
- •III. Le morphème et le mot.
- •1) L'analyse et la synthèse.
- •2) La distinction entre le morphème et le mot.
- •IV. Catégorie grammaticale.
- •1) Caractéristique de la catégorie grammaticale.
- •2) La grammaire structurale sau la catégorie grammaticale.
- •VII. Le pronom.
- •1) Caractéristique du pronom comme une partie du discours.
- •2) Le point de vue de la grammaire structurale sur le pronom.
- •VIII. Adjectifs.
- •1) Caractéristique générale de l'adjectif comme une partie du discours.
- •2) La grammaire structurale sur l'adjectif.
- •XIII. Préposition.
- •1) Caractéristique de la préposition comme un mot outil.
- •2) Origine et forme des prépositions.
- •XIV. Conjonction.
- •1) Observation générale sur la conjonction.
- •2) Classification des conjonctions.
- •XVII. La phrase complexe.
- •1) Les problèmes de la phrase complexe.
- •2) Les problèmes du classement de la phrase complexe.
- •XVIII. Les phrases de coordination.
- •XIX. Les phrases de subordination.
- •XX. Les phrases composées sans conjonctions.
- •Методические рекомендации для преподавателей.
XIII. Préposition.
1) Caractéristique de la préposition comme un mot outil.
2) Origine et forme des prépositions.
1) Caractéristique de la préposition comme un mot outil. La préposition c’est un mot outil de la plu haute importance dans la langue française. Elle n’a pas d’existence indépendante, mais elle sert de liens entre 2 mots ou groupes de mots entre des termes de la proposition et indique le rapport qui unit ces mots. Les rapports que la préposition établit entre le complément et le mot complété sont variés : rapport de lieu, de temps, d’origine.
dans le français les prépositions expriment les rapports qui dans une langue flexionnelle sont marqués par les cas. Toutes les prépositions n’ont pas la même valeur : les unes sont plus concrètes et peuvent exprimer un ou deux rapports bien déterminés (devant, derrière, avant, après). D’autres sont plus abstraites (de, à, par), elles ne signifient rien en dehors d’un groupe de mots ou d’une proposition, mais c’est pour cela qu’elles peuvent exprimer des rapports tout à fait différencés.
2) Origine et forme des prépositions. Les prépositions françaises sont héritées du latin (de, à – ad, sans – sine, par –pro). Les nouvelles prépositions sont :
a) des mots formés par composition
parmi = par + milieu
b) des mots simples d’une autre espèce devenue préposition par suite de leurs emplois dans les propositions
devant, durant, vu que, attendu
Les prépositions se répartissent en prépositions simples et composées parfois on distingue les locutions prépositives.
à cause de, jusqu’à ce que, quant à
XIV. Conjonction.
1) Observation générale sur la conjonction.
2) Classification des conjonctions.
1) Observation générale sur la conjonction. La nature grammaticale de la conjonction est un problème litigieux. La plupart des grammairiens prétendent que la conjonction c’est une particule grammaticale qui sert à unir 2 termes à l’intérieur d’une proposition ou 2 propositions.
La conjonction exprime le rapport logique qui existe entre les termes de la proposition ou les propositions. Quant à la grammaire traditionnelle on croit que la conjonction est une partie du discours qui possède ces propres indices grammaticaux distingués des autres parties du discours. Les grammairiens ne sont pas d’accord sur le rôle des conjonctions dans la formation des énoncés. La classification des conjonctions provoque aussi beaucoup de discussions.
2) Classification des conjonctions. Selon la nature du rapport que la conjonction établit entre les éléments on distingue :
1. les conjonctions de coordination ou les coordonnants qui joignent 2 termes semblables d’une proposition ou 2 propositions autonomes de même nature ;
2. les conjonctions de subordination ou subordonnants qui relient dans une phrase 2 propositions au moins en établissant entre elles le rapport de dépendence.
Au point de vue de la forme les conjonctions coordonnantes se répartissent en conjonctions simples (et, mais) et conjonctions composées (en revanche).
