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I. Introduction à l'étude théorique de la grammaire française.

1) Définition et objet d’études de la Grammaire française.

2) Histoire de la Grammaire française.

3) Principes fondamentaux de l’école structurale.

4) Tendances de la Grammaire moderne du français.

1) Définition et objet d’études de la Grammaire française. La Grammaire est définit comme la science qui se propose de montrer la structure de la langue, les mécanismes du langage, d’expliquer les règles du changements et de combinaison des mots formant une énoncée. Depuis F. de Saussur la linguistique établit une différence entre le langage, la langue et la parole. Le langage est compris comme la faculté humaine où l’activité qui consiste à produire ou à interpréter les signes linguistiques. Il recouvre la langue et la parole qui en sont les manifestations. La langue représente l’ensemble des moyens linguistiques qui se trouvent à la disposition des locuteurs. La parole c'est la réalisation de ses possibilités lors de la formation des énoncés. C'est dans les actes de parole que le locuteur met en œuvre les mécanismes du langage qu’il possède. On peut discerner deux aspects de l’organisation de la langue : le système et la norme. Le système c'est l’unité d’éléments homogènes liés entre eux et se déterminant mutuellement. La structure fait penser à un ensemble d’éléments hétérogènes formant un tout ou relations qui unissent les éléments d’un système. Ainsi en parlant du système des temps verbaux français on énumère les formes temporelles faisant partie de l’ensemble « temps verbal » en montrant les rapports qui existent entre ses formes.

En parlant de la structure du temps verbal en français on s’applique à montrer l’organisation intérieure. On distingue d’abord trois plans : passé, présent, futur entre lesquels on répartie les unités plus petites (passé composé, imparfait, futur simple etc.), on dégage ensuite les sens élémentaires qui opposent ces formes et qui en se combinant constituent les significations de toutes ces formes. Ainsi les études de la structure montrent la carcasse relationnelle de toute la langue et de chacune de ses parties.

Dans l’étude d’une catégorie donnée la structure reflète les rapports entre la forme et le contenu, le signifiant et le signifié. On note p.ex. la structure analytique du passé composé constituée de 2 éléments : verbe auxiliare et particippe passé. La norme c'est la forme établie du signe linguistique de l’expression d’une catégorie grammaticale ou d’une fonction grammaticale. P.ex. la formule générale du passé composé appartient à la alngue française, mais le choix de l’auxiliare « avoir » ou « être » pour un verbe relève de la norme. La parole en tant que la réalisation se présente aussi sous deux aspects : la réalisation suppose une sélection et une modification des moyens d’expression. Les actes de parole sont des effets de l’activité linguistique individuelle des sujets parlants, mais tout n’est pas individuel dans la parole. En choisissant les moyens d’expression les locuteurs suivent généralement les démarches propres à tous les sujets parlant d’une langue donnée. Il y a deux éléments apportés dans la parole au cours de la réalisation : un élément individuel et un élément non-individuel qui doit trouver sa place dans les études grammaticales. Cet élément non-individuel de la parole a reçu le nom de parole commune ou usage. Pour bien posséder une langue il ne suffit pas d’en connaître toutes les formes et constructions, il faut savoir les règles d’utilisation de ces formes suivant les situations et les contextes. D’ici découle le double objet de la Grammaire théorique qui explique les lois d’organisation de la langue son système, sa structure, c'est-à-dire l’ensemble des rapports entre forme et contenu, et d’autre part les mécanismes du langage, c'est-à-dire les règles du choix des éléments linguistiques formant des énoncés, unités communicatives.

2) Histoire de la Grammaire française. L’histoire générale de la Grammaire française peut être divisée en trois périodes : les XVI, XVII, XVIII siècles étaient marqués par les premières tentatives d’élaboration d’une Grammaire française ; la 2ième période c'est le XIX s. Au XIX s. l’intérêt s’est trouvé porter surtout aux études historiques et comparatives du français de sorte que la Grammaire théorique synchronique soit réléguée au second plan. Au début du XX s. l’étude théorique de la langue vivante regagne du terrain. A la fin du XX s. la linguistique française a connu un véritable épanouissement présentant une variété extrême d’ouvrages et de conceptions puisant largement dans la linguistique générale et contribuant au progrès de celles-ci.

