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Лекции Теор курс фр. яз.doc
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01.07.2025
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Ex. : longue – long

[ ε :] [e] - similitude fonctionelle

bête - bêtise

клуб [п] – клуба [б]

C’est dans leurs variantes que se réalisent (se manifestent) les phonèmes. Le phonème et ses variantes sont en rapports dialectiques du tout et du particulier.

Grammont : « Les phonèmes peuvent présenter dans les differéntes positions des nuances et des particularités individuelles, mais ils restent le même phonème qui ne peut être confondu.

Par ex., le phonème « p » dans les mots « pic » (мотыга) ; pe (терка, напильник, кисть без ягод) souper ne se prononce pas toujours de la même façon, mais il reste toujours le phonème [p]. On pourra donc parler de l’espèce « p » qui ne peut pas être confondu avec l’espèce « r », « u » etc ; de même qu’on peut parler de l’espèce « homme » bien qu’il n’y ait pas deux hommes qui ne diffèrent plus ou moins l’un de l’autre et cet espèce ne peut pas être confondu avec l’espèce « chat » ou « chien ».

Conclusion : chaque variante du phonème est une réalisation (manifestation) concrète de ce phonème. Toutes les variantes du même phonème, prises ensemble , se généralisent en notre conscience et s’unissent en un tout qui est le phonème donné.

L’apparition des variantes est conditionnée par la position du phonème dans la chaîne parlée. Les variantes ne sont pas en mesure (capables) de différencier le sens des mots.

Ex. : метл´а [и ] - « e » glisse vers « i » ; з´автрак [ ∂] – « a » est réduit ;

bêtise« e » glisse vers « e » fermé.

Mais le sens reste invariable dans les 3 mots. Mais si nous omettons « т » ела), «к » ' (завтра), changeons «ê » en « a » (bêtise – il bâptise) – le sens change.

L’apparition d’une nouvelle variante du phonème donné sous l’influence des sons contigüs porte le nom de l’alternance de position.

Ex. : Les voyelles longues deviennent brèves dans les syllabes non accentuées ; en russe – la réduction des voyelles inaccentuées.

Il ne faut pas confondre les consonnes géminées el les consonnes longues. Ces dernières apparaissent lorsqu’il y a l’accent emphatique dont elles sont un élément essentiel. (Il n’y a pas de fléchissement de la voix pendant leur prononciation).

Ex. : « Le Corbeau et le Renard » : - « que vous êtes "joli ! » etc

 

Liaison, Syllabation, Enchaînement

I . La liaison est le changement de la forme phonétique d’un mot devant la voyelle initiale du mot suivant. Elle consiste en : I) – ce qu’on prononce la consonne finale du mot généralement muette, et 2) - en ce qu’on la joint à la voyelle initiale du mot suivant.

L’origine de la liaison : dans latin vulgaire (populaire) d’où le français tire son origine, toutes les consonnes finales se prononçaient. Le français moderne a conservé quelques vestiges de cette norme ancienne.

Ex. : jadis ; hélas ; plus (parfois) ; bref ; moers ; etc

( nouv. tradition : but ; août ; en fait etc)

En ancien français commence l’amuïssement de toutes les consonnes finales. On observait les règles suivantes de la prononciation des consonnes finales :

  1. devant une pause toute consonne finale se prononçait en s’assourdissant : un homme grant

(d > t) ; j’en ai sis (z >s)

  1. - toute consonne finale se trouvait amuïe devant un mot commençant par une consonne (vers la fin du XII siècle). Cette prononciation est généralisée dans le français moderne.

  2. - toute consonne finale se prononçait sonore devant un mot à voyelle initiale.

Ex. : neuf [ > v] ans (f >v)

La liaison est le vestige de cet état de choses, aujourd’hui prèsque entièrement disparu.

Au cour de l’évolution du français les conditions de la liaison changent.

L’amuïssement des consonnes finales en ancien français a abouti au XVI-e siècle à ce que dans le langage courant on s’est trouvé obligé de prononcer plusieurs voyelles de suite.

Ex. : On avait à aller au travail.