
- •III. Le morphème et le mot.
- •1) L'analyse et la synthèse.
- •2) La distinction entre le morphème et le mot.
- •IV. Catégorie grammaticale.
- •1) Caractéristique de la catégorie grammaticale.
- •2) La grammaire structurale sau la catégorie grammaticale.
- •VII. Le pronom.
- •1) Caractéristique du pronom comme une partie du discours.
- •2) Le point de vue de la grammaire structurale sur le pronom.
- •VIII. Adjectifs.
- •1) Caractéristique générale de l'adjectif comme une partie du discours.
- •2) La grammaire structurale sur l'adjectif.
- •XIII. Préposition.
- •1) Caractéristique de la préposition comme un mot outil.
- •2) Origine et forme des prépositions.
- •XIV. Conjonction.
- •1) Observation générale sur la conjonction.
- •2) Classification des conjonctions.
- •XVII. La phrase complexe.
- •1) Les problèmes de la phrase complexe.
- •2) Les problèmes du classement de la phrase complexe.
- •XVIII. Les phrases de coordination.
- •XIX. Les phrases de subordination.
- •XX. Les phrases composées sans conjonctions.
- •Методические рекомендации для преподавателей.
VII. Le pronom.
1) Caractéristique du pronom comme une partie du discours.
2) Le point de vue de la grammaire structurale sur le pronom.
1) Caractéristique du pronom comme une partie du discours. Le terme «pronom» provient du nom latin «pronomen» - вместо имени. La grammaire traditionnelle qui garde le pronom comme une partie du discours qui sert à remplacer le nom ce qui n’est pas juste pour les raisons suivantes :
si l’on prend les pronoms à la 1ère ou à la 2ème personne on ne trouve pas des substantifs équivalents pour les sibstituer
les pronoms ne désignent ni objet, ni qualité, ni quantité par leur sémantique.
Par sa sémantique le pronom désigne le rapport entre celui qui parle et l’objet dont on parle. On ne peut pas affirmer que le pronom remplace une partie du discours nominale, on dit que le pronom sert à indiquer le nom puisque les pronoms remplissent les fonctions des substantifs, des adjectifs, des adverbes, leurs catégories grammaticales dépendent des mots dont ils remplissent la fonction. Du point de vue syntaxique les pronoms réunissent les formes de différents degrés de l’indépendance syntaxique ce sont :
des mots indépendantes (moi, toi)
des mots qui sont des morphèmes désignant la personne (je, tu, elle)
des mots semi-outils, car étant outils, ils remplissent quand- même la fonction de complément d’objet dans la proposition (lui, leur)
des mots semi-indépendants (celui, celle) qui remplissent la fonction des terme de la proposition, mais ils ne peuvent pas s’employer tout seuls.
des mots qui sont à la fois indépendants et dépendant comme des pronoms relatifs (qui, que)
Suivant la sémantique, la forme et la fonction, les pronoms se répartissent en quelques classes :
pronoms personnels
pronoms possesifs
pronoms démonstratifs
pronoms relatifs
pronoms intérrogatifs
pronoms indéfinis.
2) Le point de vue de la grammaire structurale sur le pronom. La grammaire structurale considère le pronom comme une sous-classe des substantifs. On nomme les traits spécifiques qui raprochent le pronom et le nom. Ce sont :
leur distribution. Tous leurs emploies sont les mêmes;
les pronoms tiennent souvant la place des substantifs. Ce sont leur substituts. Les pronoms forment une classe fermée. Leur nombre n’augmente pas parce que leur quantité sufit pour exprimer tous les rapports existants grâce à leur caractère généralisé. Quant aux différentes formes des pronoms (je,me,moi) on considère que c’est le même pronom car la personne est toujours la-même. Des différentes formes sont des variantes combinatoires du même pronom dicté par le contexte. Les pronopms (qui et que) sont considérés comme le même pronom, mais donc le choix est dicté par le contexte.
VIII. Adjectifs.
1) Caractéristique générale de l'adjectif comme une partie du discours.
2) La grammaire structurale sur l'adjectif.
