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L’ensemble des données recueillies a été intégré au même système d’information géographique (Arcview 8.3) que celui utilisé par les géographes en prenant soin de conserver toutes ses caractéristiques (effectifs, dates, horaires du relevé, coefficients de marée, etc.). Les couches de ce dernier ont été structurées de manière à pouvoir traiter les informations par espèce et par heure-marée (figure 9). La restitution des données cartographiques s’appuie sur une grille de densités d’oiseaux d’une maille de 50 m x 50 m pour la Petite-Mer de Gâvres, maille jugée la plus cohérente au regard de la superficie du site et de l’échelle de travail (figure 10).

Figure 9 : structuration des données ornithologiques dans le système d’information géographique

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Figure 10 : domaine vital de la Bernache cravant Branta bernicla sur le site de la Petite-Mer de Gâvres en fonction du cycle de marée

Les résultats obtenus mettent en évidence que les espèces investissent le site en fonction du cycle de marée et de leurs exigences écologiques. À basse mer, les oiseaux se répartissent de façon plus ou moins diffuse sur les vasières en fonction des niches écologiques avant de se déplacer progressivement vers l’est lors du flux (figure 10 pour exemple). À pleine mer, la majorité des espèces encore présentes sur le site (les autres espèces ont quitté la Petite-Mer de Gâvres pour des reposoirs de pleine mer) est concentrée autour des prés-salés qui longent le bassin maritime à l’est du site. La zone sud-est de la Petite-Mer de Gâvres revêt notamment une importance stratégique pour de nombreuses espèces car elle représente le principal reposoir du

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site lorsque les vasières sont recouvertes par les eaux. Des milliers d’oiseaux, toutes espèces confondues, peuvent se partager un espace restreint à leur disposition. Lors du jusant, les oiseaux suivent à nouveau la ligne d’eau descendante et se répartissent sur l’ensemble des vasières.

Parallèlement à l’élaboration de cette cartographie spécifique, les biologistes ont également acquis des données sur le dérangement de l’avifaune à travers le calcul des distances de fuite pour différentes espèces emblématiques. Rappelons que la distance de fuite, encore appelée distance d’envol, « est considérée comme la distance minimale à partir de laquelle un oiseau s’enfuit lorsqu’une source de dérangement ou de menace se rapproche de lui » (Triplet et al., 2007). Ce protocole revêt deux objectifs :

1.évaluer la sensibilité de chaque espèce au dérangement afin de dresser un classement local des oiseaux les plus vulnérables à la présence humaine,

2.calculer la perte d’habitat qu’engendre, en théorie, une source de dérangement pour chaque espèce considérée en fonction de sa sensibilité. La distance d’envol peut en effet être considérée comme le rayon d’un disque dessiné autour d’une source de dérangement et à l’intérieur duquel l’oiseau ne pourra pénétrer car le risque perçu de prédation sera trop fort (Platteeuw

&Henkens, 1997 ; Le Corre, 2007). La superficie du disque correspond à une perte d’habitat naturel pour l’oiseau et est égale àπR²(R étant le rayon

du cercle représenté par la distance d’envol). Par exemple, si on prend le cas de l’Huîtrier pie Haematopus ostralegus qui a une distance de fuite moyenne de 52 m sur le site de la Petite-Mer de Gâvres, on peut estimer que chaque source de dérangement présente sur le territoire de cette espèce sera respon-

sable d’une²,persoiteenvd’habitat naturel de 8 490 m

iron 1 hectare.

L’ensemble des informations a été collecté de façon expérimentale par le biais de dérangements « contrôlés ». Ainsi, les ornithologues euxmêmes ont provoqué l’envol des oiseaux afin de calculer les distances de fuite de chacune des espèces étudiées. Concrètement, sur le terrain, le dérangement est provoqué par une approche à la marche, lente et frontale, du groupe d’oiseaux par l’observateur (Le Billan, 2007). À l’instant où les oiseaux prennent leur envol, la distance entre l’observateur et l’oiseau ou le groupe d’oiseaux est calculée à l’aide d’un télémètre (Ranging Rangematic 1000). La figure 11 met en évidence que la sensibilité interspécifique au dérangement, évaluée par la distance d’envol moyenne, varie considérablement au sein même de la Petite-Mer de Gâvres, de 32 m pour le Bécasseau variable Calidris alpina à 128 m pour le Courlis cendré Numenius arquata. Ces distances sont spécifiques au site et il est nécessaire de la vérifier sur chaque site devant faire l’objet d’une étude.

