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Образцы введения - заключения.doc
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01.05.2025
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Conclusion

Dans l’une de ses interviews au Monde, le sociologue Jean-Marie Charron a très exactement observé : « C'est un paradoxe qui me frappe chaque fois que l'on commente le sondage annuel sur la confiance des Français dans leurs médias, puisque dans ce sondage on met systématiquement en évidence le doute, notamment à l'égard de la presse écrite ou de la télévision, alors que paradoxalement le média qui prend le plus de risques et qui finalement véhicule beaucoup d'imprécisions, en l'occurrence France Info, bénéficie d'un fort crédit dans le public ».

C’est tout à fait juste, parce que consciemment ou non, on se laisse influencer par les médias, désignés souvent « le quatrième pouvoir » vu leur caractère puissant, omniprésent et gouvernant, notamment de la presse, soumise, ces derniers temps, à la critique venant de l’intérieur, du milieu journalistique. La valeur axiologique présente dans leurs articles critiques transmet une telle ou telle attitude de l’auteur envers le fait en question. Cette valeur peut être péjorative, le cas le plus répandu (dévalorisation), ou méliorative (valorisation). Ces catégories se traduisent dans le discours publiciste par les moyens langagiers explicites, plus rares dans la langue française à la difference du russe, et implicites, nés grâce à la transposition du sens et les figures de style (notamment la métaphore et la comparaison).

Au cours de ce travail nous avons décelé les moyens actuels de la réalisation de la valorisation dans le discours publiciste, établi les moyens langagiers utilisés dans les articles critiques, structuré les termes du jargon professionnel des journalistes (qui expriment parfois une valeur axiologique), en prenant en considération les tendances actuelles de la presse et ses particularités langagières. Après avoir analysé le lexique axiologique destiné à exprimer l’attitude des journalistes envers la presse, nous avons constaté que le langage publiciste emploie souvent des unités lexicales appartenant aux différents domaines de la vie moderne, des mots familiers et même grossiers, ce qui offre au lecteur une variété de styles, de significations, et aide à créer l’image de l’esprit vif de l’auteur – ce qui est mis en valeur dans la presse d’aujourd’hui.

Les articles critiques analysés, pleins d’ironie et d’allusions non ambiguёs, nous laissent constater que l’attitude générale des journalistes envers le secteur de la presse est négative, en parlant surtout de la commercialisation de ce secteur, l’engagement des journalistes et leur liaison avec le pouvoir, incompatible à cette profession. Grâce aux associations comme Acrimed, aux journaux, revues et sites vraiment critiques, les lecteurs ont l’accès aux différentes opinions, ce qui répond au droit à l’information pluraliste, une liberté indispensable d’une société démocratique.

Les Etats généraux de la presse écrite, inaugurés par Nicolas Sarkozy en octobre 2008, étaient censés résoudre des problèmes de la presse écrite, concurrencée par le Web, le numérique. Nombre de propositions apportées, l’événement a été fortement critiqué par des journalistes affirmant que ces Etats généraux n’avaient qu’un seul but – « organiser le marché et la rentabilité d’un nouveau modèle économique au seul profit des actionnaires des grands groupes nationaux ». Les syndicalistes, qui ont finalement quitté les Etats généraux, et les lecteurs, sans qui il n’y a pas de presse, étaient indignés par un rôle insignifiant qui leur avait été réservé.

Il faut noter que le sujet s’est révélé assez volumineux et très passionnant, surtout dans la partie pratique. Bien que nous ayons tâché d’étudier notre sujet le plus minutieusement possible, il reste cependant des lacunes à compléter. En général, nous avons étudié les problèmes essentiels, en nous basant sur les ouvrages des linguistes, sociologues, philosophes connus, en nous référant aux journaux, revues et nombreux sites Internet, qui ont servi de source pour la partie pratique, en utilisant l’information des autres travaux scientifiques sur la presse, le discours publiciste et les styles fonctionnels.

Ce travail constitue une bonne base pour une étude ultérieure et plus vaste du lexique axiologique dans la presse française.