Si les grammériens du XVI s. (Dubois, Pillot, Maigret, Estienne) ont essayé de donner un premier tableau de la structure grammaticale de la langue française, ceux du XVII s. ont cherché à l’expliquer. Tout de suite on a vu se former deux tendances opposées. La tendance formaliste est représentée par Vaugelas « Remarques sur la langue française », 1647 qui plaçait la Grammaire dans un cadre normatif. Il expliquait les règles de la langue par l’usage c'est-à-dire par la société. Pour Vaugelas et d’autres normalisateurs de l’époque « le bon usage » est celui des hônnetes gens c'est-à-dire de la cour de Paris. Sur le plan théorique l’appel exclusif au bon usage c'est une manifestation du formalisme : on renonce à se référer aux phénomènes qui se trouvent en dehors de la langue.

La tendance mentaliste se reflète dans la Grammaire traditionnelle de Arnod et Lancelot « Grammaire générale et raisonnée », 1660. Cette Grammaire est connue sous le nom de « Grammaire port royal ». Cet ouvrage fait date dans l’histoire de la Grammaire française et générale. En considérant la langue comme le miroir de la pensée les auteurs cherchent à trouver pour chaque catégorie grammaticale une raison logique. L’unité principale du langage pour eux est la proposition qui recouvre le jugement logique (p.ex. La terre est ronde). Cette proposition est composée de trois termes : sujet « terre », atribut « ronde », liaison « est » qui exprime l’affirmation. Les parties du discours sont classées d’apres le rôle qu’ils peuvent jouer dans la constitution de la proposition. Les noms, articles, participes, prépositions, adverbes s’opposent aux verbes, conjonctions, interjections. Si les premiers ne font que nommer, les seconds servent à construire les propositions. Le verbe est toujours le centre de la proposition. D’ici on peut dégager trois idées de la valeur qui sont dévéloppées par la Grammaire générale d’aujourd’hui :

  1. distinction entre les éléments nominatifs et les elements communicatifs ;

  2. rôle central du verbe dans la proposition ;

  3. distinction de la nature des unités du niveau inférieur celon leurs rôles dans l’organisation d’une unité de niveau supérieur ;

Les auteurs suivent surtout la démarche logique, mentaliste qui s’éloigne assez bien de l’approche formel que de l’approche sémantique. Les grammériens du XVIII s. (Du Marçais, Bauzec, Condillac) ont poursuivi la tendance logicizante de port royal en construisant une Grammaire phylosophique. Leur interet était porté à l’étude de la formation du discours.

3) Principes fondamentaux de l’école structurale. Le courant linguistique qui se forme au XX s. c l’école structurale. Elle se développe sous l’influence de la théorie de F. de Saussure. Il a critiqué les méthodes de la Grammaire traditionnelle. Ce savant a formulé 4 principes de base sur lesquels doit se baser l’étude de la langue. Ses principes sont devenus communs à toutes les écoles structurales.

  1. La langue est une structure, c'est un tout organisé où tous les éléments sont en rapports indépendants.

  2. Il faut distinguer la langue et la parole. La langue c'est un système de signes ou de codes, la parole est son application, ctd la signification propre à la langue ou typique au signe est une invariante. Dans la parole la même forme peut recevoir un autre sens qui n’est pas typique à la langue. Donc, c'est le sens contextuel ou le sens propre à la parole. P/ex. La valeur invariante du futur simple est de marquer une action future qui vient après le moment de la parole. (Il viendra à Moscou à la fin du mois. Tu n’iras pas au cinéma). La forme du futur simple exprime l’ordre. Le sens contextuel est propre à la parole ce qui n’est pas typique à la langue.

  3. Il faut distinguer la diachronie et la synchronie. L’étude de l’évolution historique de la langue c'est une étude diachronique. L’étude de la langue à un certain période donné c'est l’étude synchronique. P/ex. Il a de la volonté et du courage. Si on considère la construction « du » ou « de la » comme désignant une partie on considère ce phénomène grammatical du point de vue de la diachronie (XVIs.) Si on considère cette construction comme désignant une quantité indeterminée dont tout determiné on est sur le point synchronique.