1) Caractéristique générale de l'adjectif comme une partie du discours. L’adjectif c’est une partie du discours qui désigne l’indice ou la propriétée d’un objet, mais l’indice n’existe pas tout seul à part de l’objet. C’est pourquoi du point de vue de la syntaxe, l’indice n’est pas une catégorie indépendante, elle dépend de l’objet. Cette dépendance sémantique et morphologique caractérise ce qui est propre à l’adjectif. C’est l’accord de l’adjectif. L’adjectif remplit les fonctions d’épithètes du complément attributif et d’autre parties du discours peuvent s’emloyer en fonction de l’adjectif, mais elle ne s’accorde pas avec le nom (un matin de printemps) d’après leur sémantique les adjectifs se répartissent en 2 classes :
adjectifs qualificatifs
adjectifs relatifs
Leurs distinction est basée sur leurs formes et leurs fonctions. Si l’on prend la formation des adjectifs on voit les mêmes suffixes servant à former les adjectifs calificatifs et les adjectifs relatifs (égal-théâtral)
2) La grammaire structurale sur l'adjectif. Du point de vue de la grammaire structurale l'adjectif est considéré comme un élément du syntagme nominal. Dans la plupart des cas les adjectifs sont invariables en genre et en nombre. Leur forme imite celle des substantifs et s'exprime par les mêmes moyens.
IX. L'article.
1) Caractéristique de l'article comme une classe de mots.
2) L'évolution des articles.
3) La grammaire structurale sur l'article.
1) Caractéristique de l'article comme une classe de mots. Du point de vue de la grammaire traditionnelle l’article c’est une particule grammaticale privée de toute la signification lexicale. Mais elle a un sens grammatical assez riche. L’article c’est l’indice essentiel des catégories grammaticales propres au substantif. C’est pourquoi il fait partie de la forme grammaticale du substantif. L’article a des synonymes des adjectifs pronominaux, démonstratifs ou possessifs.
2) L'évolution des articles. Le développement de l’article est dû à la tendance analitique du français. Il commence au latin populaire. L’article défini remonte aux pronoms démonstratifs ille (тот). Ce pronom latin commence à perdre sa valeur démonstrative dans le latin vulgaire, plus tard dans les langues romanes il a perdu complétement et s’est transformé en article, vers la fin du 15 siècle. L’article défini embrasse toutes les classes des substantifs. Son emploi devient obligatoire. L’article indéfini remonte à l’adjectif numéral latin unum (один) unus (одно). En désignant un seul objet l’adjectif nominal servait à individualiser l’objet . Cette valeur est restée à la base de l’emploi de l’article indéfini. Au XVI siècle se développe l’article indéfini des qui représentait la forme contractée de la préposition de et de l’article les. La préposition de avait le sens séparatif et désignait une partie d’un tout. L’article indéfini devient obligatoire au XVII siècle.
L’article partitif s’est formé au XVI siècle. Il représente la forme contractée de la préposition de et de l’article défini qui se forme dans les phrases quotidiennes, éllyptiques où l’on supprime des mots (morceau, tranche, partie) Donrai nos del pain. Ensuite son emploi se développe devant les noms abstraits, nombrables. Il reçoit la notion de la quantité indéterminée.
3) La grammaire structurale sur l'article. La grammaire structurale considère l’article comme le signe d’une valeur propre aux morphèmes de la langue. Du point de vue de la morphologie structurale il n’y a qu’un seul article le. Cet article a ses variantes qui se distinguent par un sens concret. La valeur de l’article le consiste en ce qu’il sert de référent d’un nom à un objet. Ce sont Damourette et Pichon qui ont trouvé que le nom de nombre fait partie du système des articles. Les adjectifs possessifs sont aussi des référents : mon= le référent+le rapport d’appartenance de la 1 personne. Les adjectifs démonstratifs sont aussi inserrés dans le système de l’article ce qui veut dire qu’il s’emploient comme référants. ceux, c’est=le référent+le rapport démonstratif.
Du point de vue morphologique les structuralistes trouvent que le système des articles n’existe pas, parce qu’il n’y a pas d’opposition des valeurs des morphèmes. Toutes les variantes combinatoires désignent la référence mais les mêmes variantes forment un système fonctionnel ou elles s’opposent selon leur sens concret. le-un, un-des.
