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puteshestvie_v_stranu_chteniya_voyage_au_pay.doc
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Répondez auх questions ci-dessous рar écrit:

1. Qui était le père Gaston?

2. Quelle famille avait-il?

3. Quel âge avait le père Gaston?

4. Comment se portait-il?

5. Comment travaillaient les fils du père Gaston?

6. Est-ce qu'ils gagnaient gros?

7. Qui est tombé malade un jour?

S. A quoi pensait-il couché au lit?

9. Quelle idée a-t-il eue tout à coup?

10. Le père Gaston qui a-t-il appelé?

1 1. Qu'est-ce que les fils ont compris du premier coup d'œil?

12. Qu'a dit le père Gaston à ses fils?

13. Est-ce que les fils ont trouvé le trésor?

14. Combien de fruits et de légumes ont-ils récoltés?

15. Quelle leçon le père leur a-t-il donnée?

UNE PAGE DE LA VIE DE GOUNOD

Pour comprendre mieux retenez les mots et les expressions suivants:

Ch.Gounod, compositeur français (1818-1893) - Ш.Гуно французский композитор

paysan m — крестьянин

aveugle adj — слепой

s'asseoir III gr — садиться

immobile adj — неподвижный

je voudrais — я хотел бы

tout de suite — сейчас

tâter I gr —щупать

bâton m — палка

souliers m pl — ботинки

C'était au mois de juin. Nous étions à la campagne, et le grand compositeur Gounod se trouvait avec nous. Les fenêtres étaient ouvertes et les parfums des fleurs du jardin entraient dans le salon.

Gounod était assis au piano. Puis il s'est levé et s'est approché de moi. Nous avons parlé de la musique. Je lui ai dit qu'un paysan aveulge, notre voisin, passait souvent le soir devant notre maison et venait s'asseoir sur une pierre de notre jardin, devant nos fenêtres, pour écouter la musique. Et tout le temps que nous chantions et que nous jouions du piano il restait là, immobile, le visage levé vers le ciel.

— Je voudrais bien chanter pour cet homme!- a dit Gounod.

— Oh, c'est facile à faire, ai-je répondu.

Il est deux heures. Jacques (c'était le nom du paysan aveugle) reviendra tout de suite de son

travail pour dîner.

Quelques minutes après, nous avons vu par la fenêtre un homme qui marchait lentement et qui tâtait avec son bâton la terre et les arbres du chemin.

Nous sommes sortis de la maison et nous sommes allés â sa rencontre.

— Jacques, voici un ami qui vous attendait. Et savez-vous pourquoi? Il veut chanter pour vous.

— Pour moi?

Oui, a répondu Gounod. Et il lui a serré la main.

— Entrez dans la maison et asseyez-vous.

— Dans la maison? Oh. non. monsieur, mes souliers sont sales. Je resterai ici, sur cette pierre. C'est une belle place que j'aime.

Voilà Gounod au piano et Jacques assis sur la pierre devant nos fenêtres, avec son grand bâton et sa tête levée vers le ciel. Gounod a chanté longtemps. Et pendant qu'il chantait le pâle visage de l'aveugle était illuminé de bonheur.

Gounod s'est arrêté. Il a fermé le piano...

— Merci, monsieur, a dit le paysan. Tout le temps que vous avez chanté je n'ai pas pensé à mon malheur.

Répondez aux questions ci-dessous par écrit:

1. Qui est Ch.Gounod?

2. Quand et où se passe l'action de ce récit?

3. Gounod, où était-il assis?

4. De quoi est-ce qu'on a parlé?

5. Qui venait souvent s'asseoir sur une pierre pour écouter la musique?

6 Comment était le paysan?

7. Comment écoutait-il la musique?

8. Gounod. que voulait-il faire pour le paysan aveugle?

9. Pourquoi Jacques a-r-il refusé d'entrer dans la maison?

10. Où a-t-il préféré s'asseoir pour écouter la musique?

11. De quoi le visage de l'aveugle était-il illuminé quand il écoutait la musique?

12. Que dit le paysan aveugle à Gounod?

MARIUS EST UN POLTRON

Pour comprendre mieux retenez les mots et les expressions salvants:

poltron m — трус

paraître III gr — казаться

débarquer I gr — высадиться

barbe f — барада

velours m — бархат

cartouchière f — патронташ

poitrine f — грудь

au dessert — ta десертом

désert m — пустыня

rugissement m —рычание, рев

viser I gr — целиться

peau f — шкура

neveu m — племянник

jeter un coup d'oeil — взглянуть мельком

gratter I gr — скрести

gorge f — горло

au bruit — на шум

accourir III gr — прибежать, сбежаться

enfoncer I gr — выламывать, вышибать

claquer des dents — стучать от страха зубами

des yeux fous de peur — глаза, обезумевшие от

tremblant,-e adj—дрожащий

rat m— крыса

Alger —Алжир (город)

Marius est un poltron, mais il aime beaucoup à paraître brave. Il revient d'un voyage en Afrique et débarque au port de Marseille; sa mère, sa tante, ses sœurs, tous les parents et ses amis l'attendent. Marius a vraiment l'air brave avec sa barbe noire, sa casquette blanche, son costume de velours, sa carabine sur le dos et sa large cartouchière sur la poitrine.