Les conjonctions de coordination peuvent être groupées de la manière suivante :
conjonctions copulatives (ni...ni, non seulement...mais) ;
conjonctions disjonctives (ou bien, soit..soit) ;
conjonctions adversatives (mais, par contre) ;
conjonctions causales (car) ;
conjonctions consécutives (donc, aussi) ;
conjonctions explicatives (à savoir, c’est-à-dire) ;
conjonctions enchainnantes (or)
conjonctions comparatives (comme ci)
Parmi les conjonctions de subordination il y a 4 hérités du latin (que, comme, quand, si). Les autres sont des conjonctions composées ou des locutions conjonctives. Selon les rapports ces conjonctions sont réparties en :
conjonctions temporelles (lors que);
conjonctions causalles (puis que);
conjonctions qui expriment le rapport de manière (de façon que, de sorte que);
les rapports finales (pour que, afin que);
les rapports consécutives (si bien que);
les rapports conditionelles (pourvu que);
les rapports consécives (quoi que).
XV. Syntaxe.
1) Objet d'étude de la syntaxe.
2) Unités essentielles de la syntaxe.
3) Grouppement de mots.
1) Objet d'étude de la syntaxe. Le mot « syntaxe » a 2 sens, il signifie l’objet d’étude et en outre une sience étudiant cet objet. Il paraît plus juste d’appliquer le terme la syntaxe à une branche de la linguistique tandis que l’objet de la syntaxe peut être nommé la structure syntaxique. Autrefois il y avait des opinions différentes sur ce qui concerne l’objet de la syntaxe. Selon les uns la syntaxe étudie les groupes de mots. Selon les autres la syntaxe c’est l’étude de la proposition. Nulle de ces définitions n’est pas suffisante parce qu’il y a des critères différents de l’analyse. Ce qui concerne la proposition c’est une unité communicative, par contre le groupe de mots ne l’est pas. La proposition comme cette unité se carécterise par la mélodie et l’intonation. C’est l’indice distinctif de la proposition simple. Les groupes de mots sont privés d’intonation, mais si le groupe de mots acquière de l’intonation, il devient une proposition simple. Ex. départ de mon père. On peut remarquer que certains linguistes considèrent la proposition comme une espèce particulière de groupes de mots qui s’appellent un groupe de mots prédicatif. Ce point de vue reflète la théorie syntaxique selon laquelle la seule unité syntaxique c’est un groupe de mots, c’est-à-dire il n’y a pas de proposition. Mais l’académicien Vinogradov a souligné que le rapporrt entre le sujet et le prédicat est possible entre les termes de la proposition. Il ajoute que la division du groupe de mots en 2 sous classes (prédicative et non- prédicative) doit être abandonnée.
2) Unités essentielles de la syntaxe. Les unitées étudiés par la syntaxe sont la proposition (phrase), le terme de la proposition, le groupement de mot et l’unité superfrastique. La proposition simple à 2 termes constitue l’unité de base donc toutes les autres dérivent ou font parties. La proposition se présente sous 2 aspects : autant que chéma (modèle) sémantique au structural et autant qu’énoncé (unité de discours, proposition actualisée). Toutes les unités relèvent à la fois de la langue comme système et de la parole elles possèdent un sens généralisant constitué par intérraction du sens abstrait de la structure syntaxique donné et du sens catégoriel de ses composant lexicaux occupant leurs positions dans cette structure, elles possèdent aussi une fonction référentielle qui les lie à un fragment de la situation extralinguistique. L’intérraction lexico-syntaxique au sein d’une structure syntaxique a 4 maniféstations principales, toute construction corrècte repose sur l’accord sémantique de ses composants autrement dit les mots liés syntaxiquement ne doivent pas avoir des sèmes incompatibles. La fonction syntaxique du mot est également en rapport avec son sémantisme pour comprendre le sens et la structure d’une unité syntaxique, il faut tenir compte de la présupposition. C'est-à-dire l’ensemble des connaissences communes aux intérlocuteurs et intérieure à l’acte de la parole. Par présupposition expliquent les faits d’économie ou de rédondance sémantique ou de structure que l’on peut observer dans la phrase. Pour exprimer les éléments de la situation, les rapports entre eux, les aspects communicatifs, la syntaxe emploie tous les moyens fournis par la langue: lexique, indice morphologique des mots, ordre des mots, intonation. Ces 4 moyens participent à l’expréssion du sens globale de la phrase.
