Analyse filmique

Jean-Baptiste MASSUET

Jean-baptiste.massuet@univ-rennes2.fr

1^er étage de la BU médiathèque pour emprunter des films.

Permanence :

Mardi 15h-16h et Mercredi 17h-18h au BureauB221

Examen : analyse d’un extrait de film.

Introduction : Qu’est ce que l’analyse de film ?

Apprendre à lire les films. Apprendre à le décrypter, aller au delà de la première lecture.

C’est apprendre à mettre des mots sur notre expérience de spectateur.

Il y à l’idée d’une grammaire, d’une grille de lecture d’un film.

L’image cinématographique repose toujours sur des points immuables, qui perdurent tout au long des âges et des styles. On peut avoir des points de repère pour parler des films.

Il y a comme une évidence du langage cinématographique. On maitrise les images.

Le cinéma est un langage qu’il faut apprendre à décrypter.

La question à se poser en analyse de film est :

-Comment l’image fonctionne t’elle ?

-Et comment nous raconte t’elle ce qu’elle nous raconte ?

L’image c’est un reflet de la réalité on est donc toujours confronter à de l’irréalité quant on regarde un film. (C’est pas le fait de voir un immeuble qui est intéressant c’est le fait de voir une image d’un immeuble dans un film qui est intéressant.)

Notre rôle sera de regarder l’image mais surtout de la comprendre, de la décortiquer et être capable d’en restituer le mode de fonctionnement. Il faut être capable de comprendre pourquoi tel ou tel séquence de film est mis en scène de telle ou telle manière.

Il faut détacher les éléments du film et il faudra leurs mettre des étiquettes, les désigner. Décortiquer le film.

Ensuite on les replace dans leurs ensembles et on découvrira alors des choses que l’on n’avait pas vues dans la première lecture.

1^e étape : Détacher, isoler, mettre des étiquette

2^e : Remettre ensemble, reconstruire le film.

On donne à voir des chose sou jacente on ne renseigne pas sur le film. Il n’y à pas un sens possible de l’image.

Il ne faut pas se demander si ce que l’on dit est cohérent avec la volonté du metteur en scène, ce n’est pas important. Un film nous appartient, il devient une expérience personnelle. L’œuvre d’art est réapproprier par le spectateur, réinventer par le spectateur.

Il ne faut pas aller dans la sur interprétation, il faut faire la différence entre analyse et interprétation. L’analyse est objectif une fois l’analyse terminer on peut aller un peu au delà de l’analyse objective. Interpréter c’est mettre un peu de nous dans le film, mais pas de sur interprétation, ne pas faire son propre film. Il faut faire attention à en dire trop, à ne pas aller trop loin !

Une séquence est comme un mini film : un milieu, un début, une fin.

Il ne faut pas faire non plus de contre sens. La sur interprétation mène généralement au contre sens et donc vas à l’encontre de ce que le film dit.

Notre regard est forcément guidé par le metteur en scène, le film nous appartient, mais jamais complètement.

L’analyse de film comprend 3 phases :

3 phases repose sur 3 phases qui s’emboîte et se compète.

-La 1^e phases, c’est ressentir le film.

Quant on ressent quelque chose dans un film ca montre qu’un mécanisme fonctionne en nous grâce à une culture inconsciente.

François Truffaut : A propos d’un film d’Alfred Hitchcock disais qu’il n’arrivais pas à analyser ses film car il était emporter par la narration.

Les enchainées d’Alfred Hitchcock début du film un baisé de 4 minute interrompu par le dialogue. Il était interdit à l’époque de mettre à l’écran un baiser qui dure de plus de 4 minutes.

Il faut toujours que notre analyse repose sur le récit, sur l’histoire du film.

On ne peut pas analyser un plan de film si on ne le met pas dans un plan de film global.

*L’aurore

Faire toujours entrer en résonnance la mise en scène/l’analyse avec le récit.

Il faut ressentir !