Au dessert, il raconte des histoires de chasse: C'était dans le désert, loin, au sud; j'entends un rugissement terrible: c'était le lion. Ma carabine était armée, je vise entre l'œil et l'oreille. Je tire, l'animal tombe mort. Ma chère cousine, faites-moi le plaisir d'accepter demain, la peau de mon premier lion".

Chacun applaudit Marius, et sa cousine court l'embrasser. Mais onze heures sonnaient.

— Allons, mon brave neveu, dit l'oncle, il faut se reposer, nous avons le temps de vous écouter demain et tous les jours.

Seul dans sa chambre. Marius se déshabille, jette un coup d'œil sous le lit, dans l'armoire, ferme la porte et pose son revolver sur la table de nuit. Tout à coup, vers trois heures du matin, un bruit le réveille: quelqu'un grattait à sa porte, puis touchait son lit, puis avançait la main vers sa gorge. Marius a peur, il saute de son lit, il saisit son revolver, tire, tire encore.

Au bruit, toute la maison accourt; l'oncle enfonce la porte et tous voient notre héros en chemise, claquant des dents, ouvrant de grands yeux fous de peur et tenant dans sa main tremblante le revolver.

Là, disait-il, là, une béte: j'ai peur".

C'était un rat, un petit Tat gris.

A 8 heures, Marius part, sans revoir sa tante, sans donner à sa cousine la peau de lion achetée à Alger: depuis cette nuit terrible il ne raconte plus ses histoires de chasse.

Répondez aux questions ci-dessous par écrit:

1. Marius est-il un poltron?

2. Comment aime-t-il paraître?

3. D'où revient-il?

4. A quel port débarque-t-il?

5. Qui l'attend au port?

6. Quel air Marius a-t-il?

7. Que raconte-t-il au dessert?

8. A quelle heure se couche-t-on?

9. Que fait Marius quand il reste seul dans sa chambre?

10. Qu'est-ce qui se passe à trois heures du matin?

11. Quel air a Marius. quand son oncle enfonce la porte?

12. Notre héros, comment part-il le lendemain?

UNE PEUR

Pour comprendre mieux retenez les mots et les expressions suivants:

Anvers [anvers] —Антверпен

auberge f —постоялый двор, гостиница

serpent m — змея

écurie f — конюшня

caisse f— ящик

qu'on le croit —чем думают, считают

patte f — лапa (y животных)

poumon m — легкое

paire f — пара

côte f — ребро

bougie f — свечка

allumettes f pl — спички

saisir II gr — хватать

se glisser I gr — проскальзывать, проникать

souvenir m — воспоминание

endroit m —место

bouger I gr — двигаться, шевелиться

couverture f — одеяло

cuvette f — таз

souris f — мышь

noyé, -e adj —утонувший, утопленный

C'était à Anvers. Je suis arrivé tard dans mon auberge. Un seul voyageur était dans la salle à manger. Pendant le dîner, il m'a raconté son voyage en Afrique. Il était venu à Anvers pour vendre au Jardin Zoologique une collection d'animaux: des lions, des panthères, des zèbres, des serpents.

— Vos animaux sont ici avec vous? lui ai-je demandé.

— Les lions, les panthères et les zèbres sont à l'écurie dans leurs cages; les serpents sont dans ma chambre, enfermés dans une caisse.

— Vous passez la nuit ici?

— Sans doute.

— Est-ce que vos serpents ne peuvent pas sortir de leur caisse?

— Ils dorment. Et puis je vous réponds qu'ils sont moins terribles qu'on le croit en Europe. Ils sont très jolis, voulez-vous les voir? Ils marchent sans pattes, ils ont un poumon, et deux cent cinquante paires de côtes.

— Je vous remercie. Des animaux qui ont un poumon et deux cent cinquante paires de côtes ne m'intéressent pas.

Je suis monté dans ma chambre la tête pleine d'histoires de serpents; je me suis déshabillé lentement. Pendant que je me lavais les pieds, j'ai entendu du bruit dans la chambre voisine, et une voix m'a crié:

"Bonsoir, monsieur, j'entends que vous n'êtes pas encore couché. Dormez tranquillement et ne pensez pas à mes serpents".

Je suis resté longtemps sans dormir, je pensais tout le temps a mon voisin et à ses serpents. Enfin je me suis endormi, je ne sais pourquoi, mais au milieu de la nuit je me suis réveillé et j'ai entendu un bruit dans ma chambre. Je me suis assis sur le lit pour mieux écouter. Je voulais allumer la bougie qui était sur la table, près du lit, mais je n'ai pas trouvé mes allumettes.

