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10. А) Переведите текст с листа:

La mondialisation s'étend aux services financiers

Après quatre années d'efforts et sept mois de négociations, un accord "historique" sur la libéralisation mondiale des services financiers a été conclu le 12 décembre 1997, à l'Organisation mondiale du commerce.

S'il ne concerne que 65 pays, l'accord ouvre à la concurrence les activités internationales des banques, assurances et firmes de courtage1. Soit près de 95% d'un marché mondial évalué à quelque 30 000 milliards de dollars. Ce marché constitue, ayx yeux de l'OMC, "la colonne vertébrale de l'économie moderne". Rares sont désormais les activités qui échappent aux services fournis par le secteur financier. Selon les données publiées par la Banque des règlements internationaux, le volume des prêts internationaux accordés par les banques dans le monde avoisine actuellement les 5 175 milliards de dollars. Les Etats-Unis et l'Union européenne possèdent à la fois les secteurs financiers les plus développés et les plus ouverts.

"C'est un grand jour pour l'Organisation mondiale du commerce", a résumé le directeur général de l'OMC, persuadé que l'accord renforcera l'économie mondiale. L'OMC peut en effet se féliciter d'avoir réussi à boucler en un an son troisième dossier d'importance, après celui sur les technologies de l'information en décembre 1996 et sur les télécommunications en février 1997.

L'accord sur les services financiers, qui établit des règles de garantie, est évidemment une chance pour les entreprises des pays développés. Mais il devrait aussi, selon les signataires, accroître durablement les flux de capitaux dans les pays émergents et contribuer à restaurer la confiance des investisseurs dans les pays asiatiques touchés par la crise.

En signant un contrat avec l'OMC, les gouvernements s'engagent à garantir un traitement équitable pour tous; chaque membre de l'Organisation peut déposer une plainte s'il considère que les règles du jeu ne sont pas respectées.

1 firme (f.) de courtage - брокерская фирма

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11. Переведите текст письменно:

L'OMC face au développement

A partir du milieu des années cinquante, l'idée selon laquelle les économies en développement pouvaient légitimement bénéficier d'un traitement distinct de celui des pays développés et recourir à des politiques commerciales sélectives s'est traduite dans différents dispositifs du système commercial multilatéral. On reconnaissait que, selon leur niveau de développement, les bénéfices que les différents pays pouvaient attendre du système commercial n'étaient pas les mêmes ; leurs engagements vis-à-vis du système multilaté­ral pouvaient alors être différents.

Le principe d'un traitement différencié et plus favorable aux pays en développement prévoyait l'accès préférentiel de ces pays aux marchés des pays développés (système généralisé de préférences - SGP) et leur exemption de certaines disciplines quant à l'ouverture de leurs propres marchés. Cette exemption reposait sur le principe de non-réciprocité, autrement dit sur le droit pour les pays en déve­loppement de bénéficier des accords multilatéraux (notamment sur l'abaissement des tarifs douaniers, selon le principe de la nation la plus favorisée) sans être tenus à offrir des concessions en échange. Elle autorisait aussi la flexibilité dans l'application des engage­ments pris, afin qu'ils puissent protéger les industries naissantes ou éviter les déséquilibres de balances des paiements. Ces dispositifs ont été particulièrement développés durant le Tokyo Round (1973-1979). Ce traitement spécial et différencié (TSD) autorisait notam­ment la non-participation des pays en développement à un certain nombre d'accords négociés durant ce cycle.

Mais, au début des années quatre-vingt, l'idée que l'ouverture inter­nationale des économies était le meilleur moyen de favoriser le déve­loppement est devenue dominante tandis que les programmes d'ajustement des économies endettées généralisaient la libéralisation commerciale. C'est ainsi que l'ouverture commerciale de nombreux pays en développement s'est opérée de façon unilatérale. Par ailleurs, l'idée était avancée que, si certains secteurs intéressant plus particu­lièrement les exportations des pays en développement restaient fermés (agriculture, textile), c'est parce que ces pays n'avaient pas participé à l'échange de concessions au sein du GATT. On sait en effet que, bien loin de la rhétorique libre-échangiste, chaque pays cherche au cours de ces négociations multilatérales à obtenir l'ouver­ture des marchés des pays tiers en concédant l'ouverture de son propre marché. C'est cette perspective mercantiliste qui explique d'ailleurs que la progression des pays émergents sur les marchés internationaux et l'élargissement de leurs propres marchés intérieurs aient accentué la pression internationale à l'ouverture des pays du Sud. C’est dans ce contexte que se déroula l'Uruguay Round.

Les pays en développement (PED) ont participé plus activement à l'échange de concessions. Ceci les a conduits à consolider la tota­lité de leurs tarifs douaniers dans l'agriculture et près de 60 % de leurs tarifs dans l'industrie. Surtout, le principe de la signature unique adopté pour ce cycle de négociations allait radicalement changer la forme et le contenu de la plupart des dispositifs du TSD. Les pays en développement ont dû adhérer en bloc à l'ensemble des engagements négociés. Les accords auxquels ne participaient aupa­ravant que quelques pays en développement s'appliquent désormais à tous, tout comme les nouveaux accords sur les services, les droits de propriété intellectuelle (TRIPS : trade-related intelÏectual property rights) ou les mesures concernant les investissements (TRIMS : trade-related investment measures).

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