  4. F. de Saussure propose l’analyse paradygmatique et syntagmatique. L’analyse syntagmatique doit se baser sur les oppositions liées par les rapports de subordination. Il suppose que tous les éléments de la structure grammaticale de la langue en general représentent un système hyérarchique où tous les 2 elements à n’importe quel plan sont liés par la subordination. (Un cahier vert – Une pomme verte). L’analyse syntagmatique permet de distinguer les elements de la chaine parlée. On prend en considération un cegment de la chaine parlée et on le délimite en syntagmes (Il est là – « Il » c'est le déterminant, « est » c le détrminé) L’analyse paradygmatique suppose la classification des elements linguistiques. Pour le faire il faut prendre une serie des formes parallelles animal-animaux, canal-canaux, métal-métaux. L’alternance des morphèmes al-aux dans tous les cas sert à exprimer la catégorie du nombre. Ces morphèmes remplissent la même fonction, ctd c'est le meme morphème, mais ce sont 2 variantes du même morphème. C'est pourquoi ces variantes al-aux représentent le paradygme des formes du nombre des substantifs. Ces 2 espèces d’analyse doivent être à la base de toutes les méthodes linguistiques. L’école structurale a la tendance de décrire la forme dans la langue, de préciser la notion de la forme. Elle cherche à distinguer de différents plans de la langue et surtout le plan grammatical ou formel et le plan sémantique. Cette école trouve que les méthodes de l’analyse de la structure de la langue doivent être propres à la Grammaire. Il ne s’agit pas d’attribuer à la Grammaire une structure abstraite, inventée, il faut dégager celles-ci de ces faits. On croit que le fondateur de ce courant ds la Grammaire moderne est Charles Bally. Il etait le premier qui a formulé les principes le l’école structurale dans son ouvrage « Linguistique générale et linguistique française » en 1932. Ce n’étaient pas les principes de base.

Malheureusement son œuvre est presque oubliée par les structuralistes modernes. On fait recourt plutot aux structuralistes américains les considérant pionniers de cette école. Les représentants du courant structuraliste dans la Grammaire française sont Dubois, Tesnière, Potiers, Guéraud. Les structuralistes français en comparaison avec les describtivistes américains sont plus tolérants envers toutes les théories y compris la Grammaire traditionnelle. Les describtivistes américains ont tout à fait rejeté la Grammaire traditionnelle. Jusqu’à nos jours la Grammaire structurale n’a que 2 théories assez abstraites, il n’y a pas encore de Grammaire structurale qui soit à apporter des études pratiques de la langue.

4) Tendances de la Grammaire moderne du français. Il n’est pas facile d’établir une classification très nette des tendances dans la Grammaire française d’aujord’hui parce que celles-ci ne se retrouvent jamais sous leurs formes pures. On dispose les ouvrages dans l’ordre suivant :

1) Gr. et optiques-semantiques

a) point de vue onomatiologique (Brunot)

b) théories d’inspiration saussurienne (Bally, Sechehaye)

c) tendances psychologiques (Damourette et Pichon, Le Bidois, Guillaume)

d) tendances logiques (Galichet)

e) structuralisme sémantique (Gougenheim, Tesnière)

2) tendances formalistes (Dubois, Gross, Ruwet). Il est à noter que la Grammaire strictement formelle asémentique n’a pas pris racine dans la linguistique française. Les tendances les plus poussées dans ce sens se reflètent dans le 1er volume de la Grammaire structurale de Dubois et dans certains ouvrages sur la syntaxe de Potiers. Les études de la Grammaire française ds notre pays sont très variées. De nombreux articles et thèses reflètent tous les problèmes importants de la Grammaire française. Les linguistes russes accordent une attention particulière aux problèmes des limites des formes grammaticales ainsi qu’à l’analyse sémantique ou structurale des categories grammaticales.

II. La forme et la valeur grammaticale.

1) Valeur grammaticale.

2) Forme grammaticale.

3) Traits spécifiques du systeme grammatical du français moderne.

1) Valeur grammaticale. On distingue dans chaque langue 2 branches: la lexique et la grammaire. Les mots, éléments du lexique servent à nommer les objets de la réalité ou de la pensée. Les éléments grammaticaux servent à former la phrase qui décrit tout un événement et constitue l'unité minimale de communication. La distinction principale entre la valeur lexicale et grammaticale se manifeste sur le plan de la nomination sous l'aspect sémantique et formel à la fois. Les éléments grammaticaux se caractérisent par les traits suivanants:

1) La valeur nominative non autonome.

La valeur nominative automone se reconnaît à la possibilité d'employer un élément linguistique en tant qu'une phrase éllyptique indépendante. La même notion peut être exprimée différemment de façon autonome, c'est-à-dire lexicalement, et non-autonome, frammaticalement.

Il arrivera – Il arrive demain

L'idée de futur est rendue dans la première phrase par l'élément "ra". Dans la seconde parle le mot "demain". Mais le status de ces éléments n'est pas le même. A la question "quand arrive-t-il?" on peut répondre "demain", mais pas "ra". Ceci prouve que le mot "demain" a une valeur nominative de l'élément "ra" est non-autonome. Les éléments grammaticaux sont attachés aux éléments lexicaux au sein du mot.

2) Le sens catégoriel.