Je ne pouvais rien voir, et le bruit continuait. Alors une peur terrible m'a saisi: c'étaient les serpents! Je voulais appeler, crier, la peur me serrait la gorge. Je m'expliquais tout: les serpents s'étaient glissés sous la porte ... Je ne savais que faire. Tout à coup un souvenir m'est venu. J'ai entendu dire que si les serpents trouvent un endroit chaud ils restent plusieurs heures sans bouger. Vite, j'ai saisi ma couverture, je l'ai jetée par terre, et j'ai écouté.

Quelques moments plus tard, le bruit est devenu plus faible. Avaient-ils trouvé la couverture? Enfin je n'entendais plus rien.

Vous comprenez bien, que je ne pouvais plus m'endormir. Le matin je me suis levé pour sortir dans le corridor, pour appeler quelqu'un, quand j'ai compris tout: dans ma cuvette pleine d'eau et restée par terre j'ai aperçu une souris noyée.

Le soir j'ai changé d'auberge.

D'après Hector Malot

Répondez aux questions ci-dessous par écrit:

1. Où se passe l'action de ce récit?

2.Qui se trouvait dans la salle à manger?

3.Le voyageur, qu'est-ce qu'il a raconté?

4.Le voyageur, pourquoi était-il venu à Anvers?

5.Les animaux, sont-ils aussi à l'auberge?

6.A quoi pense l'auteur de ce récit quand il reste seul dans sa chambre?

7. A-t-il pu s'endormir?

8. A-t-il dormi tranquillement toute la nuit?

9. Pourquoi s'est-il réveillé au milieu de la nuit?

10. Quel souvenir lui est-il venu tout à coup?

11. Qu'est-ce qu'il a fait?

12. Qu'est-ce qu'il a aperçu le lendemain matin?

13. Est-il resté dans cette auberge?

LA MORT DE GAVROCHE

Pour comprendre mieux retenez les mots et tes expressions suivants:

cartouche f — патрон

Enjolras — имя собственное пуля

balle f — пуля

vider qch. I gr — опустошать

garde m — гвардеец

provision f— запас

fumée f — дым

brouillard m — туман

être utile à ... — быть полезным

voile m — завеса, покров

petitesse f — малый рост

danger m — опасность

glisser I gr — скользить, ползти

oser faire qch — осмеливаться что-л. сделать

de peur de faire qch — из страха что-л. сделать

cadavre m — труп

fichtre! fam —разг. черт возьми! ну и ну!

renverser qch I gr — переворачивать

se dresser I gr —подниматься, вставать

manquer I gr —не попасть, промахнуться

réussir à faire qch —удаваться что-л. сделать

tirer de ... —извлекать

épouvantable adj —страшный, жуткий

décharge f — залп, выстрел

traître m — предатель

Dans un quart d'heure il n'y aura plus dix cartouches dans la barricade, — dit Enjolras.

Gavroche entendit ce mot. Tout à coup on aperçut quelqu'un en bas de la barricade, dans la rue, sous les balles. C'était Gavroche. Il vidait dans son panier à bouteilles les cartouchières pleines de cartouches des gardes nationaux tués de la barricade.

Une vingtaine de morts, une vingtaine de cartouchières pour Gavroche, une provision de cartouches pour la barricade.

La fumée était dans la rue comme un brouillard. Cela fut utile à Gavroche. Sous ce voile de fumée et grâce à sa petitesse, il put s'avancer assez loin dans la rues sans être vu. Il vida les sept ou huit premières cartouchières sans grand danger. Il galopait à quatre pattes, prenait son panier aux dents, glissait et vidait la cartouchière.

De la barricade, qui était non loin de lui, on n'osait lui crier de revenir, de peur d'appeler l'attention sur lui.

Au moment où Gavroche vidait la cartouchière d'un sergent mort, une balle frappa le cadavre.

— Fichtre! dit-il. Voilà qu'on me tue mes morts. Une deuxième balle frappa le pavé à coté de lui. Une troisième renversa son panier. Gavroche regarda, et vit que cela venait des environs. Il se dressa tout droit, debout les cheveux au vent et il chanta. Une quatrième balle le manqua encore. Une cinquième balle ne réussit qu'à tirer de lui un troisième couplet.

Cela continua ainsi quelque temps. Le spectacle était épouvantable et chaimant. Il avait

l'air de s'amuser beaucoup. Il répondait à chaque décharge par un couplet. Une balle pourtant, plus traître que les autres, finit par frapper l'enfant. On vit Gavroche tomber. Toute la barricade poussa un cri. Mais il ne tomba que pour se redresser. Il regarda du coté d'où était venu le coup et se mit à chanter... mais il ne finit pas. Une seconde balle du même tireur l'arrêta court. Cette fois il tomba la face contre le pavé et ne remua plus.

D après Victor Hugo

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