X. Le verbe.
1) Caractéristique du verbe comme une partie du discours.
2) Catégorie de la personne.
3) Catégorie du temps.
1) Caractéristique du verbe comme une partie du discours. Du point de vue de la grammaire traditionnelle le verbe c'est une partie du discours qui sert à désigner un action ou un état subit ou fait par un être ou un objet. Les autres parties du discours peuvent aussi représenter des actions, mais le verbe représente celles-ci comme un processus qui a lieu en temps indiqué. Le verbe possède certaines catégories grammaticales qui lui sont propres: temps, aspect, voix, personne, mode. On y ajoute encore la catégorie de la corrélation du temps. Ce sont les savants russes qui envisagent cette catégorie à part.
2) Catégorie de la personne. Catégorie grammaticale de la personne est moins étidiée que les autres catégories grammaticales. Elle sert à exprimer le rapport entre le contenue de l’énoncé et les participants du discours. On exprime 2 rapports :
la participation
la non participation à l’acte de la parole
Deux participants prennent part au dialogue, le locuteur est celui à qui l’on adresse la parole. La 1ère personne désigne que c’est le sujet qui parle. La 2ème personne veut dire qu’on parle au sujet. La forme de la 3ème personne indique qu'on parle du sujet. La forme de la 3 ième personne peut être employée avec le pronom impersonnel «il» et le pronom indéfinit «on». La catégorie de la personne est exprimée d’habitude par les indices analytiques, par les pronoms personnels conjoints et par les términaisons à la 1ère et la 2ème personnes du pluriel. Le pronoms personnel conjoint et le moyen essentiel d’exprimer la personne en français. Il faut notter que presque tous les pronoms exprimant la personne peuvent être remplacés par la forme «on». Cette forme est très vivante dans la langue d’aujourd’hui. Le verbe s’emploie à la 2ème personne dans ce cas. Quant à l’attribue, il est généralement au masculin (on est heureux).
3) Catégorie du temps. Le temps physique du monde matériel trouve son expression dans tout verbe. Le verbe désigne un procès situé dans le temps. La valeur temporelle des formes verbales est déterminée par le système du verbe et par l’opposition des formes catégorielles, le système temporel du verbe français permet de distinguer deux catégories grammaticales où se reflètent les relations temporelles: celles du temps et celles de la corrélation du temps.
La catégorie du temps sert à localiser une action par rapport au moment où l’on parle ou par rapport à un autre moment donné passé ou futur. Les formes temporelles sont réparties en 2 groupes : les temps absolus et les temps relatifs.
Les temps absolus sont ceux qui désignent une action par rapport au moment de la parole (présent, passé composé, futur simple, passé simple). Les temps relatifs expriment une action par rapport à un autre moment donné du futur ou du passé (plus-que-parfais, futur dans le passé, imparfait, passé intérieur).
Cette répartition est fondée sur les critères logiques et non pas grammaticaux. Il ne faut aucun doute que les verbes français ont un caractère relatif et que celui-ci doit être exprimé morphologiquement. La présentation morphologique du temps relatif offerte sous forme de répartition en temps absolus et relatifs semble injustifié.
La catégorie du temps au système de l’indice est représentée par leur opposition du présent ou du passé simple ou l’imparfait. Il fait-il fit-il faisait. L’imparfait et le passé simple tiennent la même place au passé ce qui contribue à la décadence du passé simple. Ces 2 formes se distinguent plutôt par la valeur d’aspect. La 2-ème catégorie représente l’opposition des formes simples aux formes composées. La valeur des formes composées ne conforme à aucune des notions existant dans l’espace. Le plus souvent les formes composées sont caracrérisées par l’achèvement de l’action, son antérieurité. Par exemple, J’ai mangé J’avais mangé.