Les éléments lexicaux et grammaticaux diffère par leur sens. Cela découle directement des différences de la valeur nominative déjà mentionnée. L'exemple ci-dessous montre que le mot "demain" est la flexion "ra" situent tous les deux l'action de l'avenir mais l'adverbe le fait d'une façon plus précise. Le sens des éléments grammaticaux est plus abstrait que celui des éléments lexicaux. Ceux-ci expriment les relations entre les objets, la manière d'être des objets, des actions ou des qualités désignées par les mots.

3) L'extension à une série de mots.

On obtient la signification grammaticale par l'abstraction à partir d'une quantité de mots de la même classe. Un sens lexical peut être exprimé par un seul mot ou par un groupe de mots. Un sens grammatical s'étand à toute une classe donnée ou bien à une grande partie des mots de la classe en question. L'expression d'une modalité ou d'une relation qui n'intéresse que des mots isolés est d'ordre lexical. Une forme grammaticale qui n'affecte plus qu'un seul mot perd son status grammatical et subit une lexicalisation. L'ensemble des catégories obligatoires constitue la forme grammaticale du mot.

4) La référence constante du mot

Comme l'élément grammatical n'a pas de valeur nominative autonome, son adjonction au mot ne modifie pas la signification de celui-ci. Il n'empêche pas au mot de désigner les mêmes objets, c'est-à-dire d'avoir la même référence. En même temps l'adjonction d'un élément lexical modifie la référence du mot. Il commence à désigner un autre objet. Cette particularité des éléments grammaticaux permet de les distinguer des éléments dérivationnels qui ont un status semblable à celui des morphèmes grammaticaux. Il y a des morphèmes de dérivation d'un emploi très large, p.ex. les suffixes diminutifs.

5) Le caractère fermé et limité de la série.

On a vu que le sens lexical peut se réduire à un seul vocable. Le sens grammatical embrasse une large série de mots. Il est évident que celui-ci doit être non seulement plus abstrait mais il sera confiné à un nombre d'éléments plus restreint. Si le lexique représente une série illimitée d'éléments, la grammaire est faite d'une série limitée. On peut dresser la liste des éléments grammaticaux alors que pour le lexique cela n'est guère possible.

2) Forme grammaticale. Le terme « forme grammaticale » du mot connaît 2 acceptions :

  1. ensemble des catégories grammaticales du mot

  2. forme matérielle d’expression de la valeur grammaticale

Le terme est l’équivalent à « moyen d’expression grammaticale ». Par rapport au mot les changements de formes peuvent être de 2 types :

  1. Les modifications intérieueres qui affectuent le mot même. Elles reflètent les catégories morphologiques.

  1. le nouvel élément porteur d’un sens grammatical opposé vient s’ajouter simplement au mot sans rien y remplacer = l’halutination

table-tables, national- nationale- nationales

  1. le nouvel élément se substitue à un élément du mot en question. On distingue :

  1. la supplétion (modification du radical du mot)

je suis tu es

  1. l’afflition (modification d’un élément secondaire)

Parle ! Parlons ! Parlez !

  1. la forme composée (modification d’un élément séparable)

j’ai fait nous avons fait

  1. Les modifications extérieures qui touchent l’environnement du mot alors que celui-ci reste intact. Elles reflètent les catégories syntaxiques, mais elles peuvent en même temps contribuer à préciser les catégories morphologiques. Les modifications extérieures prennent 2 formes :

  1. l’adjonction d’un nouvel élément qui se change d’exprimer des modalités ou des fonctions. Ces éléments ajoutés sont de 2 types :

  1. les mausautypes dont la seule fonction dans la langue est de s’associer aux mots pleins pour permettre de faire partie de la phrase. Ce sont les articles, les prépositions etc.

  2. les mots désémantisés (l’adjectif et le substantif à la forme du prédicat nominal se combinent avec le verbe « être » qui est un élément désémantisé)

  1. aucun nouvel élément n’apparaît dans la phrase. L’environnement marque le changement des catégories (l’ordre des mots qui distinguent les catégories du sujet et de l’objet)

Il faut distinguer 2 types de formes analytiques :

  • structures analytiques morphlogiques (il a fait)

  • structures analytiques syntaxiques (homme de courage, plein de courage)

3) Traits spécifiques du systeme grammatical du français moderne. Il n’est pas facile d’établir une classification très nette des tendances dans la Grammaire française d’aujourd’hui parce que celles-ci ne se retrouvent jamais sous leurs formes pures. On dispose les ouvrages dans l’ordre suivant :

