- •Thème I. Histoire de la langue française
- •Le Latin Vulgaire.
- •Les dialectes de la langue d’oil sont:
- •Les dialectes de la langue d’oc sont:
- •Introduction
- •II. Illustration de la langue françoise.
- •Thème II. Phonetique française
- •Elle ne s’occupe que des « a » qui sont un élément signifiant : elle dégage la fonction
- •II. Les variantes des phonèmes.
- •Le phonème existe réellement, mais il se manifeste dans ses variétés (ses variantes). En français il y en a 37 , en russe – 28.
- •Ex. : longue – long
- •Liaison, Syllabation, Enchaînement
- •Il a à aller au travail.
- •II. La coupe syllabique.
- •III. Enchaînement. Limites des mots grammaticaux.
- •Il a fait un vol "magnifique
- •Le syntagme
- •Thème III. Grammaire
- •Introduction
- •Vert – verte, etc
- •Moyens analytiques
- •Il est parti. Le livre sera édité.
- •Il a beaucoup d’amis. Il a compris sa faute.
- •Morphologie Structure du mot
- •Moyens de formation des mots nouveaux
- •Les parties du discours
- •Syntaxe
- •Groupe de mots
- •Les groupes de mots libres
- •Les groupes de mots figés (en partie phraséologiques)
- •Groupes de mots libres
- •Ivre de colère
- •Vert olive
- •Groupes de mots grammaticalises nominaux
- •Groupes verbaux grammaticalises
- •Il va passer son examen. Il vient de passer son examen.
- •Il veut passer son examen. Il doit passer son examen.
- •Il se met à pleurer. Il finit par pleurer.
- •Types de propositions
- •Classification des propositions d’après le but de la communication.
- •Classification des propositions d’après leur structure
- •Propositions à un termes
- •Propositions nominales
- •Phrase comprenant des propositions coordonnées
- •Phrase comprenant une proposition principale et une ou plusieurs propositions subordonées
- •Thème IV. Lexicologie notions préliminaires
- •Les significations lexicale et grammaticale
- •La motivation des mots
- •L’ évolution du sens des mots
- •La restriction et l'extension du sens des mots
- •L 'affaiblissement de sens
- •La formation des mots
- •Les emprunts
- •La formation des locutions phraseologiques
- •Le fonds usuel du lexique et les couches lexicales
- •Les différenciations sociales du lexique français
- •L’ argot ou jargon des déclassés
- •Les jargons de profession
- •Thème V. Stylistique
- •La notion des styles fonctionnels de la langue
- •Les figures de pensee
- •Il va pleuvoir.
- •Тема 3 « Франция в XIV- XVI веках»
- •Тема 6 Предмет лексикологии.
- •Тема 7 Становление стилистики как отрасли языкознания.
- •Тема 7 „Становление стилистики как отрасли языкознания“
Il a à aller au travail.
Papa a à aller au travail. (à l’école)
Telle était l’évolution naturelle de la langue.
Ce phénomène était apellé l’hiatus. Mais dès la seconde moitié du XVI-e siècle les poètes et les grammairiens se prononcent contre l’hiatus. Selon ces savants, l’hiatus viole les lois phonétiques de la langue française et rend la prononciation extrêmement difficile. C’est pour éviter l’hiatus que les savants ont introduit la liaison, c–à–d, ils sont revenus artificiellement à la norme de la prononciation des consonnes finales en ancien français.
( Surtout est connu Malherbe (1555 – 1628) qui proscrivit l’hiatus de la poésie).
Ils implantaient la liaison très énergiquement croyant qu’elle est nécessaire pour la raison d’euphonie. Mais les poètes et les grammairiens tombaient en erreur prétendant que l’hiatus était étranger au français. Il est facile à prouver que l’hiatus est un phénomène naturel, conforme à la nature du français. Le peuple français préférait l’hiatus à la liaison. Dans la conversation courante on évitait la liaison et prononçait sans aucun embarras plusieurs voyelles de suite. Ce qui plaide encore pour l’hiatus, c’est qu’on considère comme tout à fait normale la rencontre de deux voyelles à l’intérieur du mot : agréable ; océan ; créer.
Ainsi, l’affirmation des grammairiens que la liaison est nécessaire pour la raison d’euphonie ne tient pas debout. A présent, l’hiatus a conquis sa place au soleil, on l’appelle la liaison vocalique. (il a eu un livre)
La liaison vocalique consiste en ce qu’on prononce sans arrêt ni reprise de la voix plusieurs voyelles successives mais un léger fléchissement de la voix se fait sentir après chaque voyelle.
Dans la langue russe on trouve le phénomène analogue à l’intérieur des mots étrangers :
аорта, аэропорт, каолин.
Mais les Russes ne lient pas les voyelles qui se rencontrent d’un mot à l’autre :
Ex. : она / и он; наша / Аня; она / ушла
(Une cassure se fait entre deux mots) C’est pourquoi la liaison vocalique présente une certaine difficulté pour les Russes.
En dressant le bilan, on doit dire que la liaison vocalique est un phénomène vivant, nécessaire à l’évolution phonétique de la langue, tandis que la liaison consonantique n’est qu’une tradition historique vivifiée artificiellement par les savants.
La liaison est même embarassante, encombrante pour la langue. A cause de la liaison un nombre considérable de mots français ont deux formes phonétiques : 1) – la forme ancienne, qui ne s’emploie que devant un mot à voyelle initiale, elle se termine par une consonne. C’est la forme de liaison ; et 2) – la forme moderne, due à la chute de la consonne finale ; elle s’emploie à la position finale ou devant un mot à consonne initiale . Cette forme se termine par une voyelle et porte le nom de forme absolue (ordinaire).