Dans le paradygme des formes simples et des formes composées entre les formes non persommelles qui n’ont pas de catégorie du temps mais dont la forme composée désigne toujours l’antérieurité. C’est-à-dire toutes les formes composées sont caractérisées par la valeur de l’antérieurité. Elle se magnifeste nottament au cas ou on oppose le verbe à lui-même sous sa forme simple ou la forme composée. Par exemple, Manger est bon, avoir manger est meilleur.
Les formes composées expriment la réalisation de l’action par rapport en n’importe quel moment. Dans le plan syntagmatique ce moment peut être désigner par des moyens différents lexicaux et grammaticaux. Les formes simples sont caractérisées par la non-expression de l’antérieurité ce qui permet de créer la catégorie de la corrélation du temps.
XI. Mode.
1) Mode et modalité.
2) Problème du subjonctif.
3) Théories essentielles des formes en [r].
4) Problème de l'impératif.
1) Mode et modalité. Les problèmes du mode sont liés à la notion plus large que celle de la modalité. La modalité c'est le rapport du locuteur à la réalité de l’énoncé. La modalité peut être exprimée par les moyens grammaticaux et lexicaux. Comme le rapport à la réalité est exprimé dans chaque énonciation, la modalité fait partie de chaque proposition. Les modalités exprimées par les formes verbales s’appellent des modes.
La grammaire traditionelle compte 4 modes : indicatif, subjonctif, conditionnel, impératif. Les grammariens fr-s Wagner et Pinchon distinguent 5 modes : infinitif, participe, subjonctif, imperatif, indicatif. La plupart des grammairiens contemporains distinguent 2 modes : subjonctif et indicatif. Le conditionnel est considéré comme une forme temporelle de l’indicatif.
Certains grammairiens ne reconnaissent aucun mode en fr-s moderne (Степанов). Cette diversité d’opinions s’explique par la différence des positions linguistiques des auteurs, le problème le plus litigieux dans le fr-s est le problème qui concerne le subjonctif.
2) Problème du subjonctif. Le subjonctif se représente un problème litigieux de la grammaire. fr-se. Malgré les tentatives de plusieurs linguistes ce problème n’est pas résolu. On se pose toujours la question : y a-t-il des formes spéciales qui ne sont propres qu’au subjonctif ? D’après certains grammairiens le fr-s ne dispose plus des formes originales réservées à ce mode.
Le savant fr-s Doppagne appelle le subjonctif – ‘mode malade’. Il souligne qu’il n’y a que 9 verbes irréguliés qui ont une forme spéciale au subjonctif présent. Cependant 2 raisons permettent de repousser l’opinion de Doppagne :
Le passé du subjonctif est une forme vivante. Il est formé à l’aide des verbes ‘avoir’ ou ‘être’ qui ont leurs formes particulières au présent du subjoncif.
Le subjonctif ne se rencontre dans le fr-s moderne qu’avec l’élément ‘que’. Le subjonctif sans ‘que’ n’est conservé que dans les tournures archaïques ou dans les subordonnées relatives.
On peut noter que l’emploi du subjonctif du XX s. est moins fréquent qu’au XIX s. Cette réduction de l’emploi ne signifie pas sa disparition. Le savant éminent, M. Cohen, prétend que le subjonctif est une forme bien vivante. Il existe un grand nombre de théories sur le subjonctif. On peut les partager en 2 groupes :
le subjonctif c'est une forme à plusieurs valeurs modales
le subjonctif ne possède aucune valeur modale
Les représentants du 1er point de vue parlent de l’entourage contextuel du subjonctif. Les valeurs attribuées au subjonctif sont nombreux. D’autres savants réduisent toutes les nuances du subj. à une valeur unique (la subordination).
Selon le 2e point de vue le subj c'est une forme amodale. Les théories d’amodalité du subj sont fondées sur de critères syntaxiques ou structuraux. D’après le savant allemand Zerch. Le subj représente le prédicat psychologique, le sujet psychologique énonce un fait déjà connu. Le prédicat psychologique énonce un fait dont il s’agit pour la 1re fois. Zerch attire attention sur le degrès du lien entre la principale et la subordonnée. La subordonnée qui contient le subj est plus étroitement liée à la principale que la subordonnée sans la subj. La théorie de Zerch est la 1re qui reconnaisse la valeur grammaticale du subj. Parmi les linguistes russes c Пицкова qui soutiennent cette théorie.