3) Grouppement de mots. Le terme de grouppement de mots désigne la réunion nonprédicative de 2 mots autonomes ou de leurs substituts pronominaux. Sous l'aspect syntaxique il représente l'expression d'un terme de la proposition. Les grouppements coordonnés peuvent être considérés comme des grouppements de mots. Pour désigner n'importe quel type de combinaison de mots on emploie les termes de la syntagmes ou de groupe syntaxique. La formation des grouppements de mots subordinaifs dépend des possibilités combinatoires des parties du discours et de la valence des mots en question. La valence c'est la capacité du mot de se combiner avec d'autres mots et qui est déterminée par des facteurs suivants:
a) sa nature facultative ou obligatoire;
b) le nombre des éléments dépendants;
c) leur forme grammaticale;
d) leur sémantique.
Les grouppements de mots peuvent être classés d'après des composants:
a) le nombre des composants;
b) leur appartenance à une partie du discours;
c) le caractère des rapports entre composants (coordination, subordination);
d) la fonction syntaxique de tout le grouppement.
Dans leurs fonctions primaires les grouppements de mots sont caractérisés par un certain parallélisme sémantiquo-grammatical. Le terme subordonné précise et limite la notion exprimée par le terme régissant, les écarts dans ce parallélisme font naître 3 types sémantiques secondaires des grouppements de mots:
1) grouppement interversif (où le terme régissant détermine sémantiquement le terme régi);
2) grouppement analytique ( où un terme est décémentisé);
3) grouppement phraséologique (où les 2 termes constituent un tout nonanalysable).
XVI. Les problèmes généraux de la proposition simple.
1) La caractéristique générale de la proposition simple.
2) Les classifications de la proposition simple.
3) La structure formelle de la proposition.
1) La caractéristique générale de la proposition simple. La proposition réunit 2 fonctions : la fonction nominative (elle sert à désigner un fragment de la situation) et la fonction communicative (elle sert à transmettre un message). Dans une proposition on distingue :
le modèle (chéma structurale) et l’énoncée ;
les niveaux sémantiques, logico-communicatifs et syntaxiques ;
le noyeux prédicatif ;
les éléments stables et variables de la structure.
La proposition se laisse à analyser sur 3 niveau :
le niveau sémantique qui reflète la situation concernée, le sujet sémantique désigne l’agent réel, le prédicat son action ou son état, les actants sémantiques se réfèrent à des objets impliqués dans l’action ;
le niveau logico-communicatif qui se reflète la charge informationnelle de la proposition, le sujet logique exprime le thème de l’énoncée, le prédicat logique c’est le rhème ;
le niveau syntaxique qui reflète l’organisation formelle de la proposition, le sujet ou le prédicat syntaxiques ont des indices formels d’ordre morphologique ou syntaxique. Dans la phrase noyeux (Pierre parle) les 3 niveaux se superposent exactement, les 3 types de sujet et de prédicat coïncident, mais on obsèrve des écarts multiples qui rendent difficile l’analyse de cette proposition.
La 1ière question que la proposition pose c’est sa détermination. Le savant polonais Кротевич écrit qu’il y a plus de 300 définitions de la proposition. La notion de la proposition est très complèxe. Les savants déterminant le proposition s’appuient sur des critères tout à fait différents. Plusieurs linguistes ont essayé de déterminer la proposition en partant du plan logique, ctd on rapportait aux propositions seulement les unités syntaxiques exprimant le jugement. D’autres estimaient que la proposition povait exprimer la prière, la question, l’ordre etc. Aujord’hui la majorité des savant est tombée d’accord qu’il faut s’appuyer sur les marques grammaticales, formelles et non pas logiques.
Certain nombre de savants prétend que la marque essentielle de la proposition c’est l’intonation qui la distingue des autres unités syntaxiques. Mais d’autres arrivent à la conclusion que la marque essentielle de la proposition c’est sa fonction prédicative. La prédicativité est le rapport du contenu de l’énoncée à la réalité objective qui se manifeste dans les catégories du mode, du temps, de la voix et de la personne. La prédicativité représente en effet la marque principale de la proposition, c’est son indice le plus général. Il existe plusieurs moyens d’exprimer la prédicativité : lexicaux, grammaticaux. Mais le moyen le plus important c’est la forme personnelle du verbe.
