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01.07.2025
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Le lait

Le lait est le produit normal de la sécrétion des glandes mammai­res en activité et sa composition présente, chez tous les mammifères, de grandes analogies. Il constitue une solution saline et sucrée de pro­téines tenant en emulsion des globules graisseux. Etant un aliment com­plet, il constitue l'élément exclusif de la nourriture au nouveau-né. Il contient les trois grandes catégories de substances organiques, protéi­nes, glucides, lipides, toutes les vitamines et des matières salines.

Dès les premiers jours de la lactation, la sécrétion mammaire est . che en colostrum. C'est seulement à partir de la 2e ou 3я semaine que la composition devient normale. La quantité de lait sécrétée par la main-melle, peu abondante au début de la lactation, s'accroît jusqu'à un maximum qui se place au cours du second mois de lactation. Elle se main­tient pendant une période variable suivant Pii.Jividu, puis diminue en­suite progressivement jusqu'à la fin de la période de lactation.

La durée de la lactation est elle-même extrêmement variable sui­vant les animaux. Elle est en général de 9 à 10 mois. La composition chimique du lait varie au cours de différentes périodes de la lactation. Tandis que la quantité de lait diminue du second mois, à la fin de la lactation l'extrait sec augmente souvent. La teneur en lactose décroît ; par contre le taux en chlorures est plus élevé.

Le moment des traites a une influence primordiale sur la qualité et la quantité du lait. Les traites doivent être effectuées toujours au mê­me moment, généralement il est préférable de se maintenir à trois trai­tes par jour. Il est très important d'observer le temps qui sépare les trai­tes. Plus le temps qui sépare deux traites est court, plus la richesse en matière grasse de la seconde est forte.

Le rendement quantitatif du lait est sous la dépendance des con­ditions atmosphériques. Les pays humides conviendraient mieux à la production laitière que les pays trop secs. La température a une influen­ce très nette sur la production laitière. La chaleur diminue la quantité et donne parfois au lait une saveur désagréable. Le froit! diminue éga­lement la production laitière.

L'utilisation des animaux laitiers pour le travail leur fait perdre une quantité appréciable de lait. Par contre, un léger exercice, tel que celui pratiqué par les vaches au pâturage à la recherche de leur nour­riture, favorise la production.

L'alimentation joue un grand rôle dans la quantité et la qualité du lait. Il est évident que les animaux mal nourris ou insuffisamment ra­tionnés ne donnent que de bibles quantités d'un lait pauvre en prin­cipes utiles. La distribution de fourrages très riches en inatiè"ïs azo­tées augmente le rendement, ainsi que le taux de matières grasses. Les condiments tels que le sel marin, le fenouil, l'anis agissent sur la lac­tation, parce qu'ils stimulent l'appétit des animaux.

Les tourteaux de palmiste et de coprah accroissent également la te­neur du lait eu matières grasses. Les aliments riches en eau favorisent aussi le rendement, mais à condition d'être étayés par les aliments con­centrés.

Répondez aux questions :

1. Quels sont les constituants du lait ? 2. Comment varie la composi­tion chimique du lait au cours de différentes périodes de la lactation ? 3. De quoi dépend le rendement quantitatif et qualitatif du lait ?

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