Au niveau morphologique le subj représente une forme amodale. Sa valeur grammaticale est très abstraite. Elle se révèle au niveau syntaxique, c'est-à-dire dans la proposition. Le subj est une forme verbale qui exprime la valeur de la subordination. La valeur modale du subj apparaît seulement au niveau syntagmatique. C'est l’entourage contextuel qui lui passe une cetaine valeur modale. Васильева, Пицкова font la conclusion que le subj se manifeste comme une forme neutre du point de vue de la modalité. Au niveau morphologique hors de la proposition le subj est une forme amodale. Il en résulte que le subj ne peut pas être considéré comme un mode puisque le mode c'est une forme verbale qui exprime une certaine valeur modale au niveau morphologique. Au niveau syntaxique le subj est opposé à toutes les autres formes personnelles de verbe comme une forme de subordination grammaticale aux formes de la non-subordination.
Je subj possède un système temporel bien développé. Il y a 4 formes. Dans la langue moderne l’imparfait et le plus-que-parfait du subj sont en train de disparaître. L’opinion des linguistes sur la valeur des temps du subj est partagée. P.ex. Guillaume prétend que les formes du subj sont amorphes du point de vue de temps. Le subj est considéré comme un mode intemporel. D’autres linguistes estiment que chaque forme temporelle du subj possède sa propre valeur particulière et le principe de l’emploi des formes du subj est le même que celui de l’indicatif (Clédat, Larousse). Les savant russes soulignent que les formes temporelles du subj sont caractérisées par la catégorie grammaticale du temps et de la corrélation du temps. L’opposition imparfait - présent du subj crée la catégorie du temps constitue la catégorie du temps, l’opposition des formes composées et simples représente la catégorie de la corrélation du temps.
3) Théories essentielles des formes en [r]. Les linguistes ne sont pas de même avis sur la valeur du cond. Il y a 2 points de vue sur cette forme :
le cond c'est un mode à part
le cond c'est une forme temporelle de l’indicatif
Les représentants de la 1e conception sont Brunot, Laidat, Doza, Grewiss et Богомолова. La 2e conception est partagée par Damourette et Pichon, Guillaume, Wagner, Embs, Tesniere, Степанов, Илия, Реферовская. Les représentant du 1er point de vue prétendent que les formes en « r » ont 2 valeurs : temporelle et modale. Certains grammairiens soulignent que le conditionnel est l’homonyme grammaticale du futur dans le passé. Leurs arguments sont :
Le futur dans le passé exprime une action réelle tandis que le conditionel - une action possible.
Le futur danss le passé s’emploie toujours dans les propositions subordonnées, le conditionel s’emploie dans les propositions indépendantes.
Le futur dans le passé est un temps relatif et le conditionel présent est un temps absolu.
Comme le resultat le conditionel ne peut pas etre considéré comme l’homonyme grammaticale du futur dans le passé. La valeur des formes en « r » prise hors du contexte est conçue plutot comme une valeur modale. C'est un large contexte qui détermine quelle valeur prédomine dans les formes en « r ».
Selon la 2 ième conception le conditionel c'est une forme de l’indicatif. Ce point de vue est fondé sur des principes structuraux :
la forme en « r » est constituée d’élément appartenant à l’indicatif, elle a un commun avec le futur simple l’indice « r » et avec l’imparfait la terminaison « ais »
à l’origine c'est une forme composée de l’indicatif.
la valeur du futur est proche de celle de conditionel.
Ainsi le conditionel est consideré avec le futur simple dans le système de l’indicatif. A la différence du futur simple il est appelé le futur hypothétique. La nuance modale du futur hypothétique est representée dans l’entourage contextuel. Toutes actions futures comportent une certaine nuance d’hypothétique qui varie du futur simple au futur hypothetique composé.
