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puteshestvie_v_stranu_chteniya_voyage_au_pay.doc
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06.11.2019
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Répondez auх questions ci-dessous рar écrit:

1. Pourquoi est-ce que Gavroche quitte la barricade?

2 Que faisait-il dans la rue?

3. Est-ce qu'il y avait beaucoup de morts près de la barricade?

4. Grâce à quoi pouvait-îl s'avancer sans être vu?

5. Comment vidait-il les cartouchières?

6. Pourquoi est-ce qu'on n'osait pas lui crier de revenir?

7. Des gardes nationaux, l’ont-ils aperçu?

8. Que fit Gavroche quand les soldats commencèrent à tirer?

9. Comment était ce spectacle?

10. Pourquoi est-ce que l'auteur dit que c'était un spectacle épouvantable et charmant?

11. Quelle est la fin de ce récit?

12. De quel roman de V.Hugo est tiré cet extrait? L'avez-vu lu?

13. Quels sentiments éprouvez-vous (вы испытываете) envers Gavroche?

L'OISEAU RARE

Pour comprendre mieux retenez les mots et les expressions suivants:

le père Sylvain —папаша Сильвэн

bavard, -e adj —болтливый

chagrin m —печаль, таска

nourrir II gr —кормить

élever I gr —растить, воспитывать

avec soin —бережно, заботливо

rendre à qn sa bonne — вернуть кому-л. доброе

humeur m — расположение духа

à la nuit tombante —с наступлением ночи

détourner les yeux — отвести глаза

très haussé — зд. сгиыю возвышаясь

allonger qch I gr —вытянуть

laper qch I gr —лакать

taper I gr —хлопать, шлепать

faire rejaillir le bouillon — разливать , разбрызгивать бульон

éclabousser qn, qch I gr —забрызгивать

On l'appelait le père Sylvain.

C'était un homme simple et un peu bavard. Il n'avait pas d'enfants. C'était son grand chagrin. Et comme pour les remplacer, il apportait a sa femme tous les petits oiseaux tombés de nids qu'il trouvait dans la forêt. La mère Sylvain les nourrissait et les élevait avec soin, mais dès qu'ils sentaient leurs ailes assez longues, ils les ouvraient et quittaient la maison pour s'envoler au bois. Le père avait toujours du chagrin au retour de son travail, en ne trouvant plus les petits, et sa femme, pour lui rendre sa bonne humeur, lui répétait toujours:

— Mais tu sais bien que les oiseaux s'envolent toujours. — Et elle ajoutait: — Si un jour, tu m'apportes un oiseau rare, je le mettrai en cage, et ainsi tu le retrouveras chaque soir en rentrant.

Un soir à la nuit tombante, le père Sylvain revint de son travail avec une petite fille de deux ou trois ans dans les bras.

Il entre dans la maison et mit l'enfant sur la table, où la soupe fumait déjà. La mère Sylvain, très intéressée, demanda en s'approchant:

— Qu'est-ce que c'est que ça?

Oh, dit tout joyeux le père Sylvain, c'est encore un petit oiseau tombé du nid, et il ajouta: — C'est un oiseau rare, mais tu n'auras pas besoin de le mettre en cage.

La mère Sylvain ne pouvait détourner ces yeux de la jolie bouche de l'enfant, de ses yeux bleus, de ses cheveux jaunes, et de sa petite robe rouge.

Quel oiseau! dit-elle en riant.

A table, très haussée sur la chaise, la petite fille prit son assiette, puis elle allongea sa langue rose pour essayer de laper comme un jeune chien. La mère l'obligea de prendre sa cuillère, mais au lieu de s'en servir pour manger, l'enfant s'en servit pour taper Л grands coups sur sa soupe, faisant rejaillir le bouillon sur les autres et sur elle-même, éclaboussant le pain, le fromage et même les confitures.

Et le père Sylvain, au lieu de gronder, riait, riait, riait...

D'après Marguerite Audoux

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