La fonction communicative joue un rôle très important dans la nomination de la proposition. Pourtant certains linguistes nient cette fonction. Il y a 2 points de vue tout à fait différents :
la proposition est seulement l’unité communicative, ctd n’importe quel mot ou groupe de mots sont capables d’avoir cette fonction (Jespersen – danois) ;
la proposition ce n’est pas seulement le moyen de communication, mais aussi un moyen grammatical. Ce point de vue est plus juste, plus fondé.
D’après certains linguistes il faut reconnaître une unité communicative qui se distingue de la proposition et qui s’appelle la phrase. Certains linguistes (Карцевский) opposent la proposition comme une unité ayant des marques formelles et la phrase comme une unité n’ayant pas de marques formelles. Les indices principaux de la phrase sont le rythme, la mélodie et le sens.
Le rapport entre l’intonation et la proposition est une question létigieuse. Виноградов, Пешковский, Кротевич, Илия considèrent l’intonation comme une marque très importante. D’autres linguistes ne considèrent pas l’intonation de cette manière (Шведова). Il est vrai que l’intonation peut jouer un rôle très important dans l’analyse de la proposition. Dans certains cas l’intonation est le seul moyen de distinguer les différents tyres de la proposition. Dans la langue écrite l’intonation est reflétée d’une manière subjective, ctd à l’aide de la ponctuation. Voilà pourquoi le domaine de l’intonation comme une marque très importante de la proposition est limité, alors que le champ d’action de la prédicativité n’est pas limité puisque celle-ci est propre à chaque proposition.
2) Les classifications de la proposition simple. Il y a encore un problème c’est le problème du classement de la proposition simple. Il existe plusieurs classements de la proposition simple basés sur des critères différents. Les principaux d’entre eux sont: le but communicatif de la proposition et sa structure grammaticale. D’après le premier critère on distingue 3 types: la proposition énonciative (déclarative, assertive), la proposition interrogative, la proposition impérative.
La proposition énonciative contient l’ énonciation d’un fait, positif ou négatif. La proposition énonciative à deux termes comporte un verbe à la forme personnelle à n’import quel mode, sauf l’impératif: Une lueur pâle et triste s’infiltrait dans la chambre.
La proposition interrogative a pour objet de poser une question à qn, donc contrairement à la proposition énonciative, la proposition interrogative suppose une réaction (c’est-à-dire, la réponse): Quand est-ce qu’on revoit?
Dans la proposition impérative le sujet parlant impose à son interlocuteur une action déterminée sous des formes différentes ( l’ordre, le conseil, la défence, la prière, etc.): Laissez-moi passer, dit-elle très calme.
Le deuxième classement de la proposition simple est basé sur la quantité et la forme des termes essentiels. Le plus souvent, la proposition simple comporte 2 termes essentiels: le sujet et le prédicat exprimé par le verbe ) la forme personnelle: Un beau matin, ma mère me déposa à ma place. Dans ce cas la prédicativité est exprimée par le rapport entre le sujet et la forme personnelle du verbe qui constituent le noyau prédicatif de la proposition. Dans la proposition suivante Bientôt, le jour. Il y a un terme principal. Шахматов a relevé 2 types de propositions simples: proposition à deux termes et à un terme.
3) La structure formelle de la proposition. La structure formelle de la proposition comprend les mots avec leurs indices morphologiques et leurs fonctions syntaxiques, la disposition de ces mots et l'intonation. Il faut souligner suelement que l'intonation particippe surtout à l'expression de la situation du discours alors que le lexique et la syntaxe expriment le fait lui-même. L'ordre des mots est un composant essentiel de la structure de la proposition. On distingue l'odre de mot direct et indirect. L'ordre des mots remplit des fonctions multiples: iconiques (en exprimant la suite des événements), logiques (la suite des idées), hyérarchiques, distinctives et grammaticales. Les particularités de l'ordre des mots sont suivantes:
1) il est progressif
2) il dépend de la cohésion des groupes syntaxiques
3) la disposition des mots pleins diffère de celle des mots outils. L'inversion des mots pleins dépend en principe des facteurs sémantiques alors que celle-ci des mots outils est dû à des facteurs grammaticaux.