Les savants fr-s Wagner et Pinchon prétendent que séparer les formes en « r » du futur simple est de faire de la violence sur la langue. C'est pourquoi le savant fr-s bien connu Henri Yvon propose comme un mode à part le suppositif. Parmi les grammairiens russes ce sont Васильева et Пицкова qui soutiennent cette opinion. Leurs arguments sont :
dans le plan paradygmatique au niveau morphologique toutes les formes avec l’élément « r » peuvent etre opposées à toutes les autres formes qui ne possèdent pas cet élément. Cette opposition constitue la categorie grammaticale qui peut être considerée comme celle du mode.
dans le plan syntagmatique les formes en « r » ont un commun ce qu’elle ne peuvent pas etre employées apres le « si » conditionel.
les formes en « r » ont l’emploi semblable et une valeur commune. C'est la valeur de supposotion, d’éventualité. Cette valeur caracterise le supposotif.
La valeur temporelle des formes de suppositif diffère de celle de l’indicatif. Les formes en « r » sont moins opposées par rapport au moment de la parole au contraire les formes de l’indicatif ont une opposition tres nette du passé et du présent. C'est pourquoi l’opposition « il fera/il ferait » constitue la catégorie du temps dans le système de suppositif.
Le futur simple de suppositif sert à exprimer une action probable se rapportant presque toujours au futur. L’imparfait de suppositif exprime une action suppositive se rapportant au présent futur. Toutes les 2 formes peuvent exprimer des actions futures par rapport au passé. Comme le résultat toutes les formes en « r » constituent un mode à part distingué par sa valeur de l’indicatif. L’opposition du suppositif et de l’indicatif forme la categorie du mode. Le subjonctif n’y entre pas. L’impératif n’est plus consideré comme un mode à part. Le suppositif c'est la forme marquée qui sert à exprimer une action supposée, l’indicatif présente l’action comme réelle.
4) Problème de l'impératif. L’opinion des savant sue l’impératif est aussi partagée. Il y a 2 points de vue. Selon le 1er l’impératif n’est pas un mode (Guillaume, Васильева, Пицкова). L’impératif ne possède pas de ses propres formes, il utilise des formes de l’indicatif, du subj, de l’infinitif et du futur simple. L’impératif diffère des autres formes de l’indicatif par l’abscence du pronom-sujet. C'est à cause de cela que certains linguistes le considèrent comme une construction syntaxique à part. Il y a des savants qui proposent de considérer l’impératif comme un moyen syntaxique qui sert à exprimer l’appel à l’action. Les formes verbales peuvent etre empruntées à l’indicatif, au subj, au suppositif et à l’infinitif.
XII. Voix.
1) Problèmes généraux.
2) Voix dite passive.
3) Voix réfléchie ou moyenne.
1) Problèmes généraux. La voix exprime action du point de vue de son rapport au sujet. L’attitude du sujet à l’égard du procès peut être exprimée de manière différente : un élève a écrit la dictée. Le sujet est l’auteur de l’action, il produit lui-même l’action. Cest la voix active. La dictée a été écrite par l’élève.Le sujet ne produit pas l’action mais l’a subi. C’est la voix passive. Marie se lave. Le sujet produit l’action et l’a subi simultanément. C’est la voix moyenne.
Il existe un rapport étroit entre la voix et la nature lexicau-grammaticale des verbes. Toutes les voix sont propre aux verbes transitifs. Les problèmes de la voix sont des problèmes litigieux. Même le nombre des voix varie selon les auteurs. Les uns disent qu’il existe dans le français moderne 2 voix, active et passive. C’est la grammaire traditionelle. D’autres savants reconaissent l’existance de la 3ème voix – moyenne. Quelques grammairiens prétendent qu’il existe 4 voix factitive (Реферовская, Васильева). Le sujet n’accompli pas l’action lui-même mais il en fait accomplir à une autre personne. Je le fais lire.
Il y a des savants qui mettent en doute l’existance de la voix passive (Илия). Selon quelques savants l’opposition fondamentale du système des voix en français moderne est représentée par les voix active et pronominale. Le passif est considéré comme une forme secondaire (Stéfanini). La notion de la voix suppose plusieures questions mais la plus fondamentale est suivante : par quelle oppposition est formée cette catégorie ?