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Figure 11 : distance d’envol (± écart-type) de quelques espèces d’oiseaux en PetiteMer de Gâvres

Le principe du croisement des données humaines et ornithologiques

La démarche que nous proposons pour croiser les données humaines et ornithologiques s’appuie sur les textes des directives européennes « Oiseaux » de 1979, actualisée en 2009 et « Habitats » de 1994. Si ces directives n’ont pas vocation à réglementer directement les activités humaines, elles constituent en revanche des textes législatifs qui font référence sur les sites naturels Natura 2000 de France et d’Europe. Un de ces textes fondateurs intéresse directement le dérangement de l’avifaune :

« Les États membres prennent les mesures appropriées pour éviter, dans les zones de protection visées aux paragraphes 1 et 2, la détérioration des habitats naturels et des habitats d’espèces ainsi que les perturbations touchant les espèces pour lesquelles les zones ont été dési-

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gnées, pour autant que ces perturbations soient susceptibles d’avoir un effet significatif eu égard aux objectifs de la présente directive » (art. 4 de la directive 79/409/CEE du Conseil, du 2 avril 1979, concernant la conservation des oiseaux sauvages).

Un rapport émanant du ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement (MATE, 2000) indique que :

« tout évènement qui contribue à la réduction de la taille de l’habitat des espèces dans le site peut être considéré comme une perturbation significative » (MATE, 2000). La France doit donc prendre « les mesures appropriées pour [les] éviter ».

La méthodologie proposée consiste donc à déterminer si, oui ou non, les activités humaines présentes sur le site étudié contribuent à « la réduction de la taille de l’habitat des espèces ». Grâce au système d’information géographique (SIG) qui a été préalablement mis en place, il s’agit de :

1.Cartographier et mesurer la superficie théorique du domaine vital d’une espèce à un stade de marée « t ». Ramade (2002) définit le domaine vital comme « l’ensemble des habitats dans lesquels se rencontre une espèce animale donnée ». Dans la mesure où nous connaissons très exactement la répartition spatio-temporelle des populations d’oiseaux sur les sites, cela revient à considérer que nous connaissons, par déduction, la localisation du domaine vital des populations qui exploitent le site en fonction du cycle de la marée. Ainsi, nous sommes en mesure de calculer la surface des habitats exploités à chaque stade de marée, de jour et en présence de la fréquentation humaine actuelle.

2.Superposer les données humaines lors d’une journée représentative de la fréquentation (beau temps, mauvais temps ; petits, forts coefficients ; faible, forte fréquentation) et au même stade de marée. L’étude de fréquentation fournit les informations permettant d’identifier et de localiser très précisément les activités humaines présentes sur les sites en fonction de différentes journées-types. Rappelons d’ailleurs que ces informations sont tout aussi précises que les données naturalistes dans la mesure où elles ont été recueillies toutes les heures pendant des journées entières d’observation.

3.Appliquer autour de chaque activité humaine (promeneurs, pêcheurs, cyclistes mais aussi chiens et autres), les distances de fuite relatives à l’espèce d’oiseau étudiée. En créant ces zones-tampons (appelée « buffer zones » en anglais), cela revient à déterminer l’aire de dérangement humain sur l’ensemble du site pour l’espèce considérée. Dans le cadre de nos travaux, cette zone d’exclusion des oiseaux a été calculée en se basant sur les

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distances de fuite moyennes, ce qui revient à minimiser le phénomène de dérangement. Il serait plus pertinent, comme l’indiquent de nombreux auteurs, de s’appuyer sur les distances de fuite maximales (auxquelles certains rajoutent des marges de sécurité) ou encore sur les distances d’évitement pour assurer une prise en compte de la sensibilité de l’ensemble des individus d’une même espèce présents sur un site (Fernandez-Juricic et al., 2005 ; Fox et al., 1997 ; Laursen et al., 2005 ; Triplet et al., 2003, 2007).

4.Cette zone-tampon correspond à une aire d’influence humaine minimale5 à l’intérieur de laquelle l’oiseau ne peut pas accéder car il est trop dérangé. Sa superficie varie d’une espèce à l’autre en fonction de la sensibilité au dérangement.

5.Croiser et mesurer la perte de domaine vital théorique qu’engendre la présence humaine pour l’espèce étudiée. Il est important de préciser que les pertes d’habitat naturel obtenues sont temporaires et non définitives dans la mesure où il n’y a pas destruction physique du milieu.

6.Répéter le protocole et évaluer la répétitivité des pertes de domaine vital en fonction de différentes heures de la marée et/ou différentes heures de la journée, en fonction de journées représentatives de la fréquentation (beau temps, mauvais temps ; petits, forts coefficients ; faible, forte fréquentation), en fonction des différentes espèces d’oiseaux.

7.Finalement, la superposition des cartographies produites aboutit à un zonage de l’espace permettant de déterminer des zones, des activités et / ou des jours de fréquentation problématiques et d’orienter les décisions de l’aménagement, dans les différents aspects de la gestion.