1) Gr. et optiques-sémantiques

a) point de vue onomatiologique (Brunot)

b) théories d’inspiration saussurienne (Bally, Sechehaye)

c) tendances psychologiques (Damourette et Pichon, Le Bidois, Guillaume)

d) tendances logiques (Galichet)

e) structuralisme sémantique (Gougenheim, Tesniere)

2) tendances formalistes (Dubois, Gross, Ruwet). Il est à noter que la Grammaire strictement formelle asémentique n’a pas pris racine ds la linguistique fr-se. Les tendances les plus poussées ds ce sens se reflètent dans le 1er volume de la Grammaire structurale de Dubois et dans certains ouvrages sur la syntaxe de Potiers. Les études de la Grammaire fr-se dans notre pays sont très variées. De nombreux articles et thèses reflètent tous les problèmes importants de la Grammaire fr-se. Les linguistes russes accordent une attention particulière aux problèmes des limites des formes grammaticales ainsi qu’à l’analyse sémantique ou structurale des categories grammaticales.

III. Le morphème et le mot.

1) L'analyse et la synthèse.

2) La distinction entre le morphème et le mot.

1) L'analyse et la synthèse. La grammaire traditionnelle considère que les deux morphèmes constituent la forme grammaticale du mot. Si tous les 2 éléments sont soudés à un seul mot c’est la synthèse et ces éléments sont unis par les procédés synthétiques alors l’élément grammatical apparaît sous la forme d’une flexion (animal-animaux). Si l’union de 2 éléments s’effectue par la juxtaposition de 2 morphèmes séparés on en fait l’analyse par les procédés analytiques. une table, un lit.

Selon l’union de ces 2 éléments on distingue la structure de la langue. On distingue les langues synthétiques ou flexionnelles et les langues analytiques mais il n’existe pas de langue purement synthétique ou analytique. Si les procédés synthétiques jouent le rôle plus important dans les formes grammaticales du mot on considère cette langue synthétique – le russe.

Si les procédés analytiques prédominent dans les formes grammaticales des mots on trouve que cette langue est analytique. On croît que le français a une tendance analytique. Quant à l’école structurale, elle considère que le mot représente la combinaison de morphèmes. Les descriptivistes américains ont cherché à renoncer à la notion du mot et à son analyse. Ils n'ont pas voulu le considérer comme une unité linguistique parce que le mot se caractérise toujours par une notion. Ils voulaient s’en passer.

Certains linguistes étudient la structure grammaticale de la langue comme l’agencement des phonèmes. L’emploie des phonèmes dans leur combinaison est successif. Ce point de vue a exclu la division de la grammaire en 2 parties (morphologie, syntaxe). Le but de leur grammaire est l’étude de tous les agencements possibles des phonèmes. Cette chose-là, nous la trouvons chez Glisson qui a voulu renoncer même au sens des morphèmes.

Selon le point de vue d’autre école structurale la grammaire ne peut pas se passer de la sémantique du mot, mais la sémantique doit être le point final de l’analyse. Donc le problème se pose de trouver la distinction entre le mot et le morphème.

2) La distinction entre le morphème et le mot. La distinction entre le morphème et le mot. Tout d’abord on peut croire que c'est l’intonation qui sert à distinguer les mots. On s’est persuadé que l’intonation n’est que moyen supplémentaire. Pour trouver cette distinction il faut chercher un morphème commun et opérer avec lui dans cette analyse.

  1. Aim able ement

  2. Il l’ aime

Dans le premier cas ce sont 3 morphèmes qui sont soudés et qui représentent un seul mot. Dans le second cas ce sont 3 morphèmes qui représentent 3 mots. Pour distinguer le morphème du mot il faut appliquer quelques opérations :

  1. changer de l’ordre de morphèmes

  2. substituer ces morphèmes par d’autres mots

  3. séparer ces morphèmes par d’autres mots ce qui n’est possible que ds le 2nd cas

C'est-à-dire les particularités qui caracterisent les mots sont suivants : le déplacement du mot, la substitution et la séparation. Toutes ces opérations montrent que le mot est plus autonome que le morphème. C'est le linguiste français A. Martinet en son ouvrage « Elément de la linguistique générale », 1960, qui a proposé ces principes de base. Il y a encore un problème à résoudre. A quel niveau il faut rapporter le mot comme une unité linguistique, au niveau morphologique ou au niveau syntaxique ? Puisque le mot est constitué de morphèmes il se rapporte au niveau morphologique, mais le mot se rapporte aussi à la syntaxe parce qu’il est la petite unité syntaxique.

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