2) Voix dite passive. Le caractère du rapport entre le sujet et l’action oppose la voix active et la voix passive. Les élèves accompagnent le maitre – c’est l’agent de l’action. Le maitre est accompagné de ses élèves. – c’est le patient de l’action. Le français se caractérise par le passif analytique qui est représenté par l’ensemble de 2 éléments : le verbe etre + p.p. du verbe indépendant. Le verbe être exprime toutes les catégories grammaticales celle de la personne, du temps, du mode, du nombre. Quant au p.p. il représente toujours une forme stable.
La majorité des grammairiens considèrent cette combinaison comme une forme grammaticale analytique servant à exprimer la valeur passive et s’opposant à la forme active au niveau morphologique. Certains auteurs parlent même de la conjugaison passive (Wagner et Pinchon). Considérée de cette manière la combinaison être + p.p. est reconnue pour une forme catégorielle de la voix.
Plusieurs linguistes n’identifient pas la tournure être + p.p. comme une forme catégorielle représentant une unité formelle et sémantique. Les raisons qui ne permettent pas de la traiter ainsi sont d’ordre grammatical, sémantique et stylistique (Vassiliéva, Pitskova ; Tesnière).
Il y a des restrictions dans la formation de la tournure passive. Les verbes transitifs seuls se prêtent à la formation du passif. Il est imposible de mettre au passif n’importe quel verbe transitif direct. Il existe aussi des compléments d’objet qui ne permettent pas la formation du passif : Les amis ont passé ensemble tout un mois. Il a ouvert les yeux. Elle a baissé la tête. On peut dire à l’actif : Elle adore son mari. Elle adore la musique. Mais la transformation passive est admissible pour la première proposition : Il adore sa femme – Elle est adorée de lui et refusée pour la deuxième : Il adore la musique – La musique est adorée d’elle. Le passif est pratiquement exclu lorsque le sujet est le pronom personnel je ou tu : j’ai serré sa main ; Tu as ouvert la fenêtre.
Un des traits caractérisant une forme analytique est l’englobement de tout le système lexical d’une partie du discours. P.ex., n’importe quel verbe peut être employé au p.c., futur antérieur. Seule une partie des verbes transitifs se soumet à la tournure passive. Cela signifie que la tournure en question ne peut pas être considérée comme une forme morphologique anatytique. Il y a d’autres raisons qui ne permettent pas de considérer la tournure être + p.p. comme une forme analytique verbale : dans la tournure passive la notion du temps est marquée par le verbe être tout seul et non par la combinaison être + p.p. comme c’est le cas en latin et pour la forme composée temporelle du français.
Que les composants de la tournure passive ne constituent pas une unité analytique morphologique, c’est ce dont témoigne la possibilité de substituer le pronom personnel le au p.p. : Ce professeur est adoré de tous ses collègues, il l’est vraiment. Ceci est impossible avec le p.p. d’une forme temporelle : Est – il venu ? Il l’est.
En outre, contrairement à la forme temporelle analytique, le p.p. de la construction passive peut précéder le verbe être : Couché comme il l’était, il devait voir le colonel juste au – dessus de sa tête.
La combinaison être + p.p. à valeur passive et la forme temporelle constituée de être + p.p. sont grammaticalement distinctes : ayant tous les traits d’une forme analytique morphologique la forme temporelle se rapporte au niveau morphologique ; la construction passive privée des marques d’une forme analytique morphologique doit être rapportée au niveau syntaxique. La tournure être + p.p. ne possède pas de valeur unique. Outre la valeur passive, la construction en question peut avoir d’autres significations ; elle peut notamment exprimer une qualité du sujet : Le plancher était lavé. = Le plancher était propre (le prédicat nominal). Il est à noter que dans plusieurs cas il est difficile de dire s’il s’agit d’une tournure passive ou d’un prédicat nominal : la fenetre est ouverte, la séance est close, la ville est libérée, le livre est lu. Ces constructions sont caractérisées par l’ambiguité, elles sont soumises à 2 interprétations : comme une tournure passive et comme un prédicat nominal. Ce sont des compléments d’agent ou des compléments circonstanciels qui servent à discerner les structures en question : Le plancher est lavé (=propre) – le prédicat nominal et Le plancher est lavé tous les jours – la tournure passive. Dans la distinction des 2 valeurs un grand rôle revient à la forme temporelle du verbe être. Si le verbe être est employé au temps composé, la tournure être + p.p. a plutot le sens passif : ...par hasard que le pot aux roses a été découvert. Le lit n’avait pas été défait ou avait été refait.
La valeur passive devient encore plus nette si le temps composé se combine avec un complément d’agent ou un complément circonstanciel : Il a été élevé par ses tantes.
Le verbe être à la forme simple contribue à ce que le p.p. ait plutôt le sens nominal : Elles sont oubliées ; La plupart des rideaux étaient encore fermés. Cela s’explique par le fait qu’à la forme composée du verbe être et la tournure en question marque un procès, tandis qu’à la forme du présent ou de l’imp. elle désigne un état. Dès qu’on introduit un complément d’agent ou un complétement circonstanciel, on a le sens passif, la tournure être + p.p. désigne un procès : le plancher est lavé tous les jours – on lave le plancher tous les jours. Sans complément, la même construction désigne l’état qui succède à une action déja accomplie : le plancher est lavé (= propre), puisqu’on l’a lavé.
Il faut ajouter que le sens passif est propre non seulement à la tournure être + p.p., mais aussi à la forme active des verbes désignant un changement (Les fruits jaunisent sous le soleil) et à la forme réfléchie (La porte s’ouvre). Mais il se manifeste différemment dans chaque forme.
Ainsi, la tournure être + p.p. ne peut pas être considérée comme une forme catégoriele de la voix. C’est une construction syntaxique à plusieurs valeurs.
Pour faire la conclusion il faut dire que la forme ou la voix active indique que le sujet fait l’action exprimée par le verbe, que le sujet représente l’agent de l’action. Cette forme n’exige aucune remarque spéciale.
Quant au passif , il indique que le sujet subit l’action exercée par un agent quelconque, exprimé ou non dans la proposition. La voix passive est formée de l’auxiliaire être à des temps différents et du participe passé du verbe significatif.
3) Voix réfléchie ou moyenne. La voix réfléchie c’est un problème discutable. Certains linguistes refusent de reconnaître l’existence de la voix réfléchie en français moderne (Vagner, Pinchon). D’autres (Damourette et Pinchon, Stéfaninie) parlent de la vitalité de cette voix. On prétend que le français moderne dispose d’une forme grammaticale spéciale pour exprimer cette voix. Ce fait permet de considérer la voix réfléchie comme une forme catégorielle. Le trait constitutif de cette forme est le pronom refléchi conjoint aton et le complément du verbe qui représente le sujet. Le sujet et l’objet de l’action coïncident. C’est pourquoi on peut parler de la forme pronominale s’il y a l’identité du sujet et de l’objet.
On peut souligner que cet indice formel permet de distinguer la forme refléchie de la forme non-refléchie. Un autre indice formel c’est le verbe auxiliaire être dans les temps composés. L’opposition des formes pronominales et non-pronominales devient plus nette dans ce cas. La forme pronominale puet avoir quelques significations :
a. le sens refléchi propre elle se trouve jolie
b. le sens refléchi réciproque ils se sont salués
c. le sens refléchi moyen. Dans ce cas les formes non-pronominales et pronominales s’opposent étonner-s’étonner
d. le sens passif la maison se construit
Les significations de la forme pronominale sont liées et représentent les significations particulières d’un seul sens général – la valeur refléchie. Cette valeur se caractérise par ce qu’elle unit la valeur active et passive. Alors la refléxivité c’est la valeur grammaticale de la forme pronominale au niveau morfologique c’est-à-dire c’est sa valeur invariante. Elle peut se réaliser dans quelques significations plus concrètes au niveau syntagmatique. Cette valeur la refléxivité oppose la forme pronominale qui exprime la voix réfléchie à la forme non-pronominale qui exprime la voix active. Cette opposition est d’ordre grammatical. C’est pourquoi la catégorie de la voix active à la voix réfléchie ou pronominale.