédicat – le rhème.

  2. Le niveau syntaxique montre la structure interne de la proposition, l’organisation de la proposition.

16. Traduction comme contact de deux langues et deux cultures. Bilinguisme

La traduction tout en étant one opération de remplacement d’un code linguistique par un autre ne se ramène pas à la recherche de simple analogies entre deux code, mais plutôt à la transposition dans la langue d’arrivée d’un complexe d’éléments étroitement lié qui déterminent le contenu de l’information initiale. On y trouve des sens dénotatifs, connotatifs et pragmatiques (les facteurs extralinguistiques).

Le problème le plus important de la traduction consiste à établir le passage d’une réalité linguistique à une autre, compte tenu de la direction de l’information finale et des normes de la langue d’arrivée. Ce passage est effectué à travers le bilinguisme du traducteur.

Verechtchagina distingue 3 types de bilinguisme qui correspondent à 3 stades d’acculturation :

  1. Le bilinguisme subordinatif – le stade initial d’acculturation. Il engendre surtout des énonciations incorrectes portant les traces d’un autre système linguistique (adaptation complète)

  2. Le bilinguisme médial- une acculturation avancée, le sujet bilingue confond des formes adaptées avec d’autres inadaptées dans sa pratique de la langue étrangère.

  3. L’étape supérieure correspond au bilinguisme coordinatif qui assure la production d’un discours correct appartenant respectivement à deux systèmes linguistiques une acculturation complète de l’individu bilingue. L’absence de toute adaptation.

Seul le bilinguisme coordinatif peut assurer dans tous les cas le choix des équivalents exacts, de deux civilisations, le caractère adéquat de la traduction.

17. VARIANTE Phonème

Les variantes (allophones) sont dans la parole réalisée, les manifestations physiques des phonèmes (des différences phonétiques qui ne servent pas à distinguer un phonème d’un autre et qui, par conséquent, ne modifient pas le contenu).

Les variantes possèdent un nombre illimité de traits physiques concrets dont seulement quelques-uns jouent un rôle pour la compréhension.

Variantes combinatoires ou contextuelles :

Elles sont déterminées par le contexte phonétique (l’entourage phonétique). Par exemple, [k] et [g] : La voyelle qui suit modifie la nature articulatoire de ces consonnes, car elle entraîne un déplacement du point d’articulation. Elles sont palatatales devant [i], voyelle palatale ; et vélaires devant [u], voyelle vélaire. Ces réalisations sont des variantes d’un même phonème [k] ou [g].

Variantes libres individuelles ou stylistiques :

Elles dépendent du libre choix du locuteur. Elles changent selon les individus ou les situations

de discours chez un même individu. Par exemple, le cas du r : Un francophone utilisera en fonction de ses origines géographiques, de son éducation, du milieu socioculturel dans lequel il vit ; soit un [r] grasseyé (ou parisien). Un acteur peut « rouler » les r sur scène, mais « grasseyer » à la ville.

Ces différences entre ces deux sons appartiennt au domaine de la Phonétique, la Phonologie n’en

retient aucune entre ces deux r, puisqu’il n’y a pas de différence de sens quelque soit la prononciation.

D’autres prononciations dépendent du style (niveau de langue ou registre) utilisé : articulation

relâchée dans le parler familier et diction claire de l’enseignant en clase.

Phonème

Le nombre des phonèmes est limité. Ce sont les éléments de base de l’expression, consciemment produits et reconnus par celui qui possède une maîtrise parfaite de langue.

Les phonèmes sont des unités abstraites, linguistiques, présentes dans le cerveau des interlocuteurs.

Traits qui caractérisent les phonèmes

A. Les phonèmes sont des unités segmentales : II existe deux opérations sur la chaîne parlée, la

segmentation et la substitution qui forment le test de commutation. II sert à déterminer les

phonèmes d’une langue, leur nombre et leur fonction et il est fondé sur la recherche de paires

minimales (deux unités qui ne s’opposent que par un seul phonème).

Si l’on remplace en francais le /p/ de père par un /m/, on obtient le mot mère où le premier

phonème est la seule différence entre les deux mots, le reste étant identique, il y a donc une

opposition entre un phonème /p/ et un phonème /m/.

De même on obtient de nouveaux mots en substituant certaines voyelles par certaines autres : vie /vi/ - vue /vy/.

Discrètes : Distinctes les unes des autres faisant partie d’un système dont les éléments sont en nombre limité, puisque toute substitution d’un phonème entraîne une variation de sens.

Les phonèmes se présentent dans un nombre restreint et fini. Pour s’exprimer oralement et pour obtenir tous les signifiants possibles, le locuteur dispose d’un nombre limité et restreint de phonèmes. En français, ils sont au nombre de 36 (16 voyelles, 3 semi-consonnes et 17 consonnes). À partir de ce matériau de base tous les énoncés français sont possibles.

B. Pour comprendre les rapports syntagmatique et paradigmatique dans le fonctionnement de la

langue, il faut connaître la notion de valeur d’un signe linguistique.

La valeur d’un signe résulte de ressemblances et de différences qui situe ce signe par rapport à tous les autres signes.

On identifie les signes par le caractère systématique de la langue (un système de signes) puisque le propre du signe, c’est d’être différent à un autre signe. En ce sens, de Saussure définit la langue comme un système de différences. II a jeté les bases d’une étude structurale de la langue (la langue est un système de signes, une structure) et a défini les deux grands axes de son fonctionnement : l’axe syntagmatique (de combinaisons ou contraste) et l’axe paradigmatique (de substitutions ou oppositions). Les rapports syntagmatiques sont appelés « in præsentia » parce qu’ils reposent sur deux ou plusieurs unités présentes dans l’énoncé.

Les rapports paradigmatiques sont appelés « in absentia » parce qu’ils associent une unité de la

langue réalisée dans un énoncé avec d’autres non présentes dans cet énonce. II s’agit d’un choix du

locuteur pour produire le signifiant qui corresponde au message qu’il veut transmettre.

C. Les phonèmes sont constitués de traits phoniques particuliers appelés traits distinctifs

ou pertinents : éléments phoniques ultimes qui permettent d’opposer, dans une même langue,

deux énoncés de sens différent et qui suffisent pour les différencier de tous les autres du même

système phonique.

En résumé, on peut définir le phonème comme la plus petite unité phonique capable de produire un

changement de sens par simple commutation sans avoir de sens en elle-même.

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