
- •1.История развития французской стилистики.
- •2.Лингвистическая стилистика Балли.
- •3.Предметы изучения современной стилистики, ее направления и проблематика.
- •4.Классификация стилей современного французского языка.
- •5.Тропы.
- •6.Стилистические фигуры.
- •7.Особенности французского современного разговорного языка (фонетика, грамматика).
- •8.Особенности функционирования частей речи в современном разговорном языке.
- •9.Официально-деловой и научный стили.
- •10.Публицистический стиль и стиль художественной литературы.
6.Стилистические фигуры.
- la répétition - retour voulu d’un mot, mise en relief. Dans la conversation quotidienne on recourt souvent à la répétition :
1. l’anaphore – la répétition d’un mot en tête de phrase (ex. : Ma maison a un jardin qui me fait signe d’entrer, ma maison a une allée qui conduit mes pas..... Claude Haller) ;
2. l’épiphore – la répétition d’un mot en fin de phrase (ex. : Qui aime bien, châtie bien. Proverbe) ;
3. l’antépiphore – le même mot se retrouve au début et à la fin d’une strophe (ex. : Savoir ce que tout le monde sait, c’est ne rien savoir. Sentence) ;
4. l’épanaphore – la répétition des mots terminant une proposition au début de la proposition qui suit (ex. : Rien n’est beau que vrai : le vrai seul est aimable Nicolas Boileau);
- les constructions parallèles servent de moyen à insister sur une ou plusieurs idées en les exprimant par des propositions ayant une même structure syntaxique ;
- la gradation consiste à disposer plusieurs mots proches par leur sens suivant une progression ascendante ou descendante (ex. : vogue, mode, réputation, rénommée, gloire) ;
- l’antithèse – par elle on souligne, en les rapprochant, l’opposition de deux mots (ex. : Hier, rien. Aujourd’hui, tout.)
- l’oxymore consiste à unir deux termes plus ou moins opposés par leurs sens (ex. : Voilà un beau jeune vieillard. Molière) ;
- une question dite oratoire suscite l’attention de l’auditeur ou du lecteur, qui ne demande pas de réponse directe.
- l’apostrophe oratoire s’adresse à un être ou à une chose qui ne saurait répondre (ex. : Oh, mon Paris ! Merci, Paris !)
7.Особенности французского современного разговорного языка (фонетика, грамматика).
Le français parlé (normalisé et familière) sert aux communication orales, immédiates et spontanées, dans la conversation de tous les jours.
Les interlocuteurs peuvent recourir aux gestes et à la mimique.
La prononciation varie selon le but et les circonstances de l’énoncé. Dans le discours officiel on ralentit le rithme au débit, on prononce distinctivement presque toutes les syllabes. Dans la conversation courante la prononciation est plus négligée. L’intonation marque les sentiments des interlocuteurs.
La phonétique.
voyelles : la chute du deuxième [ə] (ex. : Je m(e) lave) et la chute des voyelles, voire de syllabes inaccentuées (ex. : v’là) ;
consonnes : prononciation des consonnes finales (ex. : but, août); la chute de la sonante [y] dans tu as, tu es → t’as, t’es ;
En langue parlée on fait les liaisons de moins en moins.
Le lexique.
Le lexique est neutre dans sa plupart.
Le lexique familier : ce sont les mots et les expressions qui n’enfreignent pas les normes de la langue, mais qui sont employés le plus souvent dans la conversation familière.
Le lexique dit populaire s’écarte de la norme et se trouve en marge du fonds littéraire.
La grammaire.
Les sujets plus ou moins simples. Il y a toujours la possibilité de s’aider du geste et de l’intonation. On emploie les propositions simples.
Dans la plupart des cas l’idée est achevée. Mais il y a les propositions où l’idée n’est pas achevée. L’interlocuteur ne peut que deviner et compléter lui-même la partie inexprimée.
Dans la parole le rythme est accéléré et souvent a lieu l’omission des parties du discours, surtout des pronoms.
La conversation prend la forme de dialogue qui détermine la structure grammaticale des phrases : l’emploie fréquent des propositions incomplètes. C’est le trait distinctif du français parlé.
Dans la parole on n’emploie pas des temps surcomposés. Les repliques sont brèves.
L’indépendance syntaxique a lieu.