La figure 12 illustre la démarche adoptée et un exemple de croisements effectués. Ainsi, les données naturalistes ont permis de cartographier et de mesurer le domaine vital du Courlis cendré Numenius arquata lors de la basse mer sur la Petite-Mer de Gâvres (129,7 ha). Parallèlement, les données de fréquentation humaine relative à une journée de pêche à pied ordinaire de moyenne marée (142 pêcheurs le dimanche 4 février 2007) auxquelles ont été associées une zone-tampon égale à la distance de fuite du Courlis cendré (128 m) permettent de localiser l’aire de dérangement humain sur l’ensemble du site. Finalement, l’analyse spatiale permet de mettre en évidence que la présence des pêcheurs à pied a pour conséquence une réduc-

5 Il est important de remarquer que l’« aire de dérangement humain » qui est calculée (par espèce) est une aire d’influence humaine minimale dans la mesure où les oiseaux dérangés vont toujours se poser à des distances plus importantes que les distances de fuite (ce sont les distances d’évitement).

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tion théorique du domaine vital du Courlis cendré de 15,5 hectares, soit une perte de 11,9 % lors de cette journée représentative.

Figure 12 : les interactions spatiales pêcheurs à pied / Courlis cendré lors d’une moyenne marée : l’exemple du dimanche 4 février 2007 (142 pêcheurs à pied)

La prise en compte de la mobilité des sources de dérangement sur les sites est un aspect important de la méthodologie. Certaines activités humaines, comme la pêche à pied ou la pêche à la ligne, sont peu mobiles dans l’espace. Dans ces cas précis, leur influence sur les oiseaux est donc, en théorie, plus limitée. Malgré la limite que cela occasionne (notamment une sous-évaluation des conséquences du dérangement), nous avons fait le choix de représenter ces activités dans notre méthodologie sous la forme de points immobiles (figure 12 pour exemple). D’autres activités humaines, au contraire, peuvent être très mobiles. C’est le cas des promeneurs, des cyclistes, des kitesurfers, des windsurfeurs, etc. qui peuvent parcourir plusieurs dizaines de mètres en quelques secondes. Ainsi, nous avons jugé qu’il était plus pertinent de prendre en compte l’ensemble du sentier lorsqu’un promeneur ou un cycliste s’y engageait. La distance de fuite n’est alors plus appliquée à l’activité humaine proprement dite, mais à l’ensemble du tronçon de sentier emprunté. De même, dans le cas des activités de sports de glisse (kitesurf, windsurf), ce n’est pas le pratiquant lui-même que nous considé-

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rons dans nos analyses mais l’ensemble de son aire de pratique pendant le stade de marée étudié (figure 13).

Figure 13 : la pratique de la pêche à pied et les interactions avec les oiseaux lors des grandes marées : l’exemple du lundi 19 février 2007 à basse mer

Remarque : journée nuageuse avec éclaircies, basse mer à 11 h 58, coefficient de 115, 1 177 pêcheurs à pied présents sur l’estran à basse mer.

Enfin, la mise en œuvre de cet indicateur requiert de faire un certain nombre de choix quant aux données humaines et ornithologiques à analyser. Les possibilités de croisements sont en effet innombrables entre les différentes espèces d’oiseaux, les journées-types, les heures de la journée et les stades de la marée à prendre en compte. Il s’avère donc indispensable de réaliser les analyses spatiales les plus pertinentes.

Pour les données humaines, nous avons fait le choix de sélectionner les journées suivantes (tableau I) :

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-les journées de faible, moyenne ou de forte fréquentation des sentiers,

-les journées de grande, moyenne ou petite marée,

-les journées favorables à la pratique d’une activité particulière (kitesurf, pêche à pied professionnelle, promenade),

-les journées de cumul d’activités.

Pour les données naturalistes, il nous était impossible de prendre en compte l’ensemble des espèces d’oiseaux présentes sur les sites (24 espèces recensées). Nous avons ainsi privilégié les espèces qui paraissaient être les plus représentatives de la diversité ornithologique de la Petite-Mer de Gâvres :

-Bernache cravant Branta bernicla,

-Courlis cendré Numenius arquata,

-Huîtrier pie Haematopus ostralegus,

-petits limicoles (la grande majorité des effectifs est représentée par le Bécasseau variable Calidris alpina),

-Pluviers (la grande majorité des effectifs est représentée par le Pluvier argenté, Pluvialis squatarola, secondairement par le Pluvier doré Pluvialis apricaria),

-Tadorne de Belon Tadorna tadorna.

Les choix méthodologiques présentés ici sont issus de travaux de thèse exploratoires qui nécessiteraient d’être affinés et complétés pour améliorer la pertinence globale de l’outil (voir « Limites et intérêts de l’outil proposé »).

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Tableau I : principales analyses spatiales réalisées

 

 

 

 

Bernache

Courlis

Huîtrier

Petits

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Tadorne

 

 

 

 

cravant

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la marée

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45-89,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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humaines)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les résultats attendus des analyses spatiales

Sur la Petite-Mer de Gâvres, trois principales catégories d’usagers ont été distinguées et ont fait l’objet d’une analyse approfondie : les promeneurs, les pêcheurs à pied amateurs et les adeptes des sports de glisse (kitesurf, planche à voile).

Les analyses spatiales montrent que les interactions promeneurs/oiseaux d’eau existent autour des sentiers littoraux qui bordent la Pe- tite-Mer de Gâvres. Néanmoins, ces dernières restent, à l’